Les 127 citations et pensées sur douleur. Si vous recherchez un proverbe, consultez nos meilleurs proverbes sur douleur :
Si nuls sanglots ne rappellent à la vie ce qui n'est plus ; si le destin est immuable, à jamais fixe dans ses lois que les plus touchantes misères ne sauraient changer ; si enfin la mort ne lâche point sa proie, cessons une douleur qui serait sans fruit. Soyons donc maîtres et non pas jouets de sa violence. Le pilote est déshonoré, si les flots lui arrachent le gouvernail, s'il abandonne les voiles que se disputent les vents et livre à l'ouragan le navire ; mais au sein même du naufrage, admirons celui que la mer engloutit ferme à son timon et luttant jusqu'au bout.
Le regret est plus insupportable que la douleur parce qu'il y a le remords au fond.
Il y a des gens qui se nourrissent de leur douleur au point qu'ils en engraissent.
Ce qui doit mettre en garde contre l'exagération dans la première phase de la douleur, c'est que toujours, et quoi qu'on fasse, le temps fait baisser le ton.
Une petite fente assourdit la cloche, une grande en augmente la sonorité. Ainsi la douleur sur l'âme !
Le désespoir est païen, la douleur est chrétienne.
Comme l'amour, la douleur pénètre toujours plus avant dans le cœur.
La vraie charité est vaste comme l'amour de Dieu, embrassant tout ce qui souffre, pénétrante, comme lui, pour atteindre le dernier fond de la douleur ; elle participe à sa durée, car elle ne se lasse pas et ne se dissipe pas comme une fugitive émotion de l'âme.
Sois hardi avec la vie, doux avec la douleur, soumis avec la mort.
La mélancolie, c'est l'automne de la douleur.
Au milieu des tourments la douleur est immense, pour qui vit seul et qui souffre en silence.
Celui que grandit la douleur trouve son fond de douceur dans son mal, c'est la souffrance dorée.
La douleur a quelquefois besoin de rugir, comme la bête féroce : c'est le duel qui commence entre elle et nous.
Qu'elles sont bonnes les larmes à la douleur, comme à l'enfant le sein plein de lait ! Et quand elles se tarissent ne doit-on pas éprouver l'amertume d'un enfant qu'on sèvre ? Car il aime toujours autant le sein sans lait.
La douleur a beau nous montrer qu'elle nous aime, nous, nous ne l'aimons pas.
Après une grande douleur, rien ne nous étonne plus, si ce n'est de l'avoir supportée.
La douleur et la joie n'ont qu'un sillon : le cœur.
La douleur qui se compare est déjà sur le chemin de la résignation.
Dans la douleur, derrière tout ce que nous pouvons dire, il y a tout ce que nous devons taire.
On sort de la douleur comme on sort d'un antre obscur, toujours un peu surpris.
Sur la litière de la douleur on fait encore des envieux.
La douleur est comme la noblesse, elle n'accepte de comparaison qu'avec ses pairs.
Étrange effet de la douleur : je suis bien où j'étais mal, je suis mal où j'étais bien.
Chaque douleur que je supporte me laisse dans l'âme un orgueil inconscient dont mon humilité ne rougit pas.
Une grande douleur creuse dans l'âme un puits où toutes les eaux amères d'alentour viennent verser leur âcre tribut.
Souffrants, nous avons souvent changé de position dans notre lit de misère, la douleur n'a pas lâché prise.
Qu'elle est belle aux yeux du ciel, la douleur qui s'oublie pour la douleur d'un autre !
Apprécie ce que la douleur t'a laissé : quand le mal est passé, le mal est doux.
Puisque la douleur toujours victorieuse est notre lot, apprends l'art de la désarmer : et la transfigurant par la douceur pieuse qui fait d'elle un archange, on arrive à l'aimer.
Ce n'est pas la mort qui est violente, c'est la vie. La douleur entre avec nous au berceau, et elle ne nous quitte plus.
Réprimer l'élan du cœur, c'est mieux compter ses battements, la douleur pesée est plus noble que la douleur criée.
Douleur et noblesse : Cette homme est bassement heureux. Ne te hâte pas de le plaindre. Il n'a sans doute que ce qu'il mérite. La douleur choisit ses amants.
Sans apprentissage de la douleur, le bonheur n'est pas solide.
Ici-bas, la douleur à la douleur s'enchaîne, le jour succède au jour, et la peine à la peine.
Toi, tu es entré dans ton agonie le jour où tu es né, et le sceau de la douleur t'avait marqué au front dans le sein de ta mère. Viens, nous respecterons ta peine et nous tâcherons d'en alléger le poids.
La douleur qui nous fait passer la nuit en veille nous rend triste comme le pélican du désert.
Sainte douleur, feu purifiant, dévore l'esprit d'indépendance et de vanité jusqu'à la racine.
La douleur est un siècle, et la mort un moment.
La douleur qui se nourrit de douleur n'en devient que plus amère.
S'il y a courage à supporter la douleur, il y a faiblesse à lui rendre les armes, et à se tenir courbé sous son joug. Il vaut mieux l'épancher sur un cœur ami dont la parole sera pour elle un baume tempérant.