Les 46 pensées et citations sur esclavage :
Je préfère les orages de la liberté au repos de l'esclavage.
Être soumis aux lois, c'est assurer sa liberté, car les lois sont l'arme de tous pour résister à l'esclavage.
La pire conséquence de l'esclavage, ce n'est pas la somme de souffrances et de cruautés qu'il rappelle, c'est surtout l'avilissement de la nature humaine et, pour tout dire, la destruction de la personne morale. Un véritable meurtre est constamment perpétré sur l'âme et sur la conscience de l'esclave.
L'esclavage ne cessera dans certains pays que le jour où vous inventerez le moyen de retirer d'une feuille de papier brouillard toute l'encre qu'elle a bue.
La peste, la famine, aucun désastre n'accable un peuple d'autant de misères que l'esclavage.
L'homme fort souffre plus dans l'esclavage que l'imbécile.
L'esclavage rapetisse l'âme.
La paresse est mère de l'esclavage.
L'habitude est le seul esclavage dont on finisse par se faire une amitié.
Le désir de l'indépendance est le plus grand ennemi de la liberté, il mène droit à l'esclavage.
On dit qu'il est doux en amour de changer d'esclavage. Moi m'en détacher ? En aimer une autre ? C'est impossible ! J'ai commencé par elle, je finirai par elle.
Réduire un homme à l'esclavage, l'acheter, le vendre, le retenir dans la servitude, ce sont de véritables crimes, et des crimes pires que le vol.
Je n'aime pas le célibat, mais je déteste encore plus l'esclavage.
Le plus pompeux esclavage ne peut adoucir les regrets d'avoir perdu la liberté.
En mariage un sort heureux est un rare avantage, ses plus doux feux sont un long esclavage.
Travail : Survivance de moins en moins acceptable de l'esclavagisme.
L'esclavage peut être naturel, comme chez les peuples anciens, dont la conception du monde était simple et naturelle, ou artificiel, comme dans le monde moderne, où l'esclavage économique a remplacé l'esclavage social, et où l'homme est contraint de travailler non parce qu'il est fait prisonnier à cet effet, mais parce qu'il mourrait de faim s'il ne le faisait pas. Tout secours aux chômeurs, en tant que mouvement humanitaire, est, à l'instar de tant d'autres mouvements humanitaires, un crime social, parce qu'il représente une violation de la loi essentielle de la réduction à l'esclavage de ce qui est apte au travail.
L'homme ne travaille pas volontairement, il faut l'y obliger pour que la civilisation existe. Créer l'esclavage en tant qu'habitude plutôt que coutume. L'esclavage est, par conséquent, la première et la plus fondamentale des institutions sociales. Voilà la première vérité qu'on devrait apprendre à tout étudiant en sociologie.
Être asservi à soi-même est le plus pénible des esclavages.
La plus grande de toutes les injustices, parce qu'elle les comprend toutes, c'est l'esclavage. L'esclavage est l'asservissement de toutes les facultés d'un homme au profit d'un autre. L'esclave ne développe son intelligence que dans l'intérêt du maître. Ce n'est pas pour l'éclairer, c'est pour le rendre plus utile qu'on lui permet quelques exercices de la pensée. L'esclave n'a pas la liberté de ses mouvements ; on l'attache à la terre, on le vend avec elle ou on l'enchaîne à la personne du maître. L'esclave n'a pas d'affection, il n'a pas de famille, il n'a point de femme, il n'a point d'enfant : il a une femelle et des petits. Son activité ne lui appartient pas, car le produit de son travail est à un autre. Mais pour que rien ne manque à l'esclavage, il faut aller plus loin, il faut abolir dans l'esclave le sentiment inné de la liberté ; il faut éteindre en lui toute idée de droit ; car tant que cette idée subsiste, l'esclavage est mal assuré, et à un pouvoir illégitime et odieux peut tout d'un coup répondre le droit terrible de l'insurrection, cette raison dernière des opprimés contre les abus de la force.
L'homme s'habitue aisément à l'esclavage, et apprend sans peine à obéir quand on lui enlève sa liberté tout entière.
L'esclavage déshonore le travail ; il introduit l'oisiveté dans la société, et avec elle l'ignorance et l'orgueil, la pauvreté et le luxe. Il énerve les forces de l'intelligence et endort l'activité humaine.
L'esclavage n'est que le fruit de la violence et de l'injustice, ou tout au plus de la misère, dont la cruauté profite.
Personne ne subit volontiers le joug de l'esclavage.
On ne voit dans l'esclavage que de la faiblesse ou du désespoir, et dans l'indépendance que de l'aveuglement et de la férocité.
Il semble, de la manière dont on entend la liberté, qu'il ne puisse y en avoir pour tout le monde, et chacun comprend tacitement, dans l'idée de sa propre liberté, l'esclavage de ceux sur lesquels il la conquiert. C'est comme une bascule où l'un ne peut être élevé que l'autre ne soit abaissé.
La guerre est la pacification brutale et féroce, la suppression de la résistance par la destruction ou l'esclavage des vaincus. Le respect mutuel vaudrait mieux. Le combat naît de l'égoïsme qui ne reconnaît d'autre limite que la force étrangère.
Durant les vacances de l'amour, nous mettons notre despotisme en esclavage.
Le propre de l'éducation est de développer les facultés, le propre de l'esclavage c'est de les étouffer.
Quiconque déclame contre la liberté trouve son profit à l'esclavage.