La honte, bien ménagée, obtient une considération bâtarde,disait William Shakespeare. Un éducateur et philosophe chinois, Confucius, a écrit :
Ô honte de ce siècle ! où trouver en ce monde un homme qui soit pour lui-même un censeur sévère, un témoin, un accusateur, un juge ; un homme qui reconnaisse sa faute, son erreur, qui s'appelle lui-même au tribunal de sa conscience, qui s'avoue coupable, et qui se punisse lui-même ?
La honte accompagne la pauvreté, et la confiance la richesse.
La honte commence où le danger expire.
La honte n'est pas de saison quand on est dans le besoin.
Rien n'est désespéré, quand l'âme est encore prompte, à sentir vivement l'aiguillon de la honte.
La honte est la peine de l'amour-propre, comme le triomphe en est la jouissance.
Il n'est nulle honte à être un « vieux cochon », mais beaucoup de ridicule à être un vieil imbécile.
Quand c'est l'homme qui est pris en faute, le monde pardonne ; quand c'est la femme, il y a un rejaillissement de honte sur la famille.
Il n'y a de véritable tristesse que dans la honte ; la honte seule est triste.
La honte est dans la fuite, non dans la défaite.
La honte, ce tyran des âmes nobles, n'habite qu'avec les hommes ; fuyons-les !
Supériorité, pour une femme, que de savoir rougir sans avoir honte et, pour un homme, honte sans rougir.
La honte, ça passe quand la vie est longue.
Honte suprême ! l'homme se lasse d'aimer.
Être un homme, c'est connaître la honte en face d'une misère.
La honte suit toujours un lâche désespoir.
La honte est un de ces malheurs qui ne réparent point les regrets ni les pleurs.
La misère n'est pas la sœur de la honte.
La honte suit de près les courages timides.
Sachons-le bien, la honte est la meilleure tombe.
La honte est de rougir d'un noble sentiment.
Que de fausses hontes ont abouti à un faux pas !
Bonne honte sort de danger.
Il n'est pas agréable de rougir devant ses valets.
La honte de ton parent est ta honte?