On se façonne à l'esclavage comme à un malheur sans remède ; les membres se plient aux fers ; et l'homme, par habitude ou par ignorance, oublie ou méconnaît son droit naturel de vouloir de sa propre volonté, et d'agir pour son propre compte ; si rien ne parle à ses yeux d'un autre sort, il s'amuse à mesurer ses fers, sans vouloir les briser, ni même les détendre.