Qui dira où finit le plaisir, où commence la douleur et quelle est leur différence absolue ? Le plaisir n'est peut-être que le premier degré de la douleur, qu'une douleur supportable ; la douleur, elle-même, n'est peut-être, aussi, que le plaisir à son maximum d'intensité, le plaisir extrême devenu insupportable ? Nous succombons au plaisir comme à la douleur, et ce que nous appelons nos bonheurs ne sont guère, hélas ! que les moindres de nos malheurs !