Pendant les vacances rien ne vaut les gaies excursions sac au dos, dans les Alpes, dans les Pyrénées, dans les Vosges ou en Bretagne.
Il y a des heures de détente où, nous dérobant à nos appétits, à nos spéculations ou à nos devoirs, nous ne sommes plus des êtres affairés et passionnés, raisonnants et pensants. Affranchis pour un temps de nos préoccupations personnelles, nous ne voyons plus dans les choses des buts, des moyens ou des obstacles. Nous avons cessé d'être des acteurs sur la scène du monde, et la vie n'est plus pour nous qu'un spectacle ; nous ressemblons à ces comédiens en vacances qui se délectent à voir jouer les autres.
Port de plaisance : Lieu conçu pour que les navigateurs, qui ne prennent pas la mer, puissent rencontrer les vacanciers qui n'ont pas de bateau.
Séparation de corps : Il paraît que la nouvelle mode est aux « vacances séparées ». Les agences de tourisme hexagonales, toujours à l'affût de formules de rechange, expédient de plus en plus le mari et la femme vers des destinations différentes.
Parler de vacances, c'est déjà partir un peu ! Alors parlons-en ! Les statistiques prouvent que les Français s'évadent de plus en plus. C'est normal puisqu'ils sont aussi de plus en plus prisonniers le reste du temps. Pas tellement prisonniers du travail avec lequel le moins paresseux d'entre nous arrive à prendre des distances qui eussent été impensables voilà encore vingt ans, mais prisonniers du contexte quotidien : les transports en commun, les embouteillages, les grèves, la hausse des prix, la pluie, les mauvaises nouvelles et ce pessimisme endémique qui se manifeste à tous propos et même hors de propos.
Boulanger : Commerçant qui essaie de vous faire passer le goût du pain en prenant toujours ses vacances en même temps que vous.
Vacanciers : Derniers aventuriers du monde moderne.
Vacances : Période de l'année où les Français acceptent de dépenser davantage pour être plus mal installés que d'habitude. Période d'angoisse comprise entre deux périodes d'ennui.
Glaces : Morceaux de vanille congelés devant lesquels les vacanciers tirent la langue pour voir s'ils ne sont pas constipés.
Photographie : Procédé qui consiste à fixer sur la pellicule des panoramas tronqués, des natures mortes en décomposition, des personnages sans personnalité et des scènes sans intérêt (le cinéma de vacances est encore pire).
Flirt : Sport de vacances. Se joue au minimum à deux et dans des tenues variées.
Vacances en pension complète : Formule qui consiste à vous faire payer deux repas par jour en sachant que vous n'en consommerez bien souvent qu'un.
Louer : Dire beaucoup de mal d'une location de vacances.
Juilletiste : Vacancier au pouvoir d'achat moyen. À ne pas confondre avec l'aoûtien, souvent au-dessous de la moyenne.
L'école de la vie n'a point de vacances.
Durant les vacances de l'amour, nous mettons notre despotisme en esclavage.
La révolution, c'est les vacances de la vie.
L'anxiété des vacances, de l'inconnu, de l'incertain me remue et me travaille.
Si l'on passait l'année entière en vacances, s'amuser serait aussi épuisant que travailler.
Les vacances de l'amour ne vont pas sans quelque mélancolie.
Il est très facile de travailler, c'est à la portée de n'importe qui. Mais ne rien faire est un art compliqué. La plupart des gens n'y sont point préparés. Ils meurent de tristesse lorsqu'ils voient arriver les jours fériés, les ponts, les vacances !
Vacances : Repos pluriannuel décrété pour faire travailler les professions touristiques.
Il existe de multiples temps : Le temps judiciaire, le temps politique, le temps sportif, le temps des vacances, le temps du boulot mais le plus charmant est le temps des cerises.
Détestant l'action, il me faudrait vingt jours de réflexion pour bien utiliser dix jours de vacances, et j'aurais besoin de deux vies préparatoires pour en vivre une à mon gré.
Quand les vacances sont finies, les exigences et les sévérités de la vie recommencent.
Colonie de vacances : Suscite souvent des regrets mais jamais de repentance.
Grandes vacances : Dans le passé, les trois mois d'été durant lesquels les profs tartinaient les précis de grammaire qu'ils nous obligeaient à acheter à la rentrée.
Tes vacances sont finies, reprends le joug, rattache le boulet à ton pied. Renonce à la montagne, au grand air, à la rêverie et à la liberté. Galérien de l'enseignement, relâché sur parole, représente-toi à l'appel. — Salut à toi, doux paysage, cher amphithéâtre de coteaux verts et de montagnes blanches, berceau de ma jeunesse, asile de mon âge mûr, je n'ai plus de confidences à vous faire, mais vous voyez un rêveur qui ne vous quitte qu'avec peine, car il ne sait pas ce que sera sa vie dans trois mois, ni demain.
Toute œuvre terminée est un fardeau de moins. Mais après celui-là d'autres sont à la porte ; il n'y a jamais relâche, sauf aux vacances.
J'ai réduit ma semaine au dimanche, mon année aux vacances, et ma vie à la paresse.
Pendant les vacances, ce que j'aime, c'est un pays de montagnes où l'on peut faire des ascensions : Côtoyer des abîmes, mettre le pied sur un sommet, voilà la joie sans mélange... c'est une ivresse !
Quand on est réellement amoureux le cœur ne doit pas prendre de vacances.
Les vacances d'or sont passées, et j'ai repris la chaîne sans fin du travail pour vivre.
C'est un jeune mec, au visage triste et pâle. On a l'impression qu'il a passé ses vacances dans le caveau de ses aïeux.
Les Antilles, quand on n'est pas créole, c'est huit jours de vacances et rien de plus !
Moi, les vacances en famille, cinq minutes, ça va ; mais je passerai jamais professionnel !
Dans les ménages les plus unis, il faut de temps à autre, des vacances conjugales.