Satisfaire ses vices en cachette, c'est donner au vice un piquant dont il a besoin,disait Alexis Chavanne. Un éditeur et écrivain français, Pierre-Jules Stahl, a écrit :
Les vices se dissimulent de façon qu'on croirait qu'ils n'existent plus, tandis qu'ils ne font la plupart du temps que changer ou se cacher plus habilement.
Les vices contre nature sont si honteux et dégradants qu'on rougit à les concevoir et répugne à en parler, la bête n'est jamais tombée si bas.
En croyant s'émanciper, les femmes ne font qu'ajouter les vices de l'homme à leurs propres vices.
L'homme pauvre et fier (il y en a tant dans les classes libérales !) n'a pas même le droit d'avoir des vices, n'en ayant les moyens. Malheur à lui s'il déborde d'énergies vitales ! Il lui faudra mettre l'éteignoir là-dessus, et se traîner en frémissant dans le sentier de la vertu !
II y a des natures où tout est mesquin, l'intelligence, le cœur, les défauts et les vices eux-mêmes.
On sait mieux cacher ses vices que ses défauts.
Dans le monde il est moins désavantageux d'avoir des vices que des ridicules.
Sur toutes les tombes, on ne voit que l'énumération des vertus du défunt, presque sur toutes les mêmes. C'est que les pierres tumulaires sont trop petites. Si on voulait y inscrire les vices de chacun, il faudrait une colonne montant jusqu'au ciel.
Malheur à la nation où les jeunes gens ont déjà les vices des vieillards, et où ceux-ci retiennent encore tous les travers de la jeunesse.
Chaque siècle a ses travers, les vices sont les mêmes dans tous les temps.
Les vices de nos voisins nous font trouver les nôtres plus légers, comme leurs maux nous rendent nos maux plus supportables.
Les vices forment une chaîne dont le premier anneau est l'égoïsme.
Pour ne pas exclure les vices, on les revêt d'un nom honnête.
La presse vit des défauts, des vices, des passions du peuple, et les lui rend en nature.
S'éloigner des hommes est le garant le plus sûr de l'éloignement des vices.
On peut, heureusement, être bon patriote sans avoir les vices de son pays, et bon fils sans avoir les défauts de sa mère.
Nous endormons notre conscience sur nos vices ; nous la trompons sur nos défauts.
La laideur est la traduction physique des vices de l'âme.
Il y a une extrême différence entre les vices de l'âme et les maladies du corps. Les maladies sont des maux qu'on souffre et qu'on ne fait pas ; on n'en est point coupable, on est à plaindre. Mais, pour les vices, ils sont volontaires, ils rendent la volonté coupable. Ce ne sont pas des maux qu'on souffre ; ce sont des maux qu'on fait. Ces maux méritent de l'indignation et du châtiment, et non pas de la pitié.
Tous les vices traînent après eux leur genre de punition. Le tyran qui se fait craindre, tremble à chaque instant pour lui-même ; le père qui ne réprime pas le désordre de sa maison, est puni par l'inconduite de ses enfants ; la coquetterie d'une mère passe dans le sang de sa fille, et sa honte future rejaillira sur elle ; celui qui trompe les hommes n'échappe point à sa conscience, et ses remords sont ses bourreaux.
Le mal est sans remède quand les vices se sont changés en mœurs.
Les mœurs et les usages d'une nation qui reposent sur de certains vices sont ineffaçables.
L'ignorance de soi-même est la source de tous les vices.
De tous les vices, la sagesse est encore le plus agréable.
Il est un âge où une femme pardonne des vices à qui lui épargne des contrariétés, et où elle prend des contrariétés pour des malheurs.
De tous les vices, celui qu'on pardonne le moins à un homme dans la société, c'est l'orgueil.
On devrait mettre un grelot à ses vices comme à ses chevaux, pour prévenir les passants.
Jeune, tes vices sont des défauts ; vieux, tes défauts sont des vices.
Il est des vices qui préservent d'autres vices.
Les vices sont le partage de l'oisiveté, et la moindre occupation suffit pour rendre notre cœur inaccessible à la plupart d'entre eux.
Les petits vices paraissent à travers les haillons de la misère, mais la fourrure et la robe de soie cachent tout. Donnez au vice un bouclier d'or, et le glaive de la justice viendra s'y briser sans l'entamer, mais couvrez son bouclier de haillons, un pygmée va le percer avec une faible paille.
L'opulence souvent déguise bien des vices.
Lorsqu'on a banni les vices de son cœur, la mort n'a plus rien d'effrayant.
Il en est des vices qui nous entourent comme des arbres qui bordent la route, ils font mieux ressortir le droit chemin.
Plaignez celui qui est en bulle aux ennuyeux, mais évitez celui qui, lorsqu'il est seul, s'ennuie. S'il n'est pas vicieux, il a le germe de tous les vices.
Il est bon de mortifier la chair pour nous guérir de nos vices, mais il est surtout nécessaire de purifier nos cœurs et nos affections.
Les vices et les caractères des hommes sont aussi variés que leurs professions.
L'ignorance est mère de tous les vices.
Il y aura des vices, tant qu'il y aura des hommes.
Comme les vers dévorent un cadavre, les vices dévorent l'homme.
Moins on s'occupe des vices et des travers des hommes, plus l'existence est douce.
Il y a des vices qui ne tiennent à nous que par d'autres, et qui, en ôtant le tronc, s'emportent comme des branches.
Parlez des vices, mais épargnez les personnes.
Vouloir entreprendre de corriger les vices d'autrui est une folie, comme de s'en affecter trop vivement : il faut se borner à n'en point avoir soi-même, et du reste à prendre le temps comme il vient, et les hommes pour ce qu'ils valent.
La caresse est mère de tous les vices.
Faites la guerre aux vices, et non pas aux hommes.
Tous les vices chéris s'accueillent avec soin !
L'oisiveté est la mère de tous les vices.
La paresse est la mère de tous les vices.
La paresse est de tous les vices le plus niais ; elle ne mène qu'à l'ígnorance.
Les vices haut placés, d'autant plus apparents, quelque petits qu'ils soient sont toujours les plus grands.
La pauvreté est la mère de tous les vices.
L'homme qui a des vices s'y abandonne aisément.
Garde des vices qui te sont utiles, mais n'en aie ni le ton ni les apparences, qui te rendraient ridicule.
Il faut peut-être entendre par démocratie les vices de quelques-uns à la portée du plus grand nombre.
L'ivresse ne crée pas les vices, elle les fait éclater au grand jour.
Nous avons deux grands vices à combattre et à détruire : L'orgueil et la volupté.
De tous les vices, la vanité est décidément le plus ridicule !
Les vices des maîtres sont la fortune des valets.
Les plus grandes âmes sont capables des plus grands vices.
La mère des vices lugubres, c'est la colère.
La pauvreté est souvent la mère de tous les vices.
Mieux vaut d'avoir tous les vices que de n'en avoir aucun.
Dans ce petit monde, les vices se développent par contagion ou par sympathie.
Le mal qui nous vient des vices qui sont nôtres est pire que le mal que nous font ceux des autres.
Prudence est mère de tous les vices.
Les vices sont souvent des habitudes plutôt que des passions.
Quand on parle des vices d'un homme, si on vous dit : " Tout le monde le dit " ne le croyez pas.
L'avarice est la mère de tous les vices?