Le lait c'est le sang chaste et inviolable que la maternité fait jaillir.
Citation de Augusta Amiel-Lapeyre ; Les pensées sauvages (1909)
Le lait c'est le sang chaste et inviolable que la maternité fait jaillir.
Il faut au jeune sang peu de chaleur pour bouillir.
Vivre c'est déperdre son sang, ses forces, ses affections, ses illusions, ses espérances.
Quand l'enjeu est de sauver son âme, on ne doit rien prendre en compte, pas même une amitié deux fois séculaire et soudée dans le sang.
Le plus décourageant dans les gouvernements démocratiques, c'est qu'ils sont composés de petites gens timorées, qui ne veulent pas avoir de sang sur la conscience. Ils déguisent cette pusillanimité sous de belles attitudes en expliquant qu'il ne faut pas répondre à la violence par la violence, parce que cela fait le jeu de la barbarie.
Le chemin du ciel est inondé de larmes et de sang, embarrassé de ruines et de cadavres, amoncelés par le fanatisme.
Les sanglantes exécutions de la justice n'éteignent pas la soif du sang dans les scélérats, elles l'excitent.
On achète avec de l'argent ce qu'autrefois on achetait avec son sang (c'est-à-dire avec son temps, son énergie, sa persévérance, son sens du devoir, etc.)
Les caresses des tyrans sont dangereuses comme celles des lions, qui, en léchant, se mettent en goût du sang.
Le principal succès des méchants est de nous ôter la paix et le sang-froid.
L'amour est frère de la mort, il sait boire à la coupe de sang.
Sang : Liquide moitié physiologique, moitié symbolique.
Les rhésus sanguins appartenant au groupe électrogène sanguinaire indépendant ne sont pas avalisés par la banque du sang.
Dans l'intérêt de la sécurité routière hématologique, j'estime et trouve, et réciproquement, que les excès de vitesse de sédimentation doivent être sévèrement réprimés par les agents pathogènes de la police sanguine.
Rien ne rafraîchit plus le sang que le souvenir d'une sottise qu'on n'a pas dite.
À quel âge sait-on que le temps est aussi précieux que le sang, et que le perdre, c'est répandre sa vie tout aussi bien que si l'on s'ouvrait les veines ?
Le récit d'une bonne action rafraîchit le sang.
La loi qui fait couler le sang familiarise avec le sang ; l'échafaud est l'école de l'assassin, comme les boucheries sont l'école des bourreaux.
Il y a entre la vaillance et le goût du sang exactement le même rapport qu'entre l'amour et la débauche.
Rien ne rafraîchit le sang comme la conscience d'une bonne action que l'on a faite.
L'Anglais est un animal à sang froid, il arrive tout de suite avant le poisson.
Des meurtres par milliers s'appellent la victoire, c'est en lettres de sang que l'on écrit la gloire.
La voix du sang parle bien haut, elle nous rappelle les joies de la maison paternelle ; on aime toujours à s'en entretenir ; et ces épanchements fortifient de temps à autre l'amour fraternel, et resserrent les liens de la famille : souvent les fils de nos frères sont comme nos propres fils, bien souvent encore la dernière main consolatrice qui vient essuyer nos larmes est la main d'une sœur.
L'amour fraternel c'est l'amitié du sang. Née au berceau, cette affection croît et se développe sous le toit paternel, au milieu des jeux et des ris folâtres, mûrit au sein des mêmes études et des mêmes travaux, et vit encore au milieu du monde bien que les frères et les sœurs se trouvent séparés dans des conditions différentes.
Le flambeau de la discorde ne s'éteint que dans les larmes et le sang.
On pardonne quelquefois à celui qui verse le sang, jamais à celui qui en reçoit le prix.
Les liens du sang sont les plus précieux des liens.
Je crois au sang dans les veines plus que je ne crois aux privilèges du sang.