Dressez votre poulain de telle sorte qu'il devienne ami de l'homme. Ayez grand soin de changer le lieu du travail et de varier la durée des reprises, un poulain ainsi se plaira à faire ce qu'on lui demande. Dès que vous avez obtenu de lui une marque d'obéissance, ayez soin de lui en témoigner votre contentement en lui accordant quelque relâche ou en lui faisant telle chose qui lui soit agréable.
Un cheval n'est pas un esclave qui obéit en frémissant, il est un ami qui librement se donne. Regardez-le quelque temps, et vous découvrirez dans l'air de sa tête, dans son regard, dans sa bouche, une expression de tendresse qui est vraiment ce qu'il y a en lui de miraculeux.
Le cheval est né pour courir en pleine campagne, hors des chemins battus. S'élancer sur les tertres, en descendre d'un saut, franchir les fossés, les murailles sèches qui séparent les champs ; dans les pentes rapides, courir à val, ou contre-mont, ou obliquement, sauter hors d'un fond ou même de haut en bas, tels sont les exercices que le cavalier doit surtout pratiquer.
Ce qu'un cheval fait par force il ne l'apprend pas, et cela ne peut être beau, non plus que si on voulait faire danser un homme à coups de fouet et d'aiguillon. Il faut l'amener à faire à volonté ce qu'il fait naturellement quand il veut paraître beau ; il faut qu'au moyen des aides il prenne comme de lui-même les airs les plus brillants.
Un cheval maltraité se déplaît au travail, et, loin d'avoir de la grâce, il ne montre dans ce qu'il fait que douleur et chagrin. Conduit, au contraire, par une main légère, relevant son encolure et ramenant sa tête avec grâce, un cheval prendra l'allure fière et noble dans laquelle il se plaît naturellement, car, quand il revient près des autres chevaux, surtout si ce sont des femelles, c'est alors qu'il relève le plus son encolure, ramène sa tête d'un air superbe et vif, lève moelleusement les jambes et porte la queue haute. Un cheval se dompte par amour.
Le cheval, dans ses airs, est une chose si belle, si gracieuse, que, lorsqu'il s'enlève ainsi sous la main du cavalier il attire les regards de tout le monde, il charme jeunes et vieux. On ne se lasse pas de l'admirer tant qu'il développe par ses mouvements sa grâce et sa gentillesse.
Quand un cheval paît en liberté, je n'aime pas m'approcher de lui.
Tu connais le proverbe arabe : Si tu perds ton cheval, pleure et va à pied ; si tu perds ton âne, achètes-en un autre ; si tu perds ta femme, achète un âne ou un cheval ?
Tout journal est un cheval de louage. Quand le cavalier est arrivé à l'auberge, on met le cheval à l'écurie et il n'en est plus question.
Quand il n'y a plus d'avoine dans la mangeoire, les chevaux se battent.
Le chien ronge son os sans le juger, et le cheval traîne son fardeau sans le comparer.
Les beaux cavaliers d'autrefois préféraient leur cheval à leur maîtresse. Cela se conçoit parfaitement : les hommes sont plus sensibles à la puissance qu'à l'amour.
Un bon cavalier, sur son cheval, ne fait qu'un avec la bête.
Quand on a la chance de posséder un bon cheval, mieux vaut lui donner de l'avoine que des coups de bâton.
Cent chevaux gris ne font pas un seul cheval blanc.
Cheval : Contrairement à l'homme, c'est quand il ne court plus qu'il multiplie ses saillies.
Ne jugez en nulle occurrence, ni de l'homme par l'apparence ni du cheval par le harnais.
Quand le petit de l'homme fait ses premiers pas, le petit du cheval a déjà gagné le Prix de l'Arc de triomphe.
Le plus bel éloge qu'on puisse faire d'un cavalier, c'est de dire que son cheval et lui ne font qu'un.
Une femme, voyez-vous, est comme un cheval : si vous lui laissez prendre de mauvaises habitudes, si vous ne lui persuadez pas que vous ne lui pardonnerez aucun caprice, jamais vous n'en pourrez rien obtenir.
Un cheval est, d'entre les animaux, comme une jolie femme, capricieux, peureux, difficile sur la nourriture et de santé fragile. Il est de trop grande valeur et trop indocile pour être abandonné à lui-même, en sorte que vous voilà rivé à votre monture comme à un compagnon de chaîne sur une galère.
Le cheval, comme chacun sait, est la part la plus importante du chevalier.
Quand on ne sait pas tenir un cheval, on devrait éviter les chemins battus.
Les mauvais traitements des chevaux ne produisent que maladresse et mauvaise grâce.
La première de toutes les règles avec les chevaux, ne rien faire avec colère. La colère ne prévoit rien, et ce qu'elle fait faire est presque toujours suivi du repentir.
Rien n'engraisse aussi bien le cheval que l'œil du Roi.
Le cheval qui a une fois été monté par le Tsar hennit sans cesse.
Je suis très à cheval sur les principes mais très mauvais cavalier.
Il y a des hommes qui prétendent que la plus belle conquête de l'homme, c'est le cheval. Ceux-là ne sont jamais montés à vélo !
Un cheval heureux pète en sortant de l'écurie.
Qui descend de cheval pour en laisser monter un autre, il n'en est plus le maître.
Les chevaux de frise aiment le terrain lourd.
Je ne vois pas pourquoi on dit toujours d'un homme très fiévreux qu'il a une fièvre de cheval et jamais d'un cheval également très fiévreux qu'il a une fièvre d'homme.
Le cheval pense une chose, et celui qui le selle une autre.
Étalon - Toujours vigoureux. Une femme doit ignorer la différence qu'il y a entre un étalon et un cheval.
Il n'est si bon cheval qui quelquefois ne bronche.
Un cheval dompté n'a pas la vie belle ; une femme non plus.
On ne saurait faire d'un âne un cheval de course?