Si la mère a ressemblé si parfaitement à la fille, me dis-je, il est certain qu'un jour, la fille ressemblera parfaitement à la mère.
Une mère rend sa fille ridicule en lui mettant trop tôt des robes longues ; elle se rend ridicule elle-même en la tenant trop longtemps en jupes courtes.
La ressemblance d'une jeune fille avec sa mère est, suivant les âges, pleine de promesses ou de menaces.
Les pauvres mères d'aujourd'hui ne se reconnaissent plus dans leurs filles. On s'attife, on se pare, on veut faire la demoiselle. Bah ! jeunesse est courte, et il faut bien lui passer quelque chose.
Une mère et sa fille se complètent, c'est une frégate accompagnée de sa mouche.
Dans un moment d'exaltation filiale, j'ai entendu une fille dire à sa mère : Que n'ai-je un péché d'amour à te pardonner !
La fille corrigeant la mère en fait d'illusions, cela se voit.
Rien ne compte plus au monde que le bonheur de ma fille, même si je ne comprends jamais pourquoi elle choisit toujours des voies difficiles et douloureuses. Mais une mère ne doit pas comprendre – une mère doit seulement aimer et protéger, et être fière.
Une fille qui a méprisé sa mère méprisera plus tard toutes les femmes.
Que ce soit ma fille ou mon fils, je les aime de la même façon. Quand je donne à l'un, je donne à l'autre, pour ne pas faire de jaloux. Il faut être équitable avec les enfants, ne pas donner plus à l'un qu'à l'autre !
Jeune fille dont l'innocence craint de pécher par ignorance, souviens-toi d'un fait capital et tu n'auras de chance amère : un rien que l'on cache à sa mère, est le point de départ du mal.
Une jeune fille ne peut avoir de meilleur guide que sa mère.
Dans la recommandation qu'une mère fait à sa fille de ne point se décolleter pour aller au bal, il y a peut-être moins de respect pour les convenances que de jalousie secrète : Les femmes ne consentent jamais de bon cœur à voir chez d'autres les attraits qu'elles ne possèdent plus.
Les jeunes filles sont toujours fort curieuses d'apprendre ce que leurs mamans ont voulu ne pas ignorer.
Telle mère, telle fille, mais parfois le bouton n'a pas le parfum de la fleur entièrement éclose.
Les mères ne sont jamais d'accord avec les hommes qui plaisent à leurs filles.
Une fille est au mieux sous l'aile de sa mère.
Une rivalité naît de femme à femme, soit parce qu'une mère jeune et jolie craint la fraîcheur d'une fille qui grandit, soit parce que la fille, encore peu sûre d'elle-même, devient jalouse de sa mère.
Il n'y a aucune raison qui oblige à épouser la mère avec la fille !
La seule personne au monde à comprendre un fils, une fille, c'est une mère.
Nul Dieu n'exauce la mère qui jure de refuser la main de sa fille.
Trois filles et leur mère sont quatre diablesses pour le père.
L'exemple d'une mère, en qui la vertu brille, est la grande leçon dont profite une fille.
Une mère gratifiée de cinq filles, je la plains comme une ville assiégée.
Tendresse maternelle, toujours se renouvelle?