La faim brise les murs de pierre.
De telle chose on n'en connaît la valeur que quand elle est brisée.
Un trépied de pierre peut se briser, un trépied de bois se pourrir, mais il en va autrement des assurances de l'homme fidèle.
Tout ce qui tombe de haut se brise.
Le besoin brise le fer.
Grandeur se brise comme le verre, quand Dieu la veut mettre par terre.
Un marteau d'argent brise des portes de fer.
Le trop brise le couvercle et le pot.
La faim à loup à jeun fait briser le loquet.
La langue n'a point d'os, mais elle en fait briser.
Un sot qui se dispute avec un sage est une pierre qui brise un bijou précieux.
Le méchant est comme le vase de terre, que l'on brise aisément et dont on recolle difficilement les morceaux ; mais l'homme de bien ressemble au vase d'or, que l'on brise avec peine et que l'on raccommode avec facilité.
Le grand homme rit et les côtes du pauvre homme sont brisées.
La fortune souvent se plaît à nous élever très haut, pour être plus sûre de nous briser par la chute.
La neige ne brise jamais les branches du saule.
Qui veut goûter la noix doit briser la coquille.
Quand un anneau est brisé, la chaîne n'existe plus.
Coffre trop bourré brise sa serrure.
Supprimez l'oisiveté, vous brisez les flèches de Cupidon.
À navire brisé tous vents sont contraires.
Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se brise.
Loup affamé brise le loquet.
La cruche, à force de monter et de descendre dans le puits, se brise à la fin.
Quand l'amour se déchire, on ne peut pas en recoudre les bords.
Les paroles non brisées ne peuvent s'entasser dans la poche.
Une vieille femme solide, on ne la briserait pas sous la meule du moulin.