Il est bon d'être charitable, et la bonté nous est donnée pour faire des heureux,
Il y a toujours de la magnanimité dans la véritable bonté ; car la bonté sacrifie sans cesse ses propres intérêts, et, généreuse par sentiment, elle est toujours prête à pardonner.
La bonté parfaite est la seule qualité humaine digne d'être adorée.
La bonté consiste à ne pas se réjouir des malheurs d'autrui qui ne nous profitent pas.
Sans la bonté pas de vérité. L'observation par les yeux seuls est incomplète.
Souvent on appelle bonté ce qui n'est qu'un manque de présence d'esprit.
Qui oserait répondre d'être toujours et en toutes circonstances, chaste, probe, courageux, sincère, etc. ? Toutes les vertus peuvent avoir leur moment de défaillance ; il n'en est qu'une seule qui ne soit jamais en défaut, c'est la bonté : Voilà pourquoi elle prime toutes les autres.
La bonté perd un de ses plus grands charmes par la banalité.
La bonté est une force morale supérieure et instinctive.
Il est certain que se sentir porté, conduit, protégé, éprouvé par une bonté paternelle est un sentiment précieux pour notre cœur, et tant qu'on peut conserver cette foi, il faut profiter de ce privilège.
La bonté est la meilleure source de clairvoyance spirituelle.
La bonté, cette divine aumône, a mille formes pour s'offrir. Ici elle se donne avec un temps gracieusement sacrifié ; là, avec un intérêt prêtant une oreille attentive à de longs récits ; ailleurs, avec une sympathie toujours prête à tout, avec une compassion toujours émue : partout avec une indulgence infinie. Elle est la charité que le plus riche peut recevoir, que le plus pauvre peut faire.
Partout où je rencontre la douceur ou la bonté, je me repose avec plaisir ; mais là où je ne trouve ni l'une ni l'autre, je ne puis m'empêcher de passer mon chemin.
La bonté n'a pas de mesure, elle n'a pas de limite. Il n'y a pas à la modérer. Ce ne sera jamais trop. La bonté peut suivre toutes ses inspirations sans les interroger.
La bonté fait pour l'amour du bien ce que la charité fait pour l'amour de Dieu.
La charité et la bonté sont presque la même vertu ; mais la seconde appartient à la terre et pourrait, pour ainsi dire, exister sans Dieu. La première puise sa source en lui et fait partie des choses célestes.
Il est des bontés que nous ne goûtons pas ; apprécions-les tout de même.
Par loyauté on voudrait, par bonté on ne peut pas dire : Je ne vous aime plus.
La bonté de la jeunesse est de l'élan ; celle de la vieillesse est de l'indulgence.
La gaieté est presque de la bonté puisque distraire et faire sourire sont de petits bienfaits.
La véritable bonté ne s'exerce qu'à propos des indifférents : car c'est l'affection qui nous entraîne à faire du bien à nos amis, et le respect de nous-mêmes qui nous conduit à en souhaiter à nos ennemis.
La beauté, c'est la bonté ; c'est la mer sur laquelle nous flottons.
La bonté du cheval se connaît à la guerre, et la fidélité de l'ami dans la mauvaise fortune.
La bonté d'autrui me fait autant de plaisir que la mienne.
Ôtez la justice à la bonté, vous en faites une passion.
Avoir l'âme perverse et feindre la bonté, c'est le dernier degré de la perversité.
La bonté supérieure ne consiste pas à penser du bien des gens, mais à en dire.
La parfaite bonté, jointe à la supériorité du caractère et de l'esprit, inspire des attachements passionnés, d'amoureuses tendresses.
Il est bon d'être charitable, et la bonté nous est donnée pour faire des heureux.
Par-dessus toute chose soyez bon ; la bonté est ce qui ressemble le plus à Dieu, et ce qui désarme le plus les hommes. Vous en avez des traces dans l'âme, mais ce sont des sillons que l'on ne creuse jamais assez. Vos lèvres et vos yeux ne sont pas encore aussi bienveillants qu'ils pourraient l'être, et aucun art ne peut leur donner ce caractère que la culture intérieure de la bonté. Une pensée aimable et douce à l'égard des autres finit par s'empreindre dans la physionomie, et par lui donner un cachet qui attire tous les cœurs.
Je n'ai jamais détesté personne. Mon cœur est plein d'amour, mon cœur est plein de bonté.
Je n'aime pas la bonté des autres, elle est une borne à mon égoïsme.
Ceux qui n'ont de bonté que lorsque leur imagination vivement frappé l'excite en eux, ressemblent à ces métaux que le feu peut bien amollir un instant, mais qui reprennent bientôt toute leur dureté.
La bonté vient de l'âme, et la méchanceté du cœur.
C'est la méchanceté des uns qui met la bonté des autres en évidence.
J'ai l'humeur égale et la bonté égale, mais les élans du cœur et de la verve inégaux. Du reste, qui me dit que cette irrégularité soit chose individuelle ; ne serait-ce pas une loi de mon sexe ?
La bonté est la plus noble faculté de l'âme humaine et la plus grande des vertus.
La bonté est une réserve de bonheur, puisqu'elle fait jouir du bonheur des autres quand on a perdu le sien.
Surmonte le mal par le bien, et la malignité par la bonté.
Rien n'est aimable comme la bonté unie au mérite ; et, à voir le monde, je commence à croire que le vrai mérite mène tout seul à la vraie bonté. Là où il ne se rencontre pas, la vanité étouffe bientôt les bons mouvements, la bienveillance s'efface derrière les petitesses, la raillerie remplace l'esprit, et l'envie de se distinguer se tourne en une fatuité nulle, hautaine et jalouse.
La bonté est comme une amitié d'un moment qui s'éteint et oublie quand celui qui en était l'objet s'est éloigné de notre regard.
La bonté est l'obole de l'indifférent qui passe ; l'affection, le don de l'ami qui demeure.
L'affection nous fait jouir du bonheur de l'être aimé ; la bonté, du bonheur même de l'indifférent.
Faire acte de bonté, c'est se donner une joie.
Il ne peut y avoir de place pour la tristesse dans un cœur qui se fie en la bonté divine.
Le fer d'autrui me rend d'acier, et sa bonté me fait de cire.
L'indulgence vaut mieux que la pitié, et la bonté vaut mieux que l'indulgence.
La bonté existe en nous comme le principe de la vie, sans être l'effet de notre propre volonté ; elle semble un don du ciel comme toutes les facultés, elle agit sans se connaître, et ce n'est que par la comparaison qu'elle apprend sa propre valeur.
La vraie bonté n'attend pas même un retour de reconnaissance ; il lui suffit de la joie inexprimable de voir ses bienfaits fructifier en bonheur pour autrui.
La bonté embellit jusqu'à des traits vulgaires ; la bonté est déjà presque une beauté ; son influence répand sur tous les traits, sur toute la personne un charme touchant qui parle au cœur. La bouche sourit plus gracieuse, l'œil rayonne plus doux, la physionomie a plus de sérénité, les mouvements plus d'harmonie.
Le cœur de l'homme ne saurait battre d'une véritable bonté lorsqu'il est préoccupé des soins du pouvoir, du luxe, ou de grandes spéculations. C'est pourquoi la bienfaisance s'exerce mieux de pauvre à pauvre, de même que les consolations s'échangent plus sympathiquement entre ceux qui souffrent, car selon une maxime ancienne et toujours vraie : L'expérience du malheur nous apprend à compatir aux malheureux.
La bonté est un sentiment qui nous intéresse à nos semblables comme à nous-mêmes, qui ouvre nos oreilles à leurs plaintes et nos mains à leurs misères, sans nous faire désirer d'autre récompense que la satisfaction douce qui nous reviendra de les voir heureux par nos œuvres, ou consolés par nos paroles.
C'est parce que l'or est rare que l'on a inventé la dorure, qui, sans en avoir la solidité, en a tout le brillant. Ainsi, pour remplacer la bonté qui nous manque, nous avons imaginé la politesse, qui en a toutes les apparences ; et au défaut de vertu, nous avons l'honneur, qui en a l'éclat.
La bonté du cœur influe toujours sur celle de l'esprit.
La bonté ingénieuse, surtout si une fois elle a été unie à la beauté souveraine, et n'a composé avec elle qu'un même parfum, est une grâce qui devient enchanteresse à son tour et qui ne périt pas.
La politesse est une bonté assaisonnée, c'est la bonne grâce ajoutée au bon cœur.
Le monde abuse de la bonté et de la douceur, s'il ne rencontre pas l'acier du regard et n'aperçoit pas la rangée des dents.
La bonté est le caractère marqué d'un cœur honnête et facile : c'est une des vertus qui fait le plus d'honneur à l'homme, quand elle le porte à supporter les défauts de ses semblables, ou qu'elle le rend sensible à leurs malheurs ; mais elle dégénère en un vice très dangereux, quand elle lui fait adopter indifféremment leurs goûts et leurs caprices.
On ne manque jamais d'abuser de la trop grande bonté des autres.
Feindre de la bonté, quand on est méchant, c'est mettre le comble à la méchanceté.
Il est une bonté si légère qu'elle flotte à la surface de toute chose, on la nomme politesse.
La générosité et la bonté font l'homme