Les jolies citations sur bébé.

1 — Notre citation favorite sur les bébés :

La citation favorite Vous savez certainement qu'il y a une mère dans chaque maman ? Comment, vous ne le savez pas ? C'est très simple pourtant ! Fermez les yeux et imaginez une femme qui vient d'accoucher d'un bébé. Elle est partagée, comme divisée à l'intérieur, en deux parties : une partie maman et une partie mère. Quand le bébé sort de son ventre, qu'il « vient au monde » comme on dit, c'est la partie maman qui prend toute la place en elle et la partie mère qui se replie, qui devient toute petite. Mais la partie mère se réveillera en elle un peu plus tard, quand le bébé deviendra un petit enfant. (Jacques Salomé). Consultez aussi notre dictionnaire des citations et pensées sur la naissance ainsi qu'une collection des meilleures pensées sur les parents et leurs enfants.

2 — Les 31 citations et pensées sur bébé :

Quand la respiration tiède et humide de mon bébé effleure ma main qui le soutient. Alors je l'enferme douillettement dans ma robe relevée, je cache ses petits pieds sous les langes, et je contemple mon chéri. Je l'ai là, bien à moi, sur mes genoux. Pas un tressaillement de son être qui m'échappe et ne vibre en moi. Je sens au fond de mon cœur un miroir qui le reflète. Je le sens à la fois tout entier ; il est encore en moi. N'est-ce pas mon lait qui le nourrit, ma voix qui l'endort et le calme ; ma main qui l'habille et le caresse, le rassure et le soutient ? Et le sentiment que je suis tout pour lui ajoute encore un charme de délicieuse protection au bonheur de l'avoir mis au monde.

Gustave Droz - Monsieur, madame et bébé (1866)

Sais-tu le moment délicieux ? C'est celui où, après avoir fait son repas du soir, s'être gorgé de lait comme un petit chat gourmand, mon bébé s'endort, les joues roses, sur mon bras qui le berce. Ses membres s'affaissent lentement, sa tête se penche sur ma poitrine, ses yeux se ferment, tandis que sa bouche entr'ouverte répète encore les mouvements réguliers qu'il faisait tout à l'heure en tétant.

Gustave Droz - Monsieur, madame et bébé (1866)

Notre bébé n'a que trois cheveux, comme Cadet Roussel. Mais quels amours de cheveux que ces trois fils d'or qui frisent sur sa jolie nuque, au-dessus du sillon rose où la peau est si fraîche et si fine que nos baisers vont s'y loger d'eux-mêmes ! Il y a dans tout son petit corps un parfum de bébé qui me fait bondir le cœur. Quels sont donc les liens invisibles qui nous unissent à nos enfants ? Est-ce donc une parcelle de notre âme, une portion de notre vie qui les anime et les fait vivre ? Il faut qu'il y ait de cela, car je lis dans les brouillards de sa petite pensée. Je devine ses désirs, je sais quand il a froid, je prévois s'il a faim.

Gustave Droz - Monsieur, madame et bébé (1866)

Un petit enfant est le regard vierge, il est la bouche rose ; on ne sait avec quel ange invisible il cause. N'avoir pas fait de mal, ô mystère profond ! Tout ce que les meilleurs font sur terre, ou défont, ne vaut pas le sourire ignorant et suprême de l'enfant qui regarde et s'étonne et nous aime.

Victor Hugo - Le Pape (1878)

Quel travail immense ne font-ils pas en quelques mois, les bébés et les jeunes enfants ! Percevoir les bruits, les classer entre eux, comprendre que certains de ces bruits sont des paroles et que ces paroles sont des pensées ; trouver à eux tout seuls le sens de toute chose, distinguer le vrai du faux, le réel de l'imaginaire ; corriger, par l'observation, les erreurs de leur imagination trop ardente ; débrouiller un chaos ; et, durant ce travail gigantesque : assouplir sa langue, fortifier ses petites jambes chancelantes, se faire homme, en un mot. Si jamais spectacle fut curieux et touchant, c'est celui de ce petit être allant à la conquête du monde. Il ne connaît encore ni la crainte ni le doute, et ouvre son cœur tout grand. Il y a du Don Quichotte dans le bébé. Il est comique comme le grand chevalier, mais il en a aussi les côtés sublimes.

Gustave Droz - Monsieur, madame et bébé (1866)

Le bébé n'est pas un être incomplet, une ébauche inachevée, c'est un petit homme. Observez-le de près, suivez chacun de ses mouvements ; ils vous révéleront une marche logique dans les idées, une merveilleuse puissance d'imagination, qu'on ne retrouvera à aucun âge de la vie. Il y a plus de poésie vraie dans la cervelle de ces chers amours que dans vingt poèmes épiques. Ils sont étonnés et inhabiles ; mais rien n'égale la sève de ces esprits tout neufs, frais, naïfs, sensibles aux moindres impressions et se frayant une route au milieu de l'inconnu.

Gustave Droz - Monsieur, madame et bébé (1866)

Bébé : Créature difforme à l'âge, au sexe et à la condition indéfinis, particulièrement remarquable par la violence des sympathies et antipathies qu'elle suscite chez les autres, bien que dénuées elle-même de sentiment ou d'émotion. Il y a eu des bébés célèbres : par exemple, le petit Moïse, dont l'aventure dans les roseaux inspira sans doute, sept siècles auparavant, les scribes égyptiens, qui en tirèrent l'histoire oiseuse de l'enfant Osiris sauvé des eaux sur une feuille de lotus flottante.

Ambrose Bierce - Le dictionnaire du diable (1911)

Tous les hommes naissent libres et égaux. C'est vrai. Enfin, c'est vrai pendant un moment. Les choses commencent à se gâter au bout d'une demi-heure. Le bébé riche a de plus beaux langes que le bébé pauvre. Le bébé riche fait une maladie : aussitôt trois professeurs de pédiatrie à la Faculté de médecine se penchent sur son berceau. Le bébé pauvre a des compensations. Il n'est jamais malade, et comme on ne se donne pas la peine de le bercer quand il crie, il prend le parti d'avoir bon caractère !

Jean Dutourd - Le fond et la forme (1958)

Le bébé riche est propre et sent bon. Il possède des hochets en argent. Sa nounou le berce dès qu'il se met à crier. Le bébé pauvre se guérit comme il peut. Dans la journée, sa mère qui travaille le confie à la crèche, où il braille en compagnie de quarante bébés pauvres dont il est incontestablement l'égal.

Jean Dutourd - Le fond et la forme (1958)

N'offrez plus sa première timbale en argent à un nouveau-né. Faites-lui plutôt cadeau d'un fonds de pension qui, soixante-cinq ans plus tard, lui assurera un troisième âge sans souci.

Philippe Bouvard - Mille et une pensées (2005)

Ce bébé est Dieu, c'est l'évidence même !

Jean Dutourd - Le crépuscule des loups (1971)

L'homme vient au monde nu, disent les philosophes. Voilà justement à quoi il faut remédier. Chaque bébé français devrait, par le seul fait d'être né, et de l'être en France, recevoir automatiquement la grand-croix de tous nos ordres, avec obligation d'en porter les insignes sur ses langes.

Jean Dutourd - De la France considérée comme une maladie (1982)

Nouveau-né : Heureux individu sans passé ignorant qu'il a un avenir.

Grégoire Lacroix - Le bictionnaire de Grégoire (2015)

Joseph a toujours reproché à Marie d'avoir accouché juste le jour de Noël, sans lui laisser le temps de trouver une baby-sitter pour le réveillon du Jour de l'An.

Grégoire Lacroix - Les euphorismes de Grégoire (2006)

Une chauve-souris en vol, on dirait un bébé cerf-volant qui cherche désespérément sa ficelle.

Grégoire Lacroix - Les euphorismes de Grégoire, Tome 3 (2017)

Ah ! la déception du nouveau-né qui, dans la salle d'accouchement, constate la vétusté du forceps.

Philippe Bouvard - Mes dernières pensées sont pour vous (2017)

Un bébé est un rayon de soleil, un vrai cadeau du ciel. Il ressemble à un ange, tout rempli d'innocence.

Jean-Claude Brinette - Un tout petit bébé (sans date)

Les premières conversations de l'amour tiennent des petits pots de bébé.

Daniel Pennac - Monsieur Malaussène (1995)

Quand un enfant est encore un bébé, les parents acceptent beaucoup de choses de sa part. Ce qui fait que durant presque trois ans, c'est la partie maman et papa qu'un enfant rencontre, la partie mère et père est encore endormie chez ses parents. Pourquoi ? Parce qu'on ne peut pas demander à un bébé de s'essuyer la bouche, de ne pas faire pipi au lit, de ne pas crier quand il a envie de crier.

Jacques Salomé - Les contes des petits riens et de tous les possibles (2014)

Un bébé éclot d'abord de la graine plantée par les étoiles dans l'esprit des parents.

Réjane Éreau - Un bébé, enfin ! (2016)

Si on peut avoir un appartement sans être propriétaire, ou un compagnon sans être une épouse, on ne peut pas avoir de bébé sans être mère. Et devenir mère, ou père, c'est changer d'identité, accepter qu'on ne sera plus jamais les mêmes. Le jour où on l'accepte du fond du cœur, où l'on consent à perdre une part de la sacro-sainte liberté à laquelle on était paradoxalement attaché, où l'on se sent prêt à une forme d'abandon de soi, plonger dans l'abîme de la parentalité permet de se retrouver à un autre niveau, de mourir à un certain plan pour renaître à un autre.

Laurent Gounelle - Préface du livre Un bébé, enfin ! (2016)

À l'instant où le bébé naît, on sait d'un seul coup qu'on n'est plus la personne la plus importante au monde à nos propres yeux. On s'incline devant cette vie naissante et, en s'inclinant, on se grandit.

Laurent Gounelle - Préface du livre Un bébé, enfin ! (2016)

Les petits enfants sont de la joie errante parmi nous. Enfants ! riez, jouez, croissez. Vos fronts sont doux, et la faiblesse y met sa tremblante couronne ; l'épanouissement d'avril vous environne ; sans vous le jour est morne et le matin se tait ; enfants, chantez !

Victor Hugo - Le Pape (1878)

Mon époux est vraiment un bon papa. Il tient notre bébé avec une gaucherie si gracieuse ; il met tant d'efforts pour soulever ce petit être ! Lorsqu'il me l'apporte, caché dans les couvertures, il marche à petits pas lents et prudents. On dirait que le sol va s'effondrer sous lui. Puis il place le trésor dans mon lit, tout près, tout près, sur un bel oreiller festonné. On le pare, on l'installe, et si, après bien des efforts, nous arrivons à le faire sourire, ce sont des joies sans fin. Souvent, mon mari et moi, nous restons devant ce petit être, la tête appuyée dans nos mains. Nous suivons en silence les mouvements incertains et charmants de cette menotte aux ongles roses qui s'agite sur la soie, et nous trouvons dans cette contemplation commune un charme si profond de bonheur et de calme qu'il faut un événement pour nous en arracher. Ce sont, sur la forme de son front et la couleur de ses yeux, des discussions à mourir de rire, qui se terminent toujours par des projets d'avenir, bien fous sans doute, mais si charmants à faire !

Gustave Droz - Monsieur, madame et bébé (1866)

L'enfant, qui n'a pas encore un an, a mille charmants petits gestes des anges du paradis.

Victor Hugo - Notre-Dame de Paris (1831)

Le bleu prophétique des yeux du nouveau-né cherche le visage comblé de fatigue de sa mère.

Christian Bobin - Un assassin blanc comme neige (2011)

L'enfant nouveau-né a ses volontés, ses caprices, ses passions, et déjà il est accessible à l'envie et sensible à l'injustice.

Nicolas Massias - Le rapport de la nature à l'homme (1823)

L'enfant, ce sourire de bébé, qui s'épanouit toujours et sans cause, n'est-il pas le meilleur rajeunissement moral qu'on puisse avoir ?

Alphonse Daudet - Les femmes d'artistes (1874)

Croyez-vous qu'un seul bébé accepterait de naître si on lui exposait ce qui l'attend ?

Pascal Bruckner - Le divin enfant (1992)

Les bébés ont quelque chose qui est comme fondé en sagesse, tels des Bouddhas.

Christian Bobin - La lumière du monde (2001)

Les bébés sont mes maîtres à penser, ils ne sont jamais tristes.

Christian Bobin - La lumière du monde (2001)

3 — Les rubriques de citations et synonymes en rapport :

Les citations maman » Papa » Naître » Enfant » Maman / Fille » Maman / Fils » Papa / Enfant »

4 — Quelques poèmes et sonnets sur la naissance de bébé :

4.1 — De ma naissance si heureux.
4.2 — La naissance d'une princesse.
4.3 — Dans son berceau l'enfant sourit.
4.4 — Après neuf mois de voyage.
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