Dans les trois cas suivants, Satan trouve toujours une occasion favorable pour plaider contre nous : Si quelqu'un séjourne dans une maison qui menace ruine ; si quelqu'un voyage seul ; enfin si quelqu'un entreprend un voyage sur mer.(Sentence hébraïque)
Sous la peau est le Diable.
Quand Dieu donne la farine, le diable clôt le sac.
Quand le diable y serait, cela se fera ou il faudra que le diable s'en mêle.
Si petite qu'elle soit, la femme est plus fourbe que le diable.
Grands crins et peu de laine, dit le diable, en tondant ses cochons.
Diable de maison, ange de rue.
Le diable est pauvre, il n'a point de Dieu.
Entre la main et la figue le diable glisse quelquefois sa queue.
Ce qui vient de la bourse du diable s'en retourne pour ferrer son cheval, encore un des pieds de celui-ci reste-t-il déferré.
L'argent qui vient du diable vite s'en va pour ferrer Pol (Pol est un des noms du diable en Bretagne).
Le diable laisse toujours une mauvaise odeur après lui.
Il faut qu'un Diable soit bien hardi pour se montrer en plein midi.
Quand le diable devient malade, il se fait moine.
Quand quelque chose de bon vient à fleurir, le Diable se plaît à y mettre un ver.
Le diable n'avait pas de chèvres, et il vendait cependant du fromage.
Le diable songe à nous, et nous songeons aux autres.
Tout le monde est tenté du diable, mais l'oisif tente le diable.
Nos modernes dévots ne vont rien moins qu'à élever l'Église de Jésus-Christ sur le dos du diable.
Même au diable, il faut allumer un cierge.
Le diable n'avait pas encore de terrain, et il y plantait déjà l'arbre.
Les diables qui n'avaient pas de vin gonflaient une outre.
Le diable ne peut pas tromper son camarade.
Les hommes se traînent pour aller à Dieu et courent pour aller au Diable.
Quand Dieu nous envoie de la farine, survient le diable qui nous vole le sac.
Biens d'église sont à Dieu, mais le diable les fait siens.
À part les démons imaginaires, il n'en existe point d'autres.
Un diable s'en va, un autre vient.
Si tu laisses le diable dans l'église, il grimpera sur l'autel.
Bats ta femme pour en expulser les sept diables.
Si tu brûles un cierge pour Dieu, brûles-en deux pour le diable.
Il faut chasser le diable par le diable.
Le diable a pris les offrandes, mais il reste l'autel.
À Dieu le chandelier, et la chandelle au diable.
Le plus odieux de tous les diables est celui qui danse dans la poche lorsqu'il n'y a pas la moindre pièce marquée du signe de la croix pour l'en chasser.
Parlez du diable, et vous en verrez.
Celui à qui le diable verse à boire est sujet à trouver sa cruche rompue.
Les diables ont plus de douze apôtres.
Que celui qui a mangé le diable mange aussi les cornes.
Quand la pierre a quitté la main, elle appartient au diable.
Il s'acharne plus sur un sou que le diable sur une âme.