L'indulgence est presque toujours en rapport direct avec l'intelligence : pour savoir pardonner, il faut avoir compris.
Je suis de ceux qui réclament l'indulgence pour les déshérités : infirmes de l'esprit ou du corps, ils ont également droit à notre pitié. Le peu de verve moqueuse qu'il y a en moi ne se manifeste qu'en face d'une seule espèce d'hommes, celle qui a toute l'instruction, toute l'intelligence nécessaire pour comprendre et savoir, pour admirer avec fruit, et qui s'est mise naïvement ou volontairement à n'admirer qu'elle-même. Là, je l'avoue, ma charité fait défaut ; je ris, je ne puis m'en défendre, et parfois même je m'irrite.
Si l'on veut obtenir de ses amis des jugements sincères, il faut les convaincre que l'on est au-dessus de l'indulgence, sinon par ses talents, au moins par son caractère.
L'indulgence et la générosité chez un vieillard sont des rayons de soleil en hiver.
De ces deux extrêmes, trop d'indulgence ou trop de sévérité dans le jugement que nous portons sur nous-mêmes, celui qui nous est le plus nuisible n'est pas encore le premier.
Je demeure toujours dans l'indulgence, je fais crédit à mon prochain.
Nous sommes naturellement portés à une grande indulgence envers autrui, pour les fautes que nous commettons nous- mêmes.
Nous avons souvent moins d'indulgence pour nos amis que pour les indifférents.
L'indulgence est une vertu qui nous profite autant qu'aux autres.
Chez beaucoup de gens l'indulgence n'est au fond que de l'indifférence.
La vie est légère quand on ne sent en soi qu'amour, serviabilité, charité, indulgence pour le prochain. C'est une bonne chance, comme d'avoir le ciel bleu et le temps pur.
Vivre dans le monde exige beaucoup d'indulgence pour les autres, vivre seul n'en suppose pas moins pour soi-même.
L'indulgence est faite tantôt de bonté, tantôt de mépris.
La vertu du jeune homme s'indigne des vices où l'âge l'entraîne, la sagesse du vieillard voit avec indulgence ceux dont l'âge l'a délivré.
J'aime mieux l'indulgence que la tolérance. La tolérance trouve à peu près semblable le bien et le mal et reste indifférente à l'un comme à l'autre. L'indulgence a des principes arrêtés. Elle les conserve ; mais elle traite avec douceur ceux qui ne les ont pas. Elle est sévère pour le péché, miséricordieuse pour le pécheur. L'indulgence blâme et elle pardonne.
Se mettre à la place des autres pour les juger, c'est indulgence ; pour se juger soi-même, c'est austérité.
La véritable indulgence consiste à comprendre et à pardonner les fautes qu'on ne serait pas capable de commettre.
La bonté de la jeunesse est de l'élan ; celle de la vieillesse est de l'indulgence.
L'indulgence est la précaution d'un cœur juste qui fait d'avance la part de ce qu'il ignore.
L'indulgence qui envisage les fautes comme des malheurs, les plaint et les pardonne.
S'il faut rendre à chacun ce qui lui est dû, il faut donc accorder de l'indulgence à l'humanité ; elle lui est bien due.
Tout a le droit de fatigue, même l'indulgence.
Si je n'ai pu apprendre à estimer certains hommes, j'ai du moins appris à leur pardonner, et à sentir qu'on a toujours plus ou moins besoin de ce retour d'indulgence de leur part.
Une tendresse indulgente et raisonnée, l'estime, la confiance, voilà les sentiments qui font les heureux mariages ; c'est là le pain quotidien qu'il faut demander à Dieu et le seul qu'il puisse accorder.
L'indulgence nous ménage de bons défenseurs.
Plus on est prodigue d'indulgence et de charité pour autrui, moins on en a besoin pour soi-même.
La beauté d’une vieille femme se compose de l'esprit réuni à l'indulgence et à la bonté.
Il y a des indulgences qui sont un déni de justice.
Il faut parler peu et toujours avec indulgence. Chacun vous en saura gré.
La justice n'a rien à faire avec l'indulgence, parce qu'elle n'a rien à faire avec le cœur.
La jeunesse, qui n'a pas encore failli, est sans indulgence pour les fautes d'autrui.
En traitant les méchants avec trop d'indulgence, on porte aux gens de bien un préjudice immense.
L'indulgence débonnaire n'a nul besoin de sympathie.
L'indulgence est la marque d'un bon cœur.
L'indulgence que l'on témoigne pour les faiblesses d'autrui est la récompense de la sévérité que l'on exerce sur soi.
L'indulgence même que nous témoignons à l'envieux se retourne contre nous. C'est une qualité de plus qu'il ne peut pas nous pardonner.
L'aveu d'un tort dispose à l'indulgence, et se repentir d'une faute c'est presque l'innocence.
La sincérité des aveux fait naître l'indulgence.
L'indulgence porte avec elle sa récompense, voyons nos semblables tels à peu près qu'ils devraient être.
L'heureux secret pour être bien avec soi-même, et bien avec les hommes, c'est l'indulgence.
On ne peut être bon sans être indulgent?