Te vexât-on à mort, ne porte pas plainte au tribunal ; te fallût-il mourir de faim, ne te fais pas voleur.
Quand l'oiseau est sur le point de mourir, son chant devient plaintif ; quand l'homme est sur le point de mourir, sa parole devient juste.
Par la mort on s'acquitte envers le juge et on indemnise le plaignant.
La plainte ni la peur ne changent le destin.
On ne manque jamais de sujets de plainte quand on regarde les choses du mauvais côté.
Bien des disputes sont une succession de plaintes et de reproches sans fin.
La première plainte est écoutée volontiers, la deuxième n'est plus entendue.
La plainte et le reproche ne font qu'aigrir l'homme.
La violence de la douleur ouvre un passage à la plainte.
La reconnaissance parle si bas, et la plainte déclame si haut, qu'on n'entend plus que la dernière.
Partout où il y a douleur, il y a plainte au moindre attouchement.
Bien des gens se créent des sujets de plainte sur de faux soupçons.
Les plaintes indiquent la douleur, mais ne la guérissent pas.
Quand l'erreur est partout, la plainte est sans espoir.
La plainte n'allège pas la maladie.