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Souffrir quand on aime, c'est doux et bon, car c'est le bonheur du martyre ; mais souffrir de ne plus aimer, voilà le malheur de la vie ! Mal bien grand, car on meurt d'aimer, et on ne meurt pas de n'aimer plus.
Les hommes ont beau souffrir, ils ont encore la faiblesse de tenir å la vie, par habitude sans doute.
Ce n'est pas le malheur dans son ensemble qui fait souffrir, ce sont ses détails.
Il y a des choses que l'on peut souffrir et des choses que l'on ne peut supporter.
La compassion de ceux qui n'ont pas souffert vous arrive comme un petit vent glacé qui refroidit le soleil. La sympathie de ceux qui ont souffert est comme le siroco, chaud, même en hiver ; mais il vous rend mou.
Il y a peu de gens qui souffrent qui n'aient songé au suicide, au moins une fois dans leur vie.
Une bête qui souffre cherche la solitude. Il n'y a que l'homme qui aime à faire parade même de sa souffrance.
Ceux qui souffrent répandent la souffrance sur leur chemin.
Ceux qui font souffrir sont des êtres qui cherchent à se débarrasser de leur propre souffrance.
Souffrir, c'est donner à quelque chose une attention suprême.
Ce que l'on souffre en soi, pourquoi le blâmer dans les autres ?
Il est cruel de rappeler aux gens les défauts ou les infirmités dont ils sont les premiers à s'apercevoir et à souffrir.
Pour ceux qui ont beaucoup souffert, tout anniversaire, en avivant le souvenir, accroît le besoin d'oublier.
Il faut savoir souffrir, mais il faut aussi savoir jouir de la vie.
Pour souffrir vraiment, il faut tenir encore à quelque chose et je vis comme si je n'étais plus, comme si je n'étais plus tout à fait où je suis, déjà en allé, ailleurs.
Devant un petit malheur, songeons à l'avenir ; nous n'en souffrirons plus dans dix ans. Devant un grand malheur, songeons au passé ; nous aurions pu en souffrir depuis dix ans.
La vraie séparation entre deux êtres qui s'aimaient est celle qui ne fait pas souffrir.
Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert.
L'être le plus aimé est celui par qui on aura le plus souffert, puisqu'on est sensible à tout ce qui lui arrive et à tout ce qui vient de lui.
S'il est beau de souffrir pour une grande idée, il est plus doux encore de souffrir pour une personne. Une idée est insensible à ce que nous faisons pour elle, un cœur chaud et vivant est réjoui par notre dévouement comme il serait attristé par notre abandon.
L'amour non-dit vous étreint le coeur, qui vous fait tour à tour souffrir et espérer.
La vie c'est souffrir d'un amour infini, c'est d'être torturé et de bénir sa souffrance.
Aime, et tu renaîtras ; fais-toi fleur pour éclore ; après avoir souffert, il faut souffrir encore.
J'ai mille façons de souffrir parce qu'il y a mille conditions à mon bonheur.
La gloire n'est due qu'à un cœur qui sait souffrir la peine et fouler aux pieds les plaisirs.
À quoi me sert d'être aimant ? À quoi bon vivre très longtemps ? Cela m'épouvante : vivre peu est encore trop, pour qui souffre.
Quand il n'est plus le temps de se plaindre, il n'y a plus qu'à souffrir.
On doit protéger tous les hommes qui souffrent et non les hommes qui prospèrent.
Ceux qui n'ont jamais souffert ne savent rien ; ils ne connaissent ni les biens ni les maux : ils ignorent les hommes ; ils s'ignorent eux-mêmes.
Prétendre qu'on ne souffre guère d'un malheur qu'on n'a pas mérité, c'est vouloir qu'on ne s'afflige point d'un œil qu'on nous crève parce qu'il était bon.
Ronge tes poings si tu le veux, c'est ton droit, mais souffre sans témoins.
Les jaloux aiment tant à faire souffrir de leur mal !
Quand je souffre, je ne puis m'empêcher de dire : S'ils me voyaient, quelle bonne journée pour mes envieux !
Ton malheur fait des heureux, auras-tu jamais la générosité d'en souffrir moins ?
La nature se sert des gens vulgaires pour faire souffrir ceux qui ne le sont pas.
Ne nous fait pas souffrir qui veut.
La justice a le droit de me faire souffrir et ne me laisse que celui de l'en louer.
Souffrants, nous avons souvent changé de position dans notre lit de misère, la douleur n'a pas lâché prise.
Quand on a souffert, chaque jour renouvelle l'amertume des regrets, l'intarissable épreuve du souvenir, la renaissance d'espérances insensées. Tant que la vie subsiste, le labeur est sans fin ; chaque peine en engendre une multitude d'autres qui s'en déduisent fatalement comme les rejets d'une souche empoisonnée. Il n'y a pas de terre si aride qui ne porte encore sa moisson fatale de ronces et d'épines.
Il ne faut pas s'ensevelir dans son deuil, s'enterrer dans son chagrin ; quoi qu'il en coûte, il faut sortir de soi. Malheureusement, toute occupation paraît rebutante, odieuse à l'homme qui souffre.