Les citations sur alcoolisme.

Un grand médecin européen disait : Si le secret professionnel et l'honneur des familles le permettaient, sur plus de la moitié des tombes, on devrait y graver : Tué par l'alcool !

Dans le combat contre l'alcoolisme il faut une ardeur, une patience que rien ne rebute, que rien ne décourage. L'homme est pauvre en espérances, en compassion, en sympathie, en dévouement. Mais dans le cœur de la femme, il y a des richesses inépuisables. Mesdames, ne les laissez pas se perdre. Aidez-nous à fortifier, à élever les cœurs. Aidez-nous à mettre un frein au vice hideux qui menace de causer notre ruine. Aidez-nous à le faire disparaître.

Le buveur lègue à ses propres enfants un sang vicié, corrompu ; et du peuple le plus sain, le plus viril, l'alcoolisme fera fatalement un peuple de dégénérés, de rachitiques, un peuple de détraqués.

L'alcool est un poison qui fait lentement mais infailliblement son œuvre de mort dans l'organisme humain.

Que de foyers ruinés avec l'alcool, désolés, déshonorés ! que de talents perdus ! quelle consommation de vies, de jeunesse et de forces ! De ce vice hideux qui prive l'homme de son intelligence, de sa raison, de son cœur humain, la femme a souffert !

L'alcoolisme est le crime de tous les peuples, l'opprobre universel de la race humaine.

N'abandonnez jamais votre père ! Si faible, si coupable qu'il soit d’être alcoolique, ne voyez en lui que le plus à plaindre des malheureux.

L'alcool est au corps ce qu'un mauvais livre est à l'âme : il l'empoisonne.

L'homme qui boit pour se donner du courage est un alcoolique qui prend du poison pour se guérir.

Combien qui, altérés d'idéal dans leur jeunesse, sont, sur leurs vieux jours, tout simplement altérés d'alcool !

L'alcool prête aux visages jeunes ou vieux une sorte d'éclat, une animation étrange, d'où l'âme est absente. Ils sont vidés de toute substance spirituelle, en apparence du moins ; car l'âme demeure, tout de même, garrottée au plus secret de ces êtres, bâillonnée.

L'alcool, ce fléau, est l'un des grands responsables de cette dégénérescence dont tant d'enfants sont les victimes. Sur ce sujet, si chacun de nous s'examinait, il trouverait peut-être des raisons de se frapper la poitrine, car il ne suffit pas de n'être pas alcoolique soi-même.

Pas de tabac, pas d'alcool, pas de café ; des viandes blanches à midi, pas de viande le soir, et vous vivrez un siècle... voilà !

L'alcool possède le privilège d'ensorceler l'esprit le plus lucide. Grâce à lui, le mur bétonné de l'isolement semble un mur de papier que les acteurs déchirent selon leur fantaisie, car l'alcool dispose tout sur un plan théâtral intime. Illusion généreuse et qui tue d'autant plus sûrement.

L'alcool est la morphine du pauvre.

L'alcoolisme est la cause de toutes les maladies modernes.

Il en est de l'ivrognerie comme de la délinquance, la prévention vaudrait mieux que la répression. Mais, pour prévenir quelque chose, il faut en rechercher les causes. Quelle est la cause de l'alcoolisme ? Il se pourrait que ce fût le désespoir !

L'alcoolisme est le fléau du monde où l'on compte des millions de soiffards, où l'alcool tue chaque année des millions de gens et où plusieurs enfants naissent tarés.

Quand on picole tout seul chez soi c'est difficile de se dire qu'on a l'alcool festif, qu'on est un bon vivant, on est forcément confronté à l'aspect un peu glauque de ce qu'on cherche.

Difficile de donner un âge à celui que l'alcool a attaqué. C'est le prototype du Français qui aime trop le vin, nez déformé, la fraise, visage bouffi, voix d'outre-tombe, les dents jaunes et avariées.

La grande passion de sa vie aura été la bouteille, les bars et les épiceries ouvertes toute la nuit. Il a l'alcool heureux. Jamais la bouteille ne l'a déçu, ni laissé tomber.

C'est tout de même malheureux d'avoir sous ses ordres des alcooliques. Tu es enfermé dans un cercle vicelard, Gros. Tu bois pour oublier, seulement il n'y a qu'une chose que tu n'oublies pas : c'est d'écluser !

L'alcool éteint l'homme pour allumer la bête.

J'ai tellement envie d'alcool que je boirais de l'eau de Cologne.

Tout n'est pas cirrhose dans la vie, comme le dit si justement l'alcoolique.

Il n'y a pas d'alcoolique incurable, rien n'est impossible.

Ai-je jamais senti cette soif d'enfer qui consume l'alcoolique et lui fait sacrifier sa raison, sa santé, son honneur, sa vie ? Tout comprendre serait peut-être tout excuser, tout pardonner.

Il faudrait savoir s'aveugler, le cœur devrait incliner l'esprit à l'indulgence. Dans l'alcoolisme, il faudrait voir surtout la détresse suprême de l'âme.

C'est un honnête nabus de trente ans, qui paraît le double because les cinquante centilitres de calva qu'il écluse chaque jour. Il n'a plus de tifs, plus de chailles, plus rien d'humain. Les gobilles lui sortent de la vitrine et son naze est tellement rouge qu'il est obligé de se le passer au Lion noir lorsqu'il assiste à un enterrement.

Les Ricains ont cela de commun avec leurs amis russes, qu'ils boivent sans discernement, rapidos et en quantité.

L'alcool n'a pas le pouvoir d'effacer les peines, mais seulement de les teinter d'amertume.

L'alcool est l'huile à moteur de nos rapports mécanisés.

Le rhum ! c'est de l'alcool pour guillotine, un tord-boyau qui fout un sale goût dans la gueule.

Ils me font tordre, les gars qui affirment que l'alcool est un fléau ! Tu parles, il est des circonstances (et j'en traverse une à gué présentement) où un coup de raide fait du bien par où qu'il passe, je vous jure ! Il me semble que je viens d'avaler un feu d'artifice !

L'alcool redonne un semblant de couleurs au calvitié.

Le Canada Dry, ça a la couleur de l'alcool, ça a le goût de l'alcool, mais c'est Canuet !

L'amour c'est comme l'alcool, plus on est impuissant et soûl et plus on se croit fort et malin.

Quand l'amour est maltraité par l'alcool ou une dépendance importante, au jeu, à la drogue ou à une activité qui ne permet pas à une vie à deux de rester harmonieuse et vivante, alors même le plus bel amour s'épuise, tombe malade et parfois meurt à l'intérieur du cœur de celui qui le portait jusqu'alors.

Si l'on pouvait se procurer une femme aussi facilement qu'un verre de gin ou qu'un paquet de gauloises et si l'on avait le loisir, comme l'alcool et la cigarette, de la déguster en plein air sans être obligé de l'enfermer dans une chambre sale et pas appétissante, l'alcoolisme et l'intoxication disparaîtraient promptement !

La vente de l'alcool est à l'origine d'une foule de crimes et d'un fléau national.

Il suffit de quelques verres d'alcool pour annihiler l'intelligence la plus brillante.

On ne confie pas son secret à l'homme qui s'enivre, mais à l'homme sobre.