Le ciel et la mer sont comme deux beaux livres ouverts à tous les yeux, et qui traitent, en deux pages sublimes, de l'éternité et de l'immensité.
Citation de Eugène Sue ; Les maximes et pensées diverses (1857)
Le ciel et la mer sont comme deux beaux livres ouverts à tous les yeux, et qui traitent, en deux pages sublimes, de l'éternité et de l'immensité.
Si vous voulez aller sur la mer, sans aucun risque de chavirer, alors, n'achetez pas un bateau : achetez une île !
L'obligation en pleine mer de vivre les uns sur les autres et de se voir toujours entre les deux yeux établit un sans-gêne et une liberté dont on n'a pas d'idée sur la terre ferme. Sur un vaisseau, chacun agit au milieu de la foule comme s'il était seul.
En mer, au grand large, si l'on ne veut se battre, il faut être les meilleurs amis du monde.
L'imagination est comme la mer, elle a ses grandes et ses petites marées.
Si les marins sont aussi heureux chaque fois qu'ils reprennent la mer, c'est parce qu'ils ont une femme dans chaque port.
Puisque la superficie de la mer est supérieure à celle de la terre, pourquoi y a-t-il davantage de jardiniers que de marins ?
Dieu a créé la mer pour mettre l'infini à la portée des beaufs.
Toi, marin, homme au dur métier, ne cesse de combattre les éléments déchainés ; oppose à la tempête tes bras de fer et ton cœur d'airain. La Vierge, étoile des mers, que tu invoques pieusement, guidera ton navire vers le port.
Le public est comme la mer, il gronde sans savoir pourquoi.
L'amour n'est-il pas comme la mer qui, vue superficiellement ou à la hâte, est accusée de monotonie par les âmes vulgaires, tandis que certains êtres privilégiés peuvent passer leur vie à l'admirer en y trouvant sans cesse de changeants phénomènes qui les ravissent ?
Pour les rêveurs, la mer est un ciel un peu plus matériel, un peu plus abordable que le ciel d'en haut. Ce ciel d'en bas, ce miroir dans lequel le ciel d'en haut paraît contempler son éternelle beauté, est, comme lui, plein d'incertitudes et de mystères ; comme lui, il paraît infini ; comme lui, il semble recéler tout ce que nous ne savons pas.
Vue sur mer : Prévoir pour la location ou l'achat 40 % de budget en plus. Se méfier des « vues imprenables » peu à peu occultées par des arbres.
Les vagues sont peu de choses au regard de l'océan.
La nature n'est qu'un sourire quand les floraisons puissantes éclatent sous le soleil ; quand la mer chante sa plainte monotone en se déroulant sur les sables blonds : tout est joie, lumière et parfum.
Il n'y a rien de plus terrible que la mer pour dompter un homme.
Être en mer, c'est être devant l'ennemi : un navire qui fait une traversée est une armée qui livre une bataille.
La mer est le chemin des audacieux.
Faire bonne mine à mauvais jeu, c'est l'habitude des commandants de mer.
Un grain de sable arrête la mer qui n'arrêterait pas un torrent.
Il faut avoir vogué soi-même sur une mer agitée pour savoir consulter la boussole et manier le gouvernail.
Port de plaisance : Lieu conçu pour que les navigateurs, qui ne prennent pas la mer, puissent rencontrer les vacanciers qui n'ont pas de bateau.
Je soupçonne la mer de détester les beaufs qui, après l'avoir lutinée quelques instants et se croyant autorisés à la traiter comme une fille facile, affirment : Elle est bonne !
La pleine mer est le théâtre des naufrages.
Je souffre devant la mer, c'est un berceau trop puissant pour mon âme. Il ne l'endort pas, il la trouble ; il lui imprime un mouvement d'impuissantes aspirations, dont elle n'éprouve que le malaise ; il l'attire sans l'entraîner, comme le fucus de ses bords. J'ai la sensation d'un arrachement éternel. Puis je sens que je suis dupe d'un mirage de mes yeux bornés, qu'après tout c'est de l'eau, que je la dépasse infiniment et qu'enfin rien n'est vraiment grand dans l'espace.
L'Océan s'agite, la Méditerranée se déploie ; l'un se plaît à défigurer le ciel en fragments tumultueux dans son miroir brisé, l'autre semble s'étendre pour le mieux réfléchir. Les vagues de l'un se poussent violemment comme des désirs, les plis de l'autre s'enchaînent languissamment comme les vœux ; et, tandis que l'Océan malmène et brouille la pensée, la Méditerranée déroule avec lenteur la page bleue du rêve.
Les peuples les plus avancés sont toujours ceux qui naviguent le plus. La force que la mer exige du marin en fait rapidement un homme, et le changement de pays et de peuple affranchit son esprit de bien des sottises de clocher.
Quel admirable spectacle, bien propre à enflammer les cœurs, ces exploits d'avions au-dessus des mers ! On devrait apprendre aux enfants, dans les écoles, à traverser l'Atlantique.
En plongeant sa main dans la mer on touche tous les rivages.
Certains aiment en amour l'agitation comme ils aiment en mer la tempête.