C'est au mois de septembre, où l'été tire à sa fin, que les oisillons gais ont perdu leur latin.Explication du proverbe : Qu'ils ont perdu leur langage ou, pour parler autrement, qu’ils cessent de gazouiller. Un poète, chansonnier et dramaturge français, Alexis Piron, a écrit ces merveilleux vers :
Tel est, tel fut l'ordre fatal, qu'ici-bas tout change et varie : Tantôt en bien, tantôt en mal. Selon ce décret général, après santé vient maladie, après sombre hiver gai printemps, après joli temps, triste pluie, après celle-ci le beau temps.Et Horace, un célèbre poète latin, disait :
Les gens tristes haïssent ceux qui sont gais, et les gens joyeux haïssent ceux qui sont tristes.
Petite pluie de mai, tout le monde est gai.
Les jeunes personnes sont gaies, elles ont de belles joues, mais elles ne sont pas fermes dans la fidélité.
N'est pas gai qui veut.
Les gens gais dehors sont ordinairement tristes chez eux.
La parole gaie sort toujours d'un cœur sérieux.
Une humeur gaie tombe rarement en démence.
Qui a la fièvre au mois de mai est toute l'année sain et gai.
Il n'y a qu'une âme gaie qui aime à chanter.
Un fonds de gaieté et de bonne humeur change l'hiver en été.
Ventre vide, point de santé, et ventre à jeun, point de gaieté.
Qui a l'esprit gai danse sans tambour.
Une figure gaie vaut mieux que des joyaux plein la main.
La gaieté du visage vaut mieux que la générosité de la main.
Un grain de gaieté assaisonne tout.
Ne hante que tes égaux, tu vivras gaiement.
La vie sans gaieté est une lampe sans huile.
La gaieté n'est jamais pure quand la conscience ne l'est pas.
Chant d'alouette et faveur de grands, sont gais mais durent peu de temps.
Santé et gaieté, donnent la beauté.
La gaieté est la moitié de la santé.