Le récit d'une bonne action rafraîchit le sang.
Il y a entre la vaillance et le goût du sang exactement le même rapport qu'entre l'amour et la débauche.
Rien ne rafraîchit le sang comme la conscience d'une bonne action que l'on a faite.
L'Anglais est un animal à sang froid, il arrive tout de suite avant le poisson.
Des meurtres par milliers s'appellent la victoire, c'est en lettres de sang que l'on écrit la gloire.
La voix du sang parle bien haut, elle nous rappelle les joies de la maison paternelle ; on aime toujours à s'en entretenir ; et ces épanchements fortifient de temps à autre l'amour fraternel, et resserrent les liens de la famille : souvent les fils de nos frères sont comme nos propres fils, bien souvent encore la dernière main consolatrice qui vient essuyer nos larmes est la main d'une sœur.
L'amour fraternel c'est l'amitié du sang. Née au berceau, cette affection croît et se développe sous le toit paternel, au milieu des jeux et des ris folâtres, mûrit au sein des mêmes études et des mêmes travaux, et vit encore au milieu du monde bien que les frères et les sœurs se trouvent séparés dans des conditions différentes.
Le flambeau de la discorde ne s'éteint que dans les larmes et le sang.
On pardonne quelquefois à celui qui verse le sang, jamais à celui qui en reçoit le prix.
Les liens du sang sont les plus précieux des liens.
Je crois au sang dans les veines plus que je ne crois aux privilèges du sang.
La beauté est une enchanteresse, et la bonne foi qui s'expose à ses charmes se dissout en sang.
La jeunesse est un bouillon de sang plus dangereux qu'une fièvre ardente.
Qui fait couler le sang de son frère est maudit sur la terre et maudit au ciel.
Les liens du sang ne forment pas toujours ceux de l'amitié, et ne prévalent jamais contre l'ambition.
Toutes les gloires se résument en des flots de sang, d'encre ou de fumée.
Ne trame point de ruses, ne trempe point tes mains dans le sang.
La félicité publique est impossible dans le pays où de nombreuses classes d'hommes oisifs et puissants sont accoutumés, depuis des siècles, à vivre de la sueur et du sang des peuples.
Il n'y a pas de science ou de vertu qui vaille une goutte de sang.
L'identité de sang et la ressemblance de beaucoup d'habitudes entre frères et sœurs engendrent naturellement une forte sympathie, et pour la détruire, il ne faut rien moins qu'un horrible égoïsme.
Celui qui verse le sang de son frère est maudit sur la terre et maudit au ciel.
L'âme se nourrit du sang, et les paroles sont les souffles de l'âme.
La noblesse du sang donne ordinairement celle des sentiments.
Quand le sang parle, les parents devraient être amis.
Ton sang et mon sang ne sont autres que la sève qui nourrit l'arbre des cieux.
Une chose facile à avoir en décembre, c'est du sang-froid.
Chaque goutte de notre sang est achetée de la terre au prix d'une vertu.
Il faudrait savoir donner ses sueurs comme on donne son sang.
Plus noble est votre sang, plus haut est votre rang.
Les dépenses de sang innocent sont des dettes.
Le sang d'un peuple libre enfante des héros !
Le sang d'un homme est toujours précieux.
Le sang noble est un accident de la fortune, les actions nobles caractérisent les grands.
Toute l'eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang intellectuelle.
Mépriser les souffrances du cœur ne veut pas dire ne pas souffrir, mais garder son sang-froid dans la souffrance.
Le sang-froid est le produit de la force morale.
L'horreur du sang est un des caractères distinctifs d'une âme bien née.