La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle.
Gandhi - Œuvre : Tous les hommes sont frères (1969)
La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle.
Patience, indulgence, tolérance, défiance c'est avec ce petit bagage négatif qu'il faut voyager parmi les hommes, car très peu sont amis. Il faut n'exiger que le moins possible, n'espérer que peu et ne s'attendre à rien surtout pas à la justice, au désintéressement, à la bonté. Comme cela, on s'en tire. Faisons le plus grand cas des exceptions, et bénissons le ciel de nos bonnes chances, mais ne comptons que sur le pire.
Il est essentiel en amitié de ne pas demander l'absolu, l'absolue véracité, l'absolue discrétion, l'absolue délicatesse ; sans quoi nulle amitié ne pourrait subsister. Il ne faut pas même demander l'entière réciprocité, ce qui est un autre absolu. Il faut faire la part de la nature humaine, des habitudes et des instincts particuliers, et mettre de la tolérance dans toutes les appréciations, comparaisons et jugements. En un mot, il ne faut attendre d'un autre, fût-ce un ami, que ce qu'on peut raisonnablement espérer de lui, une excellence moyenne, une vertu moyenne, une fidélité moyenne. Dieu seul est parfait.
La vraie tolérance, c'est le respect ; le respect de la personnalité et de la vie la plus intime.
La tolérance est une vertu du cœur, non le privilège d'un point de vue.
Il faudrait apprendre aux gens que le mariage est une chose, que l'amour en est une autre, et qu'il est généralement dangereux de les mêler. Le mariage exige de la tolérance, de l'indulgence, bref de l'amitié. L'amour est jaloux, possessif, adorant ou haineux, totalement antinomique de l'amitié, sentiment agréable et raisonnable. Il est bien plus facile de rendre heureux un mari qu'on n'aime pas en ayant un amant qu'on aime, qu'en restant fidèle à un homme qu'on a cessé d'aimer depuis dix ans.
Le public est d'une tolérance magnifique, il pardonne tout, excepté le génie.
Qui n'est pas l'homme des tolérances, des indulgences, n'est pas davantage l'homme des facilités.
Ceux qui se rapprochent le plus du bonheur sont ceux qui ont une piété consolante, des affections douces, l'humeur enjouée, le cœur bienveillant et l'imagination calme, c'est-à-dire les sages d'instinct, tant que leur santé reste bonne et leurs circonstances tolérables.
Pour être tolérant, il faut être désintéressé, et les passions ne le sont jamais.
Soyons tolérant pour le prochain jusque dans les manières d'être où il diffère le plus de nous.
La tolérance sociale est plus rare que la tolérance religieuse.
L'amitié est plus tolérante que l'amour, mais elle aussi a son honneur qui ne peut être impunément blessé, et vilipendé ; l'amitié exige qu'on pense d'elle avec noblesse, et ne condescend pas à demander le respect de sa dignité.
La tolérance est la mère de la paix.
L'affinité avec mes deux beaux-frères est nulle, mais il y a tolérance et indifférence mutuelles.
La vertu que nous connaissons le moins et que nous avons le plus de peine à pratiquer, c'est la tolérance.
Plus mêlé à la société humaine, on redevient plus actif, plus tolérant, plus sage, plus modéré.
La vraie tolérance consiste à voir large sans perdre la mesure.
Toute tolérance devient à la longue un droit acquis.
Être capable de permettre à l'autre d'être ce qu'il est, suppose respect, tolérance et responsabilisation.
Pour être tolérant envers les hommes, il faut les aimer beaucoup ou beaucoup les mépriser.
On est moins tolérant pour des goûts qu'on n'a plus.
La tolérance affectueuse n'est qu'un pis-aller.
Notre tolérance pour les autres nous conduit forcément à tolérer nos propres fantaisies.
Possible entre individus, la tolérance ne l'est jamais entre collectivités.
La tolérance ne devrait être qu'un état transitoire, elle doit mener au respect.
L'utilité intellectuelle est de cultiver la pensée ; l'utilité morale est d'apprendre la tolérance.
Ne redoute pas les parfois, ils sont tolérants.
Rien n'existe au monde que par l'amour et la sympathie, par la tolérance.
Qu'est-ce que la tolérance ? C'est l'apanage de l'humanité.
Avec la tolérance, on gagne en sagesse ce que l'on perd en énergie.
Tolérance - Faculté de supporter ce que l'on est incapable d'interdire.
Il est dans la tolérance un degré qui confine à l'injure.
La tolérance est le seul remède contre la diversité des opinions.
La patience rend tolérable ce qu'on ne peut empêcher.
La tolérance est la corruption du sentiment de la liberté. Pourquoi j'aime la liberté et pourquoi je n'aime pas la tolérance, c'est que la tolérance est toujours et inévitablement l'arbitraire et l'inégalité. Si elle n'était jamais ni l'inégalité ni l'arbitraire, elle serait la liberté sous un autre nom, et que m'importerait le nom si j'avais la chose !
Qui ne sait pas tolérer ne sait pas vivre?