Toujours il y a eu des chastes et des luxurieux. Ces derniers n'ont jamais manqué d'objets pour satisfaire leurs appétits. Les gens portés à l'amour se reconnaissent entre eux sans qu'il soit besoin de paroles et s'accommodent fort bien dans le secret.
Les grandes scènes, les larmes, les violences en paroles et en gestes après un adultère (ou quelque chose qui y ressemble) ont une issue si banale, si classique, qu'on ose à peine le mentionner. Ces crises, dans lesquelles il n'est question que de jalousie, c'est-à-dire d'amour, échauffent le corps autant que l'esprit. Les sept péchés capitaux se tiennent secrètement par la main, mais c'est entre la colère et la luxure qu'il y a le plus de correspondances, l'une appelant l'autre, ou menant vers elle par des voies souterraines.
L'amour doit à la luxure de devenir parfois une discipline sportive.
Les yeux de la luxure ont des joies secrètes.
L'amour est tout vérité ; la luxure est pleine de mensonges perfides.
La plus chère sœur de la luxure est la paresse.
Le véritable amour est composé des désirs unis à l'amitié, séparé d'elle il n'est que luxure.
Le vice, la luxure, s'enveloppent souvent du voile de la modestie.
Aujourd'hui, on ne fornique plus mais on trompe, on ne commet plus le péché de luxure, on trahit.
L'amour n'est jamais écœuré ; la luxure meurt de gloutonnerie.
Luxure : 1 + 1 = 69.
L'enfant, c'est le fruit du péché, le prix de la luxure.