Le consentement touche bien plus que les faveurs,disait François-Rodolphe Weiss. Un romancier et auteur dramatique français, Paul Bernard, dit Tristan Bernard, a écrit :
On ne sait jamais, quand on donne un rendez-vous, si on consentira ou si on ne consentira pas. C'est même pour savoir ça qu'on donne un rendez-vous... Petite femme ! Ce qui ressemble à l'amour est toujours de l'amour.
Le consentement une fois donné, on y tient par amour-propre.
Toute association ne peut durer qu'autant que dure le consentement de rester associés.
Dans un amour, j'y consens volontiers, l'on peut rester surpris que tel homme s'éprenne de telle femme, et réciproquement, alors que rien ne semble motiver cet amour, sinon précisément ceci : que c'est lui, et que c'est elle.
La vie est plus belle que ne la consentent les hommes : la sagesse n'est pas dans la raison, mais dans l'amour.
Ne devriez-vous pas être honteux de vos petites querelles ? Supposez que Dieu consentît à s'en faire l'arbitre ; qui de vous oserait les lui exposer ?
Le hasard fait beaucoup pour l'amour sans que l'amour consente à l'avouer.
Beaucoup de gens accepteraient le bénéfice de la trahison, sans consentir à trahir.
Les Français ne consentent pas à être jugés par des ennemis, mais à les juger ils n'ont aucun scrupule.
Je contrecarre et redresse ceux qui se plaignent toujours, au lieu de consentir et approuver.
Il ne suffit pas de consentir à être heureux, il faut s'aider ; le bonheur est une science.
On peut avoir presque toutes les femmes pourvu que l'on consente à les partager.
On consent volontiers à passer pour ce que l'on n'est pas, pourvu que ce soit à son avantage.
Mille demandes ne valent pas un consentement.
Qui ne dit mot consent, qui se tait approuve, qui ne parle pas réfléchit, qui la boucle la ferme, qui la ferme ne l'ouvre pas, qui garde le silence renforce son mutisme et qui dit tout haut ce que les autres pensent tout bas se met à dos tous ceux qu'il a devant lui.
Le mariage est un consentement, donation mutuelle des cœurs.
Le contrat de mariage est un consentement réciproque de ne plus s'aimer !
La différence de l'hymen et de l'amour n'est pas grande. Chez l'hymen, on consent de s'aimer, et on ne s'en embarrasse guère ; en amour, on s'aime et on ne consent à rien.
Le consentement touche bien plus que les faveurs.
Un consentement accordé de mauvaise grâce n'est guère autre chose qu'un refus honnête.
Les femmes aimeront toujours mieux qu'on dise un peu de mal d'elles, qu'elles ne consentiront à ce qu'on n'en parle point.
Qui ne dit rien consent.
Ne pas consentir que l'univers est ce qu'il est, c'est ne pas consentir à être ce que nous sommes.
Consentir à ne pas être, c'est consentir à la privation de tout bien.
L'homme est libre de consentir ou non à la nécessité.
Aimer, c'est consentir à la distance, c'est adorer la distance entre soi et ce qu'on aime.
Qui ne répond consent.
Tout homme de courage est homme de parole ; à des vices bas, il ne peut consentir.
On peut consentir contre sa volonté.
Tel consent qui après se repent?