Les 84 pensées et citations sur esclave. Si vous recherchez un proverbe, consultez nos meilleurs proverbes sur esclave :
Tout homme débauché est prêt à devenir esclave.
Quand on aime son destin, on n'en est plus l'esclave.
Les hommes esclaves de l'opinion publique sacrifient chaque jour des êtres qu'ils estiment aux principes de gens qu'ils méprisent.
Le mal que les moralistes disent de la femme témoigne de son empire sur eux : ce sont propos d'esclaves révoltés.
Une indépendance exagérée vous rend quelquefois esclave de cette indépendance même.
En faisant du bien à quelqu'un, c'est trop souvent un esclave qu'on veut acheter.
On est maître de son silence, on est esclave de ses paroles.
La nature du despotisme est de n'enrichir des esclaves que pour les dépouiller.
La tyrannie a bien des esclaves, mais l'amour reste un affranchi.
Être bon, c'est être libre ; être méchant, c'est être esclave.
Un esclave qui n'a plus la possibilité de mentir à son maître est un rat pris au piège : il n'y a plus de salut nulle part.
Combien d'esclaves ont combattu pour la liberté du maître !
On est toujours l'esclave d'un esclave.
L'homme séduit par l'illusion de la vie individuelle, esclave de l'égoïsme, ne voit des choses que ce qui le touche personnellement, et il y puise des motifs sans cesse renouvelés de désirer et de vouloir.
L'homme, esclave du vouloir, est continuellement rivé à la roue d'Ixion, il verse toujours dans le tonneau des Danaïdes, il est le Tantale dévoré de la soif éternelle.
On peut être maître et tendre, comme on peut être esclave et digne.
De l'esclave à l'homme complètement libre, qu'il y a d'étapes et de degrés !
Être l'esclave de sa femme de chambre, c'est avoir par trop perdu le sens de la liberté.
Celui qui gouverne un peuple libre taille dans le marbre ; celui qui règne sur un peuple d'esclaves travaille sur de la terre glaise. C'est beaucoup plus facile. La résistance du monde, en politique, est de même nature que la résistance de la matière, en art.
Le monde est esclave de la paresse et de son plaisir. Il n'est pas méchant, haïr est une fatigue ; il n'est pas bon, la bonté est un effort.
La plus dure des servitudes, c'est de se sentir l'esclave de sa liberté.
Il est hideux de penser qu'on peut naître, vivre et mourir esclave, esclave jusqu'au bâton, à cause de cela seulement qu'on est noir au lieu d'être blanc, et qu'on a son père au Congo au lieu de l'avoir rue Mouffetard. Certes, on serait vert, bleu, tricolore ou panaché, que ce ne serait point encore une raison suffisante pour justifier l'oppression d'une race par une autre race.
La femme, née compagne de l'homme, est devenue son esclave.
L'esclave de la veille n'est que trop souvent le tyran du lendemain.
Plus on est puissant dans ce monde, plus on est esclave dans l'autre.
Les poursuivants de la fortune deviennent aisément les esclaves de ceux qui veulent les acheter.
Quiconque lâche la bride à ses passions devient l'esclave des plus vils tyrans.
On n'est jamais plus esclave que quand on se croit libre sans l'être.
Ne soyez pas comme des esclaves qui obéissent à leur maître par la vue de la récompense, obéissez sans espérer aucun fruit de vos travaux.
Qui ne croit plus au bonheur dans ce monde est un esclave abandonné des dieux.
L'État est notre serviteur, et nous n'avons pas à en être les esclaves.
Qu'un frein soit de fer ou d'or, qui l'accepte est un esclave.
L'esclave n'a d'autre refuge contre les caprices sans loi d'un maître, contre son pouvoir sans limite, contre sa cruauté sans répression, que la révolte ou la vengeance. Un front courbé sous le joug ne couvera que de sombres pensées ; un cœur ulcéré par les mauvais traitements ne palpitera que d'émotions haineuses, n'enfantera que de sinistres projets.
Personne n'est plus réellement esclave que celui qui se croit libre sans l'être en effet.
Toutes les fois qu'il vous arrivera d'avoir de l'humeur, hâtez-vous de faire une action vertueuse : c'est la plus solide consolation que vous puissiez accorder à l'amour-propre. Car, n'est-il pas bien humiliant pour nous de voir que l'homme, qui devrait commander à ses passions et à ses humeurs, en soit si souvent l'esclave et le jouet, jusqu'au point de se tourmenter et de s'affliger pour les sujets les plus frivoles et quelquefois les plus déraisonnables ?
Il faut être le maître et non l'esclave de l'argent.
Sers en homme libre, dès lors tu n'es plus esclave que de nom.
La femme, selon qu'elle aime ou qu'elle est aimée, ne peut être esclave ou souveraine.
L'homme est le maître de ses passions, mais il abuse du droit d'affranchir ses esclaves.
Un esclave de ses passions ne saurait jamais se vanter d'être libre.