On s'imagine que deux frères s'aiment parce que précisément ils sont frères. Or c'est le contraire qui se produit. Le pire ennemi d'un homme, ce n'est pas l'inconnu qui vit à mille kilomètres de lui, mais son voisin, et plus encore l'homme qui est né de la même mère que lui, dont les intérêts menacent les siens, dont les passions empiètent sur les siennes.
Toute guerre sérieuse est une guerre fratricide, car notre ennemi, c'est notre frère. Le premier crime du monde est le meurtre d'un frère par son frère.
L'amitié de mon frère est un besoin pour moi.
Un frère est un ami donné par la nature.
Le plus doux des amours est l'amour qui unit deux frères.
Donnons-nous tous la main, nous sommes frères.
Qui n'a pas de frère est manchot.
Le bien que l'on fait à son frère, pour le mal que l'on souffre est un soulagement.
Courroux de frère, courroux de diables d'enfer.
Un ami, c'est un frère qu'on choisit soi-même. Je te choisis donc pour frère, et j'espère que tu trouveras de ton côté en moi ce que tu voudrais trouver dans un frère, si tes parents avaient d'autres enfants.
Quand on a trouvé l'Ami, et que pour lui on est aussi l'Ami, il se produit une communion totale avec ce frère que l'on s'est choisi.
Un ami est un frère que nous avons choisi. Eh ! n'est-ce pas un assez grand avantage que d'avoir quelqu'un à qui nous pouvons confier toutes nos pensées, qui rend nos plaisirs plus vifs alors qu'il les partage ; et qui sait adoucir nos peines, tantôt en affermissant notre courage, tantôt en mêlant ses larmes aux nôtres ? De tels services ne se paient que par l'affection la plus tendre, et par le dévouement ; celui qui nous les rend a tous les droits sur notre cœur, il fait partie de notre famille.
Il se mêle dans l'amitié fraternelle quelque chose d'égoïste, on finit par confondre si bien son propre intérêt et celui de ses frères, qu'on a ensuite toutes les peines du monde à s'y reconnaître.
Songe que les blessures que tu portes à l'amour-propre de tes frères ne se cicatrisent jamais et que sans cesse elles distillent un poison terrible dans lequel il trempe les traits qu'il te lance à son tour.
Certains voudraient que tous les hommes soient frères à condition d'en être les aînés.
L'amour est frère de la mort, il sait boire à la coupe de sang.
Le frère aide le frère comme le pied aide le pied.
L'amour de deux frères, ce lien pur où nul autre n'a sa place, à nul autre pareil, cette intimité sur laquelle aucune enchère n'est possible, où le désir et la sensualité ont leur place parce qu'on connaît l'autre aussi bien que soi-même.
Aime et ménage ton frère, car celui qui n'a pas de frère est de même qu'un soldat qui va sans arme à une bataille.
Les hommes sont tous frères, et les frères se battent.
Si tu as des frères et des sœurs, que rien n'altère jamais la paix entre vous ni l'affection que vous vous devez mutuellement. Vous êtes sortis des mêmes entrailles et le même lait vous a nourris. Est-il un lien plus fort et plus sacré que celui-là ? Fais-en sorte que les années le resserrent toujours davantage. Notre sentier sur la terre est difficile et rude, pour y marcher avec assurance, pour n'y point trébucher à chaque pas, appuyez-vous les uns sur les autres.
Le frère qui est aidé par son frère est comme une ville forte.
Nous sommes tous enfants du même père, qui est Dieu, et le Père commun n'a point asservi les frères aux frères ; il n'a point dit à l'un : Commande, et à l'autre : Obéis.
Deux frères se doivent mutuellement aide et secours.
Si tu veux être bon frère, garde-toi de l'égoïsme ; propose-toi tous les jours de te montrer généreux dans tes rapports. Que chacun de tes frères, chacune de tes sœurs, voit que ses intérêts te sont aussi chers que les tiens. Si l'un d'entre eux vient à faillir, sois-lui indulgent, non seulement comme tu le serais pour un autre homme, mais davantage encore. Réjouis-toi de leurs vertus, imite-les, encourage-les même de ton exemple, fais en sorte qu'ils aient à bénir leur destinée de t'avoir pour frère.
Qu'ils sont doux, mais qu'ils sont rapides les moments que les frères et les sœurs passent dans leurs jeunes années, réunis sous l'aile de leurs vieux parents ! La famille de l'homme n'est que d'un jour, le souffle de Dieu la disperse comme une fumée.
L'amour fraternel c'est l'amitié du sang. Née au berceau, cette affection croît et se développe sous le toit paternel, au milieu des jeux et des ris folâtres, mûrit au sein des mêmes études et des mêmes travaux, et vit encore au milieu du monde bien que les frères et les sœurs se trouvent séparés dans des conditions différentes.
Un frère est le meilleur appui et soutien que l'on puisse avoir en cette vie.
Prêter de son argent à des frères malheureux qui sont dans le besoin, quand même on courrait quelquefois le risque de ne jamais le revoir, ce n'est pas le perdre, c'est prêter à intérêt, parce que Dieu le rendra avec usure.
L'homme dont la société est aimable sera souvent plus aimé que ne l'est un frère.