Ne sois vulgaire en rien.
Proverbe grec ; Les pensées et dictons grecs (1856)
Le vulgaire n'épargne les fautes de personne.
La vertu du sage est comme le vent ; la vertu de l'homme vulgaire est comme l'herbe : lorsque le vent passe par-dessus l'herbe, celle-ci s'abaisse.
Le sage s'interroge lui-même ; l'homme vulgaire interroge les autres.
Le sage, quoique appauvri, reste fort ; l'homme vulgaire, s'il est appauvri, aussitôt devient vicieux.
Le sage ne connaît que la justice, l'homme vulgaire ne connaît que les richesses.
Celui qui recherche la vérité ne s'en rapporte pas au vulgaire ; mais il ne méprise aucun des moyens qui peuvent le mener au but qu'il s'est proposé.
Sage, si le vulgaire te méprise et te délaisse, rends-lui la pareille : il n'est pas digne de toi.
L'homme vulgaire redoute l'homme plus éclairé que lui, c'est un témoin qu'il n'aime pas à voir dans sa cause.
Le sage parle des idées, l'intelligent des faits, le vulgaire de ce qu'il mange.
L'intérêt personnel est le premier et le seul mobile du sentiment dans les âmes vulgaires.
La politesse attire et séduit ; la vulgarité repousse et révolte.
Les yeux et les oreilles du vulgaire sont de mauvais témoins.
Un génie délirant frappe d'admiration le vulgaire, toujours émerveillé de ce qu'il ne conçoit pas.
Sois d'accord avec ta conscience, et méprise l'opinion des gens vulgaires.