Certaines gens, à la décision lente, ne se décident à adopter une mode que lorsqu'elle est sur le point de passer.
Je n'ai pas le sentiment du possible, et cependant j'ai horreur des échecs. Surtout le hasard me révolte, et l'inconnu m'effraie. Tout cela me fait reculer devant la pensée d'une décision. Alors que faire ? Ou m'aguerrir et me durcir, ou simplifier mon cœur. Me durcir ? Si je pouvais me débarrasser de la vanité, de l'amour-propre, de l'amour de l'aise, de l'orgueil, de la timidité ; limiter mon aspiration à l'idéal par le bon sens ; prendre plus de caractère et craindre moins l'ironie, la moquerie et le soupçon ; si je pouvais choisir entre les attraits, cela certainement serait préférable !
L'esprit de décision est, en France, plus rare que le courage.
La démocratie est un régime fatigant, car on n'y prend de décisions qu'après avoir fait l'expérience des catastrophes, alors qu'on se les épargnerait avec un peu de raisonnement.
Quand on a montré à son ami le bord de l'abîme, il n'y a plus de conseils à donner ; il faut attendre ce qu'il va faire, quelle décision il va prendre.
Lorsqu'on a pris la décision de ne pas faire quelque chose, on éprouve un bonheur humilié qui vaut la fameuse satisfaction du devoir accompli. Calme admirable de l'esprit qui suit son agitation et son effroi, à la seconde même où l'on renonce !
Une décision doit être plutôt lente à venir et prompte à s'en aller.
Un imbécile est un bloc. Ce qu'il décide, ce qu'il accomplit, même si, par un heureux concours de circonstances, cela tourne bien, n'en est pas moins une décision ou une action d’imbécile. Les heureux concours de circonstances ne sauraient entrer dans les prévisions.
Rien ne donne de la force à la volonté comme de lui ôter toute indécision et de lui épargner toute incertitude.
Il faut apprendre de bonne heure à se conduire avec décision et fermeté, afin qu'une grande partie de la bonne volonté et du courage ne se perde pas à chercher ou à se repentir.
Un esprit supérieur a cette singulière puissance d'évoquer en quelque sorte devant lui les jours qu'il n'a pas encore vécus, d'en débattre le programme et d'en arrêter les décisions. Il n'a plus qu'à suivre la ligne dont il s'est à lui-même tracé l'idéal, recommandé le respect et persuadé l'obligation.
Tous les hommes ne savent pas discerner le moment où l'on peut délibérer encore du moment où il convient d'agir ; pas plus qu'ils ne savent substituer à la prudence qui mûrit les décisions, le courage qui les soutient.
Ce qui caractérise la plupart des femmes, c'est que, dans les grandes circonstances de la vie, les raisons décisives sont, pour elles, les raisons d'à-côté.
Un homme doit choisir, en cela réside sa force : le pouvoir de ses décisions.
Résignation, constance, décision rapide, vigueur d'exécution, voilà bien mes côtés faibles.
Je n'aperçois clairement que les obstacles, les mauvais côtés d'une combinaison, je ne sais rien confier à la fortune, remettre à la Providence et ne puis accepter la responsabilité d'une décision, puisque je n'ai aucun goût à me décider.
Une décision prise sans réflexion ou pour suspendre sa réflexion ne décide rien.
La plupart des hommes ne savent ce que c'est que de rentrer dans eux-mêmes pour y entendre la voix de la vérité, selon laquelle ils doivent juger de toutes choses. Ce sont leurs yeux qui règlent leurs décisions.
Les décisions capitales sont des lapins qu'on tire au passage ; mieux vaut savoir tirer.
Savoir être prêt, grande chose ! faculté précieuse et qui implique du calcul, de la fermeté, du coup d'œil et de la décision. Il faut pour cela savoir trancher, car on ne peut tout dénouer ; savoir dégager l'essentiel des minuties qui l'enveloppent, car on ne peut tout mener de front, en un mot savoir simplifier ses devoirs, ses affaires et sa vie. Savoir être prêt, c'est savoir partir.
La vie se passe à choisir : malheur à qui manque de décision, la vie choisit pour lui.
Toute décision exige un effort. Les faibles, que cet effort fatigue, l'évitent en se laissant gouverner.
J'ai en affre toute décision, parce que c'est affronter ou provoquer le destin, bête féroce dont je n'espère que morsures nouvelles. J'ai d'ailleurs horreur d'un insuccès et honte de constater ma faiblesse.
La peur pousse les hommes à n'importe quelle décision extrême.
La décision implique l'évidence, ou du moins l'entraînement.
Ne permet jamais que la moindre décision dans ta vie vienne de quelqu'un d'autre.
La décision est souvent l'art d'être cruel à temps.
Ne remets rien à la décision de la force.
Le libre arbitre des hommes consiste à choisir la femme qui prendra les décisions à leur place.
Quand on a peur dans la vie, c'est parce qu'on ne sait pas quelle décision prendre.
Un jour vient le temps où la jeunesse n'est plus un fait, mais une décision.
Qu'une décision de ta volonté soit un ordre supérieur et impératif, auquel tu te soumettes comme à un ordre du destin.
C'est dans l'arène que le gladiateur prend sa décision.