La beauté, ou la laideur, est dans l'œil qui regarde.
Il a une épouse moche comme cent culs de vieillardes, et plus acariâtre qu'un tonneau de vinaigre.
Ta laideur fascinante se mue en un mystère bestial, c'est très excitant.
Rien ne pare une femme qui aime comme le sentiment religieux, il ajoute à la beauté, et embellirait la laideur si une femme qui aime pouvait être laide.
Qui se sent une imperfection et une laideur est gêné toute sa vie. Cela ôte le naturel, la confiance, la simplicité, l'abandon. Dès lors, gare aux petites manières, aux affectations pincées, à la fausse noblesse des attitudes et des goûts. Un défaut corporel produit ainsi plusieurs défauts de l'âme.
Quand l'homme se néglige trop dans ses gestes, son attitude, sa parure, le gorille et le chimpanzé reparaissent en lui, la laideur le marque de son sceau, le servage animal redevient visible.
La beauté ou la laideur extérieure de l'homme est au fond indifférente à la femme, c'est l'expression de son caractère dans sa physionomie, son geste, ses paroles, qui l'attire ou la repousse.
Celui qui aime la laideur n'est pas fort loin d'aimer le vice : quiconque est insensible à la beauté peut bien méconnaître la vertu. Le mauvais goût et le vice marchant toujours ensemble, le premier n'est que l'expression du deuxième, comme la parole rend la pensée.
Le sublime console des laideurs de la vie vulgaire au-dessus de laquelle il nous faut planer.
Il est des défauts aimables comme il est des laideurs qui font fortune.
Les ravages du temps, la laideur qu'ils impriment à nos traits, nous aident beaucoup à mourir.
La beauté est une ; seule la laideur est multiple.
Il n'y a pas de laideur pour les intimes.
Le bonheur efface la laideur et même fait la beauté de la beauté. Il faut, pour en douter, n'avoir jamais vu poindre les roses de l'amour sur les joues d'une jeune fille.
La laideur est une douleur qu'une femme conserve toute sa vie.
On peut être beau de laideur et laid de beauté ; spirituel de bêtise et bête d'esprit ; fou de sagesse et sage de folie : les extrêmes se touchent et se valent.
Le vice éhonté, c'est la laideur sans voile.
Le grand malheur de la laideur, c'est qu'elle éteint et qu'elle ensevelit le mérite des femmes.
La laideur de l'homme, c'est la laideur des vêtements.
La laideur est supérieure à la beauté en ceci qu'elle dure.
Il est des femmes pour qui la vieillesse est une sorte de laideur relative qui amène de singuliers changements dans leur cœur ou dans leur esprit. Suivant qu'elles savent ou ne savent pas s'accommoder de ce nouvel état, il n'est pas rare de voir devenir méchantes avec l'âge des femmes qui ne l'avaient jamais été, et spirituelles des femmes qui, s'étant contentées jusque-là d'être jolies, n'avaient jamais songé à avoir de l'esprit.
Il y a un âge où la laideur passe comme le reste. C'est l'âge où les femmes qui ont été jolies cessent de l'être, et où celles qui ont été laides commencent à oser dire qu'elles ont été jolies. Bien peu se refusent cette innocente satisfaction quand la quarantaine leur arrive.
La plupart des femmes laides manquent de goût, elles s'habillent comme n'importe comment, elles aiment le rouge, les couleurs discordantes, les assemblages impossibles. Il semble qu'il soit plus facile à la beauté d'être modeste qu'à la laideur.
La laideur d'une femme est la meilleure garantie que nous puissions avoir de sa chasteté.
La laideur ne fait que s'enlaidir par l'impertinence.
La modestie a de grands avantages, elle augmente la beauté, et sert de voile à la laideur.
La modestie augmente la beauté des femmes, et sert de voile à la laideur.
La laideur est une douleur qu'une femme conserve toute la vie.
Le plus souvent, les laides et les laids se marient entre eux : c'est comme s'ils multipliaient leur laideur par deux.
La pire de nos laideurs, c'est la mauvaise foi.
La laideur est moins l'antonyme de la beauté qu'une de ses métamorphoses possibles.
Entre la beauté et la laideur, il n'y a souvent qu'un point presque imperceptible.
La dot à la laideur prête bien des appâts.
Le meilleur préservatif, c'est la laideur.
Savoir porter la laideur est un grand art chez une femme ; c'est plus qu'un art, c'est une vertu.
La laideur a besoin d'être bien portée.
La laideur n'est pas un vice, c'est une tare.
Les femmes devraient militer pour qu'on leur accorde comme aux hommes le droit à la laideur.
L'or même à la laideur donne un teint de beauté ; mais tout devient affreux avec la pauvreté.