Les 26 pensées et citations sur bébé :
Tous les hommes naissent libres et égaux. C'est vrai. Enfin, c'est vrai pendant un moment. Les choses commencent à se gâter au bout d'une demi-heure. Le bébé riche a de plus beaux langes que le bébé pauvre. Le bébé riche fait une maladie : aussitôt trois professeurs de pédiatrie à la Faculté de médecine se penchent sur son berceau. Le bébé pauvre a des compensations. Il n'est jamais malade, et comme on ne se donne pas la peine de le bercer quand il crie, il prend le parti d'avoir bon caractère !
Le bébé riche est propre et sent bon. Il possède des hochets en argent. Sa nounou le berce dès qu'il se met à crier. Le bébé pauvre se guérit comme il peut. Dans la journée, sa mère qui travaille le confie à la crèche, où il braille en compagnie de quarante bébés pauvres dont il est incontestablement l'égal.
N'offrez plus sa première timbale en argent à un nouveau-né. Faites-lui plutôt cadeau d'un fonds de pension qui, soixante-cinq ans plus tard, lui assurera un troisième âge sans souci.
Ce bébé est Dieu, c'est l'évidence même !
L'homme vient au monde nu, disent les philosophes. Voilà justement à quoi il faut remédier. Chaque bébé français devrait, par le seul fait d'être né, et de l'être en France, recevoir automatiquement la grand-croix de tous nos ordres, avec obligation d'en porter les insignes sur ses langes.
Nouveau-né : Heureux individu sans passé ignorant qu'il a un avenir.
Joseph a toujours reproché à Marie d'avoir accouché juste le jour de Noël, sans lui laisser le temps de trouver une baby-sitter pour le réveillon du Jour de l'An.
Une chauve-souris en vol, on dirait un bébé cerf-volant qui cherche désespérément sa ficelle.
Ah ! la déception du nouveau-né qui, dans la salle d'accouchement, constate la vétusté du forceps.
Un bébé est un rayon de soleil, un vrai cadeau du ciel. Il ressemble à un ange, tout rempli d'innocence.
Les premières conversations de l'amour tiennent des petits pots de bébé.
Vous savez certainement qu'il y a une mère dans chaque maman ? Comment, vous ne le savez pas ? C'est très simple pourtant ! Fermez les yeux et imaginez une femme qui vient d'accoucher d'un bébé. Elle est partagée, comme divisée à l'intérieur, en deux parties : une partie maman et une partie mère. Quand le bébé sort de son ventre, qu'il « vient au monde » comme on dit, c'est la partie maman qui prend toute la place en elle et la partie mère qui se replie, qui devient toute petite. Mais la partie mère se réveillera en elle un peu plus tard, quand le bébé deviendra un petit enfant.
Quand un enfant est encore un bébé, les parents acceptent beaucoup de choses de sa part. Ce qui fait que durant presque trois ans, c'est la partie maman et papa qu'un enfant rencontre, la partie mère et père est encore endormie chez ses parents. Pourquoi ? Parce qu'on ne peut pas demander à un bébé de s'essuyer la bouche, de ne pas faire pipi au lit, de ne pas crier quand il a envie de crier.
Un bébé éclot d'abord de la graine plantée par les étoiles dans l'esprit des parents.
Si on peut avoir un appartement sans être propriétaire, ou un compagnon sans être une épouse, on ne peut pas avoir de bébé sans être mère. Et devenir mère, ou père, c'est changer d'identité, accepter qu'on ne sera plus jamais les mêmes. Le jour où on l'accepte du fond du cœur, où l'on consent à perdre une part de la sacro-sainte liberté à laquelle on était paradoxalement attaché, où l'on se sent prêt à une forme d'abandon de soi, plonger dans l'abîme de la parentalité permet de se retrouver à un autre niveau, de mourir à un certain plan pour renaître à un autre.
À l'instant où le bébé naît, on sait d'un seul coup qu'on n'est plus la personne la plus importante au monde à nos propres yeux. On s'incline devant cette vie naissante et, en s'inclinant, on se grandit.
Les petits enfants sont de la joie errante parmi nous. Enfants ! riez, jouez, croissez. Vos fronts sont doux, et la faiblesse y met sa tremblante couronne ; l'épanouissement d'avril vous environne ; sans vous le jour est morne et le matin se tait ; enfants, chantez !
Un petit enfant est le regard vierge, il est la bouche rose ; on ne sait avec quel ange invisible il cause. N'avoir pas fait de mal, ô mystère profond ! Tout ce que les meilleurs font sur terre, ou défont, ne vaut pas le sourire ignorant et suprême de l'enfant qui regarde et s'étonne et nous aime.
L'enfant, qui n'a pas encore un an, a mille charmants petits gestes des anges du paradis.
Le bleu prophétique des yeux du nouveau-né cherche le visage comblé de fatigue de sa mère.
L'enfant nouveau-né a ses volontés, ses caprices, ses passions, et déjà il est accessible à l'envie et sensible à l'injustice.
Quéquette en juin, layette en mars.
L'enfant, ce sourire de bébé, qui s'épanouit toujours et sans cause, n'est-il pas le meilleur rajeunissement moral qu'on puisse avoir ?
Croyez-vous qu'un seul bébé accepterait de naître si on lui exposait ce qui l'attend ?
Les bébés ont quelque chose qui est comme fondé en sagesse, tels des Bouddhas.
Les bébés sont mes maîtres à penser, ils ne sont jamais tristes.