À en juger par ses actes, Dieu ne hait pas le péché autant que les curés le disent ; il s'est avisé très tôt que le mélange du mal et du bien était le ciment du monde, de son monde qu'il avait créé avec amour, que le péché, en détruisant la perfection, avait ajouté quelque chose au monde, dont on n'ose pas dire qu'il ne l'avait pas prévu, puisqu'il existe dans la simultanéité de toutes choses, mais qu'il avait peut-être méconnu et dont l'homme, à la longue, lui a prouvé la nécessité.