Cavaliers ! Ne battez jamais vos chevaux, ne leur parlez qu'à voix basse et sans emportement, faites-leur des remontrances et ils éviteront Fautes qui les ont provoqués ! Car les chevaux comprennent la colère de l'homme.
Qui ne trotte pas étant poulain trottera lorsqu'il sera vieille rosse.
À cheval qui court, l'éperon est inutile.
À cheval hargneux il faut une étable à part.
Le cheval noble dit : Fais-moi manger comme si j'étais ton frère, et monte-moi comme si j'étais ton ennemi.
La religion maintient l'homme comme le mors maintient le cheval.
C'est un bien mauvais cheval celui qui ne peut porter son propre fourrage.
Mieux vaut un pauvre cheval que pas de cheval du tout.
Vins, chevaux et blés, vendez quand vous pouvez.
Petit cheval, petite journée.
Un cheval fatigué dès le matin ne fera jamais une bonne traite le soir.
Ne prête jamais ta signature, ni ton cheval, ni ton livre.
Au cheval le plus sûr, ne lâche pas la bride.
Mettez un gueux à cheval, aussitôt il prend le galop.
Prends d'abord soin du cheval, et après seulement occupe-toi du cavalier.
Salut, monsieur, si vous l'êtes, voilà un beau cheval, s'il est à vous.
Si je suis seigneur et toi aussi, qui étrillera le cheval ?
Le cheval qui laboure un champ d'avoine est souvent celui qui en reçoit le moins.
Le cheval qu'on ne peut avoir a toujours mille défauts.
Le cheval sur ses gardes ne sera pas mangé du loup.
Chevaux empruntés et éperons neufs font les lieues courtes.
En son fumier cheval engraisse quand il y repose à son aise.
Mettez un mendiant sur un cheval, et tout de suite il prend le trot.
La place la plus précieuse dans le monde est la selle d'un coursier rapide ; l'ami le plus précieux est un bon livre.
L'ombre du maître engraisse le cheval.
C'est après la longue course qu'on voit si le cheval est bon.
À bon cheval beaucoup d'avoine, à mauvais beaucoup de coups de fouet.
Le bon cheval n'a pas besoin de fouet.
Un cheval gratte le cou d'un autre (secours mutuel).
Un homme ayant trouvé un fer à cheval, s'est dit : Il ne me manque plus qu'un cheval, et trois fers encore.
À cheval vicieux, étrille en bois de palmier.
Le bon écuyer fait le bon chevalier.
Un cheval mort ne rue pas.
Si tu ne prends pas le cheval par la crinière, c'est en vain que tu tenteras de le prendre par la queue.
Une bonne jument trouve acquéreur à l'écurie, une rosse doit courir les foires.
Au cheval fourbu, la crinière est un fardeau.
De l'avoine des chevaux, les poules sont prodigues.
Rien n'est plus audacieux qu'un cheval aveugle.
L'ombre de la baguette suffît au cheval docile et courageux ; il faut ouvrir les flancs avec l'éperon à celui qui est lâche ou quinteux.
Ne jugez pas un cheval d'après sa selle.
Un âne reste un âne, même quand il se trouve parmi des milliers de chevaux.
Quand on est pressé, le cheval recule.
Les chevaux de guerre naissent sur les frontières.
Les bonnes qualités sont quelquefois nuisibles : on asservit le cheval à cause de sa vélocité ; on enferme le rossignol pour jouir de sa belle voix ; on tue l'autruche pour se parer de ses plumes.
Mets de jeunesse un frein à ton cheval, et habitue le chameau à porter la charge.
Mieux vaut avoir un cheval aveugle qu'une longe vide.
Où le cheval galope, le homard veut aussi avancer.
Avant que l'herbe croisse, le cheval meurt.
Qui se garde poulain se retrouve étalon.
Une selle dorée ne fait pas d'un âne un cheval.
Vins, chevaux et blés, quand pouvez vendez-les.
Deux poules plus un coq, qu'on élève à régal, mangent tout autant qu'un cheval.
Quand il gèle, rapide ou mou, un cheval ne vaut pas un clou.
Cheval de bonne race, chemine, quelque temps qu'il fasse.
Trot d'âne, paille au feu, dureront rien ou peu.
Un fantasque cheval fait un bon cavalier.
Si pour toi tu veux bonne monture, choisis la blanche, plus longtemps elle dure.
La bride selon le cheval.
Il n'est pas bon cheval qui quelquefois ne bronche.
Un bon cheval de selle ou de carrosse ne devient jamais rosse.
Cheval de foin ou de regain, cheval de rien ; cheval d'aveine, cheval de peine ; cheval de paille, cheval de bataille.
À chétif cheval, tout va mal.
À cheval glouton, licol pas trop long.
Un cheval porte son maître jusqu'à la mort.
Cheval sauvage a le crin long.
Cheval gris pommelé meurt avant d'être fatigué.
Qui a un cheval blanc et une jolie femme n'est jamais sans chagrin.
Les bons chevaux savent à quels cavaliers ils ont affaire.
Qui ne travaille pas poulain, bien sûr travaillera roussin.
Poulain rogneux ou farcineux, peut être un cheval précieux.
Ce que poulain prend en jeunesse, il le continue en vieillesse.
Bride de cheval ne va pas à un âne.
Le coup d'œil du maître vaut pour le cheval un pansement.
Le cheval qui se cabre sous l'éperon à ses côtes porte dommage.
Un cheval de louage fait du profit, mais il ne dure guère.
À jeune cheval, vieux cavalier.
Il fait bon tenir son cheval par la bride.
Quand le cocher est en colère c'est le cheval qui expie.
Le bon cheval donne du cœur au cavalier.
Ne regarde ni à la couleur ni à l'extérieur du cheval, mais à ses qualités.
Le cheval qui boite ne se frappe pas sur la jambe.
Le cheval d'Hamon est allé à Brest sans entraves et sans licol, sur les pierres, sur les épines, portant la vieille sur son dos.
De femmes et de chevaux, il n'en est point sans défaut.
Une jolie femme et un cheval gras ne sont point le partage d'un pauvre.
Tout bon cheval bronche, toute épée s'émousse, et tout savant se trompe.
Le bon cheval se reconnaît à ses yeux.
Un mors doré ne rend pas le cheval meilleur.
Il n'y a pas de cheval, si bon qu'il soit, qui coure mille lieues par jour.
Le proverbe est le cheval de la parole.
Le cheval en qui on a trop confiance nous renverse sur le dos.
Le coup de pied d'un cheval paisible frappe dur.