Reconnaître son tort, c'est reconnaître son échec.
Qu'est-ce qu'on pardonne le plus difficilement ? — Ses torts.
Aujourd'hui je suis comme l'écorché, tout ce qui me touche me blesse. Je sens à la fois mes misères, mes fautes, les torts du prochain, mes incompatibilités avec le milieu où j'ai usé ma vie et je mène deuil sur ce qui aurait pu être et n'a pas été.
Mieux vaut souffrir d'un tort l'injustice et l'ennui que de s'en rendre soi-même coupable envers autrui.
On partage aisément les torts que l'on pardonne !
Machiavélisme de ménage : se donner de petits torts pour cacher les grands.
N'ayez jamais envers une femme des torts qui lui donnent barres sur vous : elle n'en admettrait ni l'oubli ni le rachat.
Les femmes dont on dit le plus de mal n'ont souvent d'autre tort que celui d'avoir mis leurs défauts au diapason de nos vices.
En constatant les torts des autres, n'oublions pas de nous demander si à leur place nous n'en aurions pas autant.
On fait souvent bien du tort à la cause que l'on aime, par la manière dont on la sert ou la manière dont on la défend.
Le sentiment de nos fautes envers eux nous ramène souvent à ceux que nous aimons le moins. Ils ont pour eux, à défaut d'autre chose, tous nos torts à leur égard.
Le tort de l'homme de la rue est de faire crédit aux gens qui sont au pouvoir, de se figurer qu'ils sont aussi clairvoyants que lui. De là ses déceptions.
La plupart des hommes ne tiennent à avoir raison que pour donner tort aux autres.
Le tort que l'on pardonne le moins à ceux qui nous critiquent, c'est d'avoir raison.
On a toujours tort de trop parler, on a bien souvent raison de se taire.
Un homme ne devrait jamais rougir d'avouer qu'il a tort ; car en faisant cet aveu, c'est comme s'il disait qu'il est plus sage aujourd'hui qu'il ne l'était hier.
Ne perdez point votre temps et vos peines à vouloir faire avouer ses torts à l'homme suffisant ; car il ne juge que par ce qu'il voit et entend, et il n'entend et ne voit que lui-même.
Il est très rare, quand on se querelle, que les torts ne soient pas partagés.
La raison nous demande tout en une fois, c'est un de ses torts.
Je conviens de mes torts et je les répare, pourvu qu'on m'autorise à y mettre le temps.
Un des torts de la jeunesse, c'est qu'on ne puisse pas en faire cadeau.
Qui ne reconnait pas humblement ses torts n'implore pas son pardon à deux genoux.
Un tort ou une faute, presque nuls pour une âme grossière, est grave pour une âme plus formée, et peut être terrible pour une âme très accomplie et organisée.
Le tort est toujours du côté des inférieurs.
La réparation de ses torts envers son prochain est un devoir qui s'impose.
Si un noble cœur a quelque tort envers toi, fais comme si tu n'en avais pas pris note : il l'inscrira lui-même dans son livre de comptes, et ne restera pas longtemps ton débiteur.
On a toujours tort avec sa conscience quand on est réduit à disputer avec elle.
Celui qui est vraiment humble ne pense jamais qu'on lui fasse tort.
Les gens parlent et ils parlent toujours trop. Ils parlent à tort et à travers.
Ne vous plaignez jamais des autres ; mettez les torts de votre côté.
Dans le premier feu de l'âge, souvent nos malheurs et nos torts sont la faute de nos mentors.
Nos torts nous irritent plus que ceux d'autrui.
Un tort est à nos yeux sans excuse quand c'est contre nous qu'on a péché.
La liberté, c'est le droit d'avoir tort.
Le mensonge souligne et aggrave le tort qu'il espérait cacher.
Nous fuyons d'instinct ce qui nous rappelle un tort, et nous espérons vaguement l'effacer en l'oubliant. La nature humaine a toujours incliné vers le prétendu droit de prescription.
Il y a des torts qu'on n'efface qu'en les expiant.
Un tort n'efface pas vingt mérites acquis.
Comment confondre l'honneur avec la vertu ? Celle-ci commande impérieusement de réparer ses torts, et souvent l'autre le défend.
À voir avec quel empressement on donne tort aux malheureux, on dirait que le blâme dispense de la pitié.
Qui exerce son droit ne fait tort à personne?