Une mauvaise nuit est bientôt passée, dit un dicton ! C'est sur la foi de cet ignoble dicton que l'on décide les jeunes filles de notre temps à épouser des monstres.
Le soleil est le premier amoureux de la fleur. Pour les jeunes filles, le soleil est quelquefois une lampe à demi éteinte. Comment voulez-vous qu'elles s'épanouissent ?
Vous aimez parler de vos petites-filles ! Comme on dit souvent : « Les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui. » Déjà ces petites-filles sont des fleurs en devenir. Tout est déjà tracé un peu à l'avance : elles ont leur famille, leur erre d'aller. Ce qu'elles seront ? Qui sait ? Mais un bon départ ne peut se terminer en échec. En épreuves, sans doute, mais celles-ci ne restent que des étapes.
Le visage de certaines filles est un grimoire, un livre écrit dans une langue étrangère qu'on ne parvient pas à apprendre.
Les petites filles sont des animaux réfléchissants. Elles héritent rarement des vices dont elles ont souffert.
Les jeunes garçons vont aux jolies filles comme les mouches vont au miel.
Il y a un instant où les filles s'épanouissent en un clin d'œil et deviennent des roses tout à coup. Hier on les a laissées enfants, aujourd'hui on les retrouve inquiétantes.
Je crois que deux filles dans une maison y feraient plus de ravages que n’en ferait la peste.
Les filles millionnaires sont un bon terrain pour le scepticisme, en elles la pauvreté se venge.
Je n'aime pas plus les roses déformées par la culture que je n'aime les jeunes filles émancipées par la société.
Il y a des filles coquettes qui lorsqu'elles ont des enfants deviennent d'honnêtes femmes.
Les filles, quand elles sont belles, attirent les galants comme le lait attire le chat.
Les jeunes filles étourdies et romanesques n'aiment pas seulement à côtoyer les précipices, elles se plaisent à s'imaginer qu'il n'est pas de malheurs irrémédiables, que, pourvu qu'on s'aide un peu, tout peut s'arranger, que les choses sont complaisantes, qu'elles se plient à nos absurdes désirs.
Les jeunes filles avec les garçons commencent presque toutes par le roman de l'amitié, qui prépare celui de l'amour, et qui n'est pas toujours le moins romanesque des deux.
Les bonnes filles qui croient qu'on retient un homme en étant gentille, en fermant les yeux sur ses frasques, en ayant toujours le sourire, sont plaquées au bout de six mois.
Le socle commun de connaissances est le bagage à main d'universitaires ou bien les numéros de portable de filles à garçons.
Filles de la terre et de l'air, ô fleurs ! princesses par votre père, plébéiennes par votre mère, vous charmez toutes les castes, vous réjouissez tous les yeux.
Pas besoin d'être artilleur pour savoir que les filles canon deviennent rapidement des boulets.
Les gonzesses, c'est comme les clébards, faudrait toujours les prendre jeunes.
Toutes les filles sont jolies quand on ne les voit pas de trop près.
Comme il est des femmes gentilles, il est des calembours amers : Le phare illumine les mers, le fard enlumine les filles !
Courir, quand on n'est plus jeune, après les filles qui le sont encore, c'est, de gaieté de cœur, affronter le ridicule, et vouloir que nos vices impuissants soient punis par notre propre humiliation.
Les jeunes filles qui donnent leur cœur en échange d'une promesse de mariage, courent le risque d'attendre indéfiniment la réalisation de cette promesse. Lorsqu'ils ont tout obtenu, les hommes ne donnent plus rien, ils n'accordent quelque chose que quand on leur a tout refusé.
Les jeunes filles parlent généralement avec beaucoup de dédain des hommes embarrassés, mais secrètement elles les aiment bien.
Les filles, c'est pur comme l'enfant, ça vous tend leur front pour le baiser du soir avec des yeux bien clairs où on peut lire jusqu'au fond, une dernière fois un soir. Et puis crac ! le lendemain matin, on les a pourtant enfermées à clef, on ne sait pas ce qui s'est passé, on ne peut plus rien y lire du tout, dans leurs yeux, ils vous fuient et elles vous mentent ! C'est devenu le diable.
À certaines offres les filles, par modestie, disent un non qu'elles voudraient qu'on prît pour un oui.
La langue des filles moqueuses est aussi affilée que le tranchant invisible du rasoir, qui divise un cheveu insaisissable au regard.
Ne mets pas le doigt sur un scorpion si tu crains d'en être piqué, disait le poète persan Saadi. — Jeunes filles, ne jouez pas avec l'amour si vous ne voulez pas que l'amour vous blesse. Entre la bouche et le baiser, il y a toujours place pour un repentir ; et comme il n'y a point de belles roses sans épines, les plus doux plaisirs sont rarement exempts de regrets.
Les jeunes filles consentent volontiers à ce qu'on leur dise je t'aime, mais elles se refusent quelquefois à en acquérir la preuve. Les femmes bien plus âgées tiennent plus à la preuve qu'au serment.
J'aime les filles qui me chassent d'elles. Les sentiments n'adhèrent pas sur moi.
Le défaut des jeunes filles est de préférer ce qui est reluisant à ce qui est sincère.
Oh ! nature merveilleuse, profonde et énigmatique, tu donnes la parole aux hommes, mais l'éloquence du baiser aux jeunes filles !
La concupiscence est plus rare que ne se l'imaginent les vieilles filles.
As-tu des filles, veille à leur pureté, et n'aie pas avec elles un visage jovial.
Filles, voyez l'épi de blé : quand il est beau, il baisse le nez.
Fille brunette, fille de nature gaie et nette?