Les 14 pensées et citations sur avertir :
Vous êtes clairvoyant ; vous avertissez un ami des extrémités fâcheuses où l'entraîne sa mauvaise conduite ; ces extrémités atteintes, il ne vous pardonne pas de les avoir prévues. Tels sont certains hommes !
Une femme avertie en vaut deux.
Les égards des autres nous avertissent quelquefois que nous sommes vieux, avant d'y avoir songé nous-mêmes. Tout à coup on nous cède le pas, on nous offre le bras pour descendre... bref, l'âge est là.
La nature m'avertit rudement que ma vie actuelle est absurde ; que j'ai besoin d'action et de mouvement, qu'il me faut être un homme et chercher les hommes ; que le renouvellement des sensations est nécessaire pour conserver l'entrain et l'appétit.
Un homme qui peut passer une soirée à deux pas de la personne qu'il doit épouser sans que rien l'avertisse qu'elle est là est un déplorable fiancé.
Un des principaux devoirs de l'amitié, un des plus grands services que l'on puisse rendre, c'est d'avertir son ami des fautes qu'il a commises, afin qu'il évite d'y retomber ; c'est de l'éclairer sur ses défauts qu'il ignore, ou qu'il prend pour des vertus par une illusion assez ordinaire à l'amour-propre. Mais la sincérité, qui doit être l'âme de l'amitié, est souvent ce qui la fait périr. La plupart des amis ne veulent pas être repris ; ou s'ils permettent quelquefois qu'on le fasse, ils exigent tant de ménagements, d'égards, de circonspection, il est si difficile de ne pas leur faire quelque peine, ils reçoivent si froidement le second ou le troisième avis, qu'on prend plutôt le parti de se taire, de dissimuler, de flatter.
Toujours les dieux nous avertissent de leur colère par des signes certains.
Avertissez avec douceur votre ami qui s'égare ; remettez-le dans la bonne route dont il s'est écarté, mais si vos soins sont inutiles, si lui-même s'obstine à sa perte, ne vous rendez pas ridicule par une vaine importunité.
Préfère l'ami qui t'avertit de tes fautes à celui qui te loue.
Un ami qui nous avertit judicieusement de nos défauts est un bien inestimable.
Un homme averti en vaut deux.
La conscience est cette faculté par laquelle nous sommes sans cesse avertis de ce qui s'opère actuellement en nous ; nos plaisirs et nos peines, nos espérances et nos craintes, toutes nos sensations, tous nos actes, toutes nos pensées, en un mot, s'écoulent devant la conscience comme les eaux d'un fleuve sous l'œil du spectateur immobile, attaché au rivage. La conscience seule les observe et en rend compte à la réflexion, avec laquelle il ne faut pas la confondre.
Un bon averti en vaut deux.
L'ennui est un avertissement, qu'on n'écoute jamais trop.