Les 31 pensées et citations sur le thème : Le père et ses enfants.
Un bon père de famille n'a pas de préférence d'un de ses enfants au préjudice d'autres.
Quand un homme aime avec un excès de passion ses enfants, soyez sûr qu'il n'est pas heureux.
Autrefois la distance était trop observée entre le père et les enfants, elle ne l'est point assez aujourd'hui. Autrefois le respect allait jusqu'à la crainte ; aujourd'hui l'intimité va jusqu'à la familiarité. Autrefois le fils appelait son père monsieur ; aujourd'hui le fils tutoie son père. Le père se fait l'ami du fils, et, trop souvent, le confident de ses faiblesses. Il y a exagération dans les deux sens. Toutefois, s'il fallait choisir, le premier serait préférable, parce qu'il a l'avantage de maintenir le respect dû au chef de la famille.
Le père s'obstine d'ordinaire à vouloir donner à la destinée de ses enfants ce qui a manqué à sa propre destinée ; c'est leur tailler sur sa mesure un bonheur qui risque fort de ne pas leur aller.
Le père qui porte des haillons rend ses enfants aveugles, mais le père qui porte la bourse verra ses enfants affectionnés.
Un enfant est une émanation de celle de son père.
Les défauts des pères ne doivent jamais être imputés aux enfants.
Le meilleur héritage et le plus riche patrimoine qu'un père puisse laisser à ses enfants, c'est la gloire de ses vertus et de ses belles actions ; souiller cette gloire est une impiété et un sacrilège.
Il est doux à tout père d'avoir des enfants qui le dépassent en sagesse.
La raison du père de famille est le meilleur gardien qu'ait une jeune fille.
Heureux qui, entre sa femme et ses enfants, dans le sein de la paix voit écouler ses ans.
Un père tyrannique fera que, pendant longtemps, ses enfants et surtout ses filles se représenteront le mariage comme un esclavage à redouter.
Il est si naturel à l'homme de s'attacher à ses enfants, que si la vieillesse arrive sans que nous ayons été pères, nous nous sentons nus et abandonnés dans ce monde ; il nous semble alors que nous l'avons traversé en vain ; la mort n'a plus de consolation ; l'affection la plus vive, l'amour lui-même ne sauraient remplacer un fils au chevet d'un mourant.
Le père aime dans ses enfants les desseins qu'il forme pour eux et par eux. La mère, moins portée aux abstractions, chérit tout simplement leurs caresses. Chacun ainsi reste fidèle à sa vocation ; l'homme prépare au dehors l'incertain avenir ; la femme retient ou ramène au foyer, par le doux attrait de sa tendresse toujours présente.
Les pères trop complaisants font les enfants ingrats.
Quand mon père est fâché avec moi, je ne suis plus que la fille de ma mère.
Une obéissance sans réserve, voilà ce qu'exige un père de ses enfants.
Rien de plus heureux pour un père que de voir, chez ses enfants, la sagesse couronnée par le succès.
Sans l'amour de ses enfants, quel mortel voudrait être père ?
Un père n'est pas père sans enfant ; à eux deux ils forment un être commun.
Un bon père a toujours sous les yeux ses enfants.
Un enfant d'un jour n'est pas moins homme que son père.
Un père n'a pas le droit d'aimer l'un de ses enfants plus que les autres.
Pères, de vos enfants, ne forcez point les voeux : le Ciel vous les donna, mais pour les rendre heureux.
Le soi d'un enfant, c'est l'être du père.
Il n'y a de jolis enfants que ceux dont on est le père.
La négligence d'un père de famille a plus ruiné d'enfants que la dissipation.
On ne sépare point un père de son enfant.
L'enfant sage est la joie de son père ; l'homme insensé méprise sa mère.
Peu d'enfants ressemblent à leurs pères ; pires sont la plupart, peu deviennent meilleurs.
Qui honore son père trouvera sa joie dans ses enfants qui l'honoreront aussi à son tour.