Les habiles gens font ceux qui ont recours aux finesses pour déguiser leur habileté,disait Adolphe d'Houdetot. Un écrivain et militaire français, Pierre Choderlos de Laclos, a écrit :
La finesse a été donnée à la femme pour compenser la force de l'homme ; mais la nature, pour l'intérêt du dernier, a sagement contrebalancé la finesse des femmes par leur passion.
Une justesse trop scrupuleuse dépose souvent contre la finesse du goût.
La femme la plus fine, la plus spirituelle est toujours, et bien heureusement, niaise par un côté, celui de l'amour-propre. Il n'est peut-être pas une femme qui ne soit persuadée qu'elle se distingue principalement par quelque qualité ou par quelque beauté qui est précisément celle qui lui manque.
Les femmes peuvent avoir du goût, du tact, de la finesse, de la raison, de l'esprit, du cœur, et manquer de jugement. Innocent ou coupable, je tremblerais devant un tribunal de femmes, mais je prendrais volontiers une femme pour avocat, surtout si les juges étaient de faibles hommes.
La femme qui redoute d'être mère, qui préfère la finesse de sa taille et les joies bruyantes de l'hiver aux gloires cachées de la maternité, peut être la plus charmante femme du monde aux flambeaux et sous l'éclat des bougies ; mais, a la face du soleil vivifiant, devant la nature incessamment féconde, c'est un monstre.
Il est toujours plus judicieux de passer pour habile que pour fin.
Les hommes habiles feignent quelquefois d'avoir recours aux finesses pour déguiser leur habileté.
La nature, en donnant tant de grâce et de finesse aux femmes, a voulu leur donner une indemnité pour le génie, qu'elle a exclusivement réservé à l'homme.
Ce qui rend ceux qui ont l'habitude de la finesse si souvent dupes de leurs propres ruses, c'est que la confiance qu'ils ont en eux-mêmes, les empêchant de se borner à tromper les sots, les engage presque toujours à s'adresser à des gens qui les font connaître.
La finesse n'abuse ou ne perd si fréquemment ceux qui en font usage, que parce que, trop occupés à attaquer, l'attention qu'ils y emploient, est contraire à celle qui est nécessaire pour se défendre.
La finesse est toujours une preuve de disette d'esprit.
La finesse n'est qu'une insuffisance d'intelligence ne pouvant atteindre son but par le droit chemin.
La plus grande finesse est presque toujours de n'en point avoir.
Il n'est besoin de finesse que pour faire une fourberie, un homme sincère dédaigne de s'en servir.
S'il est vrai que de la faiblesse et de la dépendance naissent souvent la finesse et la fausseté, la vérité est une vertu bien estimable dans les femmes. Aussi faut-il avouer qu'elle s'y trouve encore plus rarement que dans les hommes, parce que l'éducation même qu'on leur donne pour l'ordinaire augmente et fortifie en elles le penchant qu'elles ont à la dissimulation. On leur apprend, presque dès l'enfance, l'art de feindre, et la plupart n'y deviennent que trop habiles.
Un peu de bon sens en politique est plus utile que beaucoup de finesse.
On peut être prudent sans finesse mais on ne peut être fin sans prudence.
La bonne plaisanterie demande de la finesse ; c'est une qualité d'esprit qui est fort rare.
Avec les gens qui par finesse écoutent tout et parlent peu, parlez encore moins.
On tolère la finesse, on méprise la ruse.
La finesse n'a guère plus de peine à tromper l'esprit qu'à duper la bêtise.
On n'est jamais plus fin que lorsqu'on n'a pas besoin de l'être.
Une femme qui a de la finesse ne se trompe pas sur la valeur de celui qu'elle aime.
Rien ne paraît s'éloigner davantage du naturel qu'une extrême finesse de génie : ceux qui ont cette finesse extrême semblent être doués d'un sens de plus.
La finesse du sentiment est souvent un bon mot auquel la philosophie n'a rien à répliquer.
Il ne faut pas se fier à plus fin que soi?