Les proverbes possession.
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La nature nous créant entre la flamme et la fumée, a fait le désir géant et la possession naine.
La possession de l'or aveugle ceux qui en jouissent.
Comment la possession du monde entier pourrait-elle rendre riche et heureux celui qui ne sait point se contenter et mettre de bornes à ses désirs ?
La possession des biens ne sert qu'à faire naître en nous de nouveaux désirs.
Plus la fortune étale et prodigue ses charmes, plus sa possession nous présage d'alarmes.
Celui qui est né pour n'avoir qu'un sou ne se verra jamais possesseur d'une pièce d'or.
Quand deux personnes veulent une même chose, elle demeure au possesseur.
La possession réelle vaut mieux que la prétention d'avoir.
Gardez-vous de jamais souhaiter une chose dont la possession aux regrets vous expose.
La possession des biens irrite notre amour pour eux, et cette passion croît à mesure qu'ils augmentent.
La richesse ne consiste pas dans la possession des trésors, mais dans l'usage qu'on en fait.
D'un bien mal acquis la possession porte malheur.
La possession d'un bien présent, quelque modique qu'il soit, vaut mieux que l'espérance d'un plus grand avantage, futur et incertain.
L'amour est une maladie qui a trois périodes : désir, possession, satiété.
Au possesseur d'une maison d'or il manquait un clou de cuivre.
Orgueilleux possesseur de mille arpents, monte sur la lune, et regarde en bas.
L'homme qui croit satisfaire ses désirs par la possession de ce qui en est l'objet, ressemble à l'insensé qui veut étouffer du feu avec de la paille.
La possession de ce que l'on cherche dépend de la patience dans les souffrances.
Le plaisir de la possession s'use par la possession.
C'est tenter Dieu que de s'inquiéter soi-même lorsqu'on est en possession.
La seule vue ne satisfait pas, elle ne remplace point la possession.
L'esprit est la plus riche de toutes les possessions.
Longue jouissance n'acquiert pas possession.
Ce qui est à toi est à moi, et ce qui est à moi est à moi seulement.
Tout ce qui n'est pas à toi est forcément à un autre.
De la possessivité naît le manque ; du non-attachement, la satisfaction.
La possession vaut titre, et l'usage rend maître.