Celui qui témoigne de l'amour et des égards à son prochain et qui lui prête secours est un bon coeur.
La prière ? Appel désespéré de secours adressé par la créature au Créateur, contre la création. Est-elle une défaillance, ou bien le cri d'un instinct sublime ?
Le cœur, quand il est triste, n'a pas assez des secours humains qui plient sous lui tant il est pesant de tristesse. Il faut à ce roseau d'autres appuis que des roseaux. Ce n'est que dans le sein de Dieu qu'on peut bien pleurer, bien se décharger.
Le bon mariage c'est l'amitié tendre, l'affection religieuse et fidèle, le secours mutuel dans toutes les épreuves de la vie, mais il doit se garder des intempérances redoutables de la passion. Il faut demander peu pour n'être pas déçu. Les félicités sont toujours brèves.
La plupart des gens ignorent le plaisir que l'on éprouve à voler au secours d'une défaite.
Un véritable ami est un puissant appui, un homme de bon conseil et de bon secours.
Sans les femmes, les deux extrémités de la vie seraient sans secours, et le milieu sans plaisirs.
L'esprit doit cacher tous les secours empruntés pour ne laisser voir que l'usage qu'il en fait.
Voulez-vous conserver vos amis ? Empressez-vous toujours de porter du secours à leurs besoins, mais ne leur faites jamais connaître les vôtres.
Il est des fidélités qui seraient bien rudes si la nature ne venait à notre secours et ne nous en dispensait.
L'homme bon ne fait pas de différence entre sa personne et les autres hommes, il prend autant d'intérêt aux souffrances étrangères qu'aux siennes propres. Il devient par-là secourable jusqu'au dévouement, prêt à se sacrifier lui-même pour le salut des autres.
Si tu jouis de voir une créature humiliée implorant un secours, tu te sens bien fort d'être inexorable. Si la détresse que tu lis sur son visage t'inonde de la joie. Puisses-tu crever !
Il se peut que l'homme le plus grand soit réduit à implorer les secours du plus petit.
Dieu éprouve ceux qu'il aime, et le secours est là pour ceux qui l'implorent.
On est bien à plaindre quand on a besoin des secours de la religion pour se conduire dans le monde : c'est une marque certaine que l'on a l'esprit bien borné ou le cœur bien corrompu.
Le mendiant qui vous tend la main au coin d'une rue n'a peut-être pas demandé ni reçu beaucoup de services et secours de la part de la société. Faites-lui l'aumône.
On est réduit dans l'adversité à réclamer le secours de ceux que l'on avait méprisés dans la prospérité.
Nous devons toujours nous défier de nous-même, marcher avec une sainte crainte, demander continuellement le secours du ciel. Les ennemis de notre âme peuvent être repoussés, mais non pas tués ; ils nous laissent quelquefois en paix, mais c'est pour nous faire une plus forte guerre.
La société serait invivable sans cette multitude de petits gestes d'entraide, d'amitié qui poussent les gens à s'épauler au niveau quotidien, sans attendre des secours de l'Etat.
Qui pourrait se passer entièrement de l'aide et du secours d'autrui ? Nous en avons besoin dans l'enfance, nous en avons besoin dans la maladie, nous en avons besoin en tout et toujours. Représentez-vous un homme seul, sans relations avec ses semblables, n'en recevant rien, ne leur rendant rien, cet homme serait le sauvage au milieu des bois.
Le prochain est plus souvent un obstacle qu'un secours pour la rêverie ou la pensée.
Quand on a besoin des bras, les secours en paroles ne servent de rien.
Durant que la langue du méchant sonne ses mensonges et ses vanités, la parole du juste se répand en bienfaisants secours et en salutaires remèdes.
Pourquoi désirer être riche si ce n'est pour tendre à ses amis une main secourable ? Car pour le plaisir de boire et de manger, nous le sentons tous également ; il ne faut pas de repas somptueux pour contenter la faim.
Si l'homme n'est peut-être pas tout à fait un loup pour l'homme, il lui est au moins une guêpe. Il lui est rarement un ami, un bienfait, un appui, un secours.
Celui qui implore un secours ne mérite pas toujours d'être secouru ; celui qui reçoit un secours ne sait pas toujours en profiter. Cependant c'est toujours un devoir de secourir.
La reconnaissance cesse de coûter à l'obligé quand il a encore besoin de secours, parce qu'elle est une prière, ou quand il est devenu plus puissant que son bienfaiteur, parce qu'elle est une attitude.
Un léger secours donné à propos vaut mieux que cent bienfaits mal distribués.
L'amour est égoïste, il n'appelle l'amitié à son secours que lorsqu'il souffre.
Quand vous aurez donné à une femme le nom sacré d'épouse vous devez vous consacrer à son bonheur, comme elle doit se consacrer au vôtre. Mais l'obligation qui pèse sur vous est d'autant plus grande que votre femme est une créature plus faible, et que vous lui devez, comme étant le plus fort, le bon exemple et toutes sortes de secours.
Prodiguez à qui en a besoin des secours de tout genre : — Secours d'argent et de protection, quand vous le pouvez ; — De bons conseils, quand l'occasion s'en présente ; — De bonnes manières et de bons exemples, toujours.
Respectez le malheur dans tous ceux qui en souffrent les atteintes, quand même ils ne seraient pas dans une absolue indigence, quand ils n'auraient pas besoin de vos secours.
On doit se prêter à conseiller et à diriger ceux qui ont besoin de lumières et de secours, comme on doit faire l'aumône à ceux qui se trouvent dans la nécessité.
Un ami sage et fidèle est un secours mais aussi un appui continuel pour tout homme qui n'a pas la présomption de croire qu'il sait tout, et que toute la sagesse humaine est dans sa tête.
Les abus inséparables de la mendicité publique, et les vices dont elle est souvent accompagnée, ne sont donc pas une excuse légitime pour refuser tout secours aux mendiants. Nous n'en serions pas moins coupables devant Dieu de leur mort, s'ils périssaient par notre faute, ni moins responsables à la société, des crimes auxquels la faim les porterait.
Voulons-nous que nos bienfaits soient approuvés de Dieu et des hommes, et nous soient infiniment utiles à nous-mêmes, attachons-nous à les verser sur les plus honnêtes gens, sur les personnes à qui ils sont les plus nécessaires, sur ces infortunés que les maladies, une nombreuse famille, des accidents imprévus ont réduit dans le plus triste état, et qui malgré leur travail et leur bonne conduite, éprouvent les rigueurs de l'affreuse pauvreté. Moins ils sont dignes de leur sort, plus ils sont dignes de notre compassion. Hâtons-nous de leur donner du secours, épargnons-leur la peine de nous le demander. Souvent la honte les retient ; et tandis que la faim est prête à les dévorer, ils n'osent encore élever la voix pour nous faire l'humiliant aveu de leur misère. Voilà ceux qu'il faut chercher, qu'il faut secourir. Quel heureux moment pour vous, que celui où vous pourrez essuyer leurs larmes et répandre la joie dans leur cœur ! Quelle bénédiction, quelles actions de grâces, quelle vive reconnaissance de la part de ceux qu'on a ainsi secourus, consolés ! Est-il sur la terre un plaisir plus délicieux, plus digne de l'homme, que de gagner les cœurs des autres hommes, et d'en recevoir les doux témoignages ?
Si tous les hommes sont égaux par leur nature, s'ils sont faits les uns pour les autres, ils doivent donc tous se traiter avec bonté, et se prêter mutuellement les secours dont ils sont capables. Ceux qui sont les plus puissants, les plus riches, les plus accrédités, doivent être disposés à employer leur puissance, leurs richesses, leur crédit en faveur de tous ceux qui en ont besoin, car l'humanité embrasse tous les hommes.
Le secours ne s'accorde qu'à l'impuissance matérielle et réelle, non à la paresse et au défaut d'énergie.
Le secours que reçoit un malheureux fait naître dans son cœur un sentiment de reconnaissance qui lui rend la vie de son bienfaiteur précieuse, et qui augmente la bienveillance du bienfaiteur.
Sans la femme, l'aurore et le soir de la vie seraient sans secours et son midi sans plaisirs.
N'oublie jamais que celui qui reçoit est par la nature l'égal de celui qui donne ; que tout secours qui entraîne de la dépendance n'est plus un don, mais un marché, et que, s'il humilie, il devient une offense.
Ne te borne pas à donner de l'argent aux plus démunis, sache aussi donner tes soins, ton temps, tes lumières, ces affections consolatrices qui souvent sont plus précieuses que des secours.
L'homme serait un loup pour l'homme si cet instinct involontaire de pitié ne le distinguait pas des animaux stupides et féroces ; et cette inestimable faculté de s'attendrir nous rend seuls capables de commercer avec nos semblables, en nous inspirant, presque à notre insu, cette bienveillance mutuelle qui nous avertit d'avoir recours à nos semblables, et d'être toujours prêts à les secourir.
On demande conseil le plus communément, non qu'on ignore ce qu'on doit faire, mais parce qu'on le fait avec peine et que l'on espère que le conseiller viendra au secours de notre penchant en souffrance.
L'homme et la femme sont faits l'un pour l'autre ; ils se guérissent mutuellement de leurs préjugés ridicules, ils se prêtent secours, aide, affection dans le combat de la vie.
La vie n'est qu'un établissement de secours réciproque et de sanctification mutuelle, on apprend à ne condamner que soi, et à tâcher de faire du bien aux autres.
L'amitié, c'est le secours dans vos besoins, sans être demandé, attendu, ni acheté.
Quelle ressource que l'asile de l'amitié ! Auprès d'un ami, vous échappez aux autres hommes qui sont presque tous trompeurs, faux et inconstants. Un des grands avantages de l'amitié, c'est le secours des bons conseils. Quelque raisonnable qu'on soit, on a besoin d'être conduit : il faut se défier de sa propre raison que la passion fait souvent parler comme il lui plaît. C'est un grand secours que de savoir qu'on a un véritable ami, un guide, pour se conduire et se redresser.
L'opulence est le bonheur même quand elle vient au secours des plus malheureux.
Nul homme ne peut se passer de l'aide et du secours d'autrui ! Nous en avons tous besoin dans l'enfance, nous en avons besoin dans la maladie, nous en avons besoin en tout et toujours. Représentez-vous un homme seul, sans relations avec ses semblables, n'en recevant rien, et ne leur rendant rien. Cet homme ne serait qu'un sauvage au milieu des bois, il serait bien moins qu'un sauvage.
La plupart des hommes voient les choses comme les voit un myope sans le secours de ses lunettes.
Il est peu d'êtres sur lesquels on puisse compter, qui soient réellement des secours, des appuis, des conseils, des affections. Tous les autres se contentent de paroles vides, de protestations creuses, de simagrées qui n'engagent à rien. Ô mes amis, disait mélancoliquement Aristote, il n'y a pas d'amis !
La pratique de la vertu est toujours accompagnée d'une paix et d'une consolation intérieure qui soutient et qui soulage. L'esprit y trouve un appui sûr et un secours favorable.
Tendez une main secourable à vos frères cadets que le sort a déshérités.
Gardez-vous d'éloigner ceux qui vous offrent des lumières ou des secours.
À l'ennemi vaincu, l'honneur doit des secours.
Une main, même vide, est parfois d'un grand secours.
C'est si joli de porter secours au monde !
Un léger secours vaut mieux qu'un entier abandon.
Le vrai secours aux misérables, c'est l'abolition de la misère.
Le commerce de la vie civile exige des secours mutuels et des complaisances réciproques. Ne vouloir jamais prendre sur soi et toujours sur autrui, est le projet le plus injuste et le plus extravagant.
Nulle marque n'est si forte d'amitié, qu'un prompt secours ou pitié?