Qu'est-ce que la fantaisie ? — Les vacances de la sagesse.
Pendant les vacances rien ne vaut les gaies excursions sac au dos, dans les Alpes, dans les Pyrénées, dans les Vosges ou en Bretagne.
Il y a des heures de détente où, nous dérobant à nos appétits, à nos spéculations ou à nos devoirs, nous ne sommes plus des êtres affairés et passionnés, raisonnants et pensants. Affranchis pour un temps de nos préoccupations personnelles, nous ne voyons plus dans les choses des buts, des moyens ou des obstacles. Nous avons cessé d'être des acteurs sur la scène du monde, et la vie n'est plus pour nous qu'un spectacle ; nous ressemblons à ces comédiens en vacances qui se délectent à voir jouer les autres.
L'école de la vie n'a point de vacances.
Durant les vacances de l'amour, nous mettons notre despotisme en esclavage.
La révolution, c'est les vacances de la vie.
C'est un jeune mec, au visage triste et pâle. On a l'impression qu'il a passé ses vacances dans le caveau de ses aïeux.
Les Antilles, quand on n'est pas créole, c'est huit jours de vacances et rien de plus !
Moi, les vacances en famille, cinq minutes, ça va ; mais je passerai jamais professionnel !
L'anxiété des vacances, de l'inconnu, de l'incertain me remue et me travaille.
Si l'on passait l'année entière en vacances, s'amuser serait aussi épuisant que travailler.
Les vacances de l'amour ne vont pas sans quelque mélancolie.
Dans les ménages les plus unis, il faut de temps à autre, des vacances conjugales.
Il est très facile de travailler, c'est à la portée de n'importe qui. Mais ne rien faire est un art compliqué. La plupart des gens n'y sont point préparés. Ils meurent de tristesse lorsqu'ils voient arriver les jours fériés, les ponts, les vacances !
Vacances : Repos pluriannuel décrété pour faire travailler les professions touristiques.
Détestant l'action, il me faudrait vingt jours de réflexion pour bien utiliser dix jours de vacances, et j'aurais besoin de deux vies préparatoires pour en vivre une à mon gré.
Quand les vacances sont finies, les exigences et les sévérités de la vie recommencent.
Tes vacances sont finies, reprends le joug, rattache le boulet à ton pied. Renonce à la montagne, au grand air, à la rêverie et à la liberté. Galérien de l'enseignement, relâché sur parole, représente-toi à l'appel. — Salut à toi, doux paysage, cher amphithéâtre de coteaux verts et de montagnes blanches, berceau de ma jeunesse, asile de mon âge mûr, je n'ai plus de confidences à vous faire, mais vous voyez un rêveur qui ne vous quitte qu'avec peine, car il ne sait pas ce que sera sa vie dans trois mois, ni demain.
Toute œuvre terminée est un fardeau de moins. Mais après celui-là d'autres sont à la porte ; il n'y a jamais relâche, sauf aux vacances.
J'ai réduit ma semaine au dimanche, mon année aux vacances, et ma vie à la paresse.
Pendant les vacances, ce que j'aime, c'est un pays de montagnes où l'on peut faire des ascensions : Côtoyer des abîmes, mettre le pied sur un sommet, voilà la joie sans mélange... c'est une ivresse !
Quand on est réellement amoureux le cœur ne doit pas prendre de vacances.
Les vacances d'or sont passées, et j'ai repris la chaîne sans fin du travail pour vivre.