Fleurir sa maison, c'est fleurir son ceur.
Une maison où rien ne manque, il n'y a pas un clou à y planter, dit-on.
Le propriétaire a une maison, et le locataire en a mille.
La maison, charme infini, qui contient la meilleure part de nos cœurs. La maison, c'est-à-dire les souvenirs, les habitudes, les occupations, les objets connus, les horizons aimés, les visages familiers. Il me semble surtout que c'est à la campagne qu'elle existe tout entière. C'est là qu'elle ne se déplace pas et ne change pour ainsi dire jamais de forme. C'est là qu'on l'a connue en naissant, qu'on l'a reçue de ses pères et qu'on la rendra un jour à ses enfants, doucement modifiée par chacun tour à tour, en vue de ceux qui suivront, imprégnée des uns après les autres, mais pourtant toujours la même. C'est là qu'on la retrouve avec un attendrissement joyeux au retour des voyages après les bruyants séjours - au sortir des affaires du monde, - aux premiers souffles du printemps ; quelle joie de la revoir, telle qu'on l'a souvent rêvée de loin, pleine de parfums et de fleurs, calme et sereine, toujours amie et toujours prête à vous recueillir ! Ma maison, quelle que vous soyez, grande ou petite, pauvre ou riche, soyez toujours bénie !
L'ordre dans une maison doit être comme les machines de l'Opéra, dont le jeu produit un grand effet, mais dont il faut que les cordes soient cachées.
Chaque maison avec ses vieux meubles, ses papiers jaunis, est une arche du passé.
Alignées le long des rues, dans la petite ville, les maisons se connaissent et de leurs yeux vitrés s'entreregardent. Maisons de Paris, vous ignorez ces petites intimités et n'êtes que des isolées dans vos entassements.
Les hommes sont la sève des maisons ; une maison inhabitée meurt presque aussi vite qu'une fleur.
Le jour où les capitaux s'en vont d'une maison, les relations les suivent, ne cesse-t-on de dire aux gens riches, pour les prévenir ; mais que ferait-on des relations sans les capitaux ? je vous le demande. C'est fort heureux que le déménagement soit complet.
Vieillis dans ton cadre, meurs dans ta vieille maison.
Quand vous achetez ou louez une maison, informez-vous surtout des voisins.
Un jour, j'achèterai une jolie maison, et j'y coulerai des jours heureux dans un agréable tête-à-tête. Trouver la maison n'était pas une affaire, les jolies villas ne sont pas rares. Mais le tête-à-tête agréable est plus délicat, on peut se tromper, et ces erreurs-là sont dangereuses. D’où le proverbe : Maison faite, et femme à faire.
Là-haut, dans l'air, j'ai une maison où je logerai bientôt. Elle est grande et belle, les murs en sont de verre ; elle pend au ciel, parmi les nuées et il n'est vent si fort qui la puisse secouer. Dans cette jolie maison est une chambre faite de cristal et d'ambre. Le soleil à son lever y répand d'étranges clartés.
Ma jolie maison, mon parc, mes arbres de haute futaie... Que l'amour vienne ici me chercher s'il lui plaît ! Je ne courrai pas après lui. J'ai pris racine ici, dans ma maison, et j'entends partager mon temps entre l'administration de mon domaine et le plaisir de raisonner.
Un temps, grand Dieu ! où tout semble calculé pour multiplier à l'infini les désirs, pour irriter les convoitises. Tout nous invite à jouir, et, qui mieux est, en jouissant nous acquérons des droits au respect ; toute autre distinction étant abolie, c'est sur le train de sa maison qu'on estime aujourd'hui la juste valeur d'un homme.
Dans cette maison, tout le monde est heureux, depuis les parents et les enfants jusqu'aux poules blanches qui picorent dans le jardin, jusqu'aux chiens et aux chats qui rôdent à l'entour des fourneaux, et, le museau en l'air, hument le parfum des fritures en se recommandant à la Providence.
Une femme seule dans sa maison ou à la campagne est une pervenche au pied d'une haie, une rose des Alpes découverte sur un sommet glacé, la première primevère de l'année, au pied d'un chêne ; elle a à la fois les charmes du sexe et ceux de l'individu, elle est les femmes et une femme. Jamais une femme belle et intelligente n'est aussi à son avantage que dans sa maison.
Vivre avec les fous ne vous sera nullement difficile : Ayez seulement autour de vous des petites-maisons.
Séismes : Ce n'est pas la terre qui tue ni le grand Bâtisseur mais les maisons construites par de petits architectes toujours tenaillés par la mégalomanie babélienne.
J'aime les maisons où je puis me tirer d'affaire avec mon esprit de tous les jours.
Je supporte plus facilement quelqu'un qu'une maison.
Le nom des maisons et des bateaux est très révélateur de la personnalité du propriétaire.
Moyen, ordre et raison régissent la maison.
N'ouvrez pas un grand salon à vos amis, mais ayez une maison bien petite, bien simple ; et peu accourront, sans doute ; mais sur ceux-là, du moins, vous pourrez compter dans la bonne comme dans la mauvaise fortune. Car si l'utilité ne doit pas être la base de l'amitié, elle doit en découler clandestinement, sans se faire voir. Or, c'est dans les jours de détresse que l'amitié luit alors, comme un rayon vivifiant et réparateur.
Riches, las de vos plaisirs, et chagrins au milieu de vos superbes maisons, où les soucis et les peines habitent si souvent, et remplissent vos jours d'amertume, voulez-vous, au lieu de la langueur et de la mélancolie qui vous affligent, faire couler dans votre âme une joie constante ? Ne songez qu'à produire, par vos bienfaits, des sentiments d'amour et de reconnaissance : vous éprouverez que faire le bonheur des autres, c'est travailler à son propre bonheur.
Toute maison bien ordonnée est l'image de l'âme du maître.
Le plus bel ornement d'une maison, c'est la vertu de son maître.
Quiconque est homme de bien dans sa maison, se montre également bon citoyen dans son pays.
L'humble maison de la cité a moins à craindre que le château fièrement assis au point culminant de la montagne.
Dans les maisons et dans les Etats, pour que tout soit dans l'ordre, il faut qu'un seul commande.
Les petites maisons où l'on entasse les fous seraient de bien grandes maisons pour les sages.
L'occupation la plus utile et la plus honorable pour une femme est de gérer la maison.
Un seul amour pour savoir où l'on vivra, plusieurs maisons pour ne pas savoir où l'on mourra.
Qui habite partout, n'habite nulle part.
J'ai construit ma maison comme un jouet, et j'y joue du matin au soir.
Ma maison c'est mon château?