Plus d'un hôte assidu à te visiter soir et matin te poursuit de son hostilité et de sa haine.
L'hospitalité est le caractère le plus évident de la fraternité humaine ; son fléchissement serait un symptôme angoissant.
On doit offrir l'hospitalité à la joie, à l'espérance et à l'amour, quand ils viennent vous visiter.
On regardait autrefois l'hospitalité comme un devoir sacré ; on ne la regarde à présent que comme une folle dépense. L'humanité s'honorait en l'établissant ; l'avarice pour s'y soustraire l'a supprimée. Est-ce la seule loi sage qu'on abroge pour échapper au reproche de l'enfreindre ?
Les anciens avoient établi des droits d'hospitalité, ces droits passaient du père aux enfants, ils se contractaient de peuple à peuple, de famille à famille, et quelquefois d'une seule famille à un peuple entier. Il ne reste plus que le fantôme de cet antique usage. Quelques ordres conservent encore le nom d'hospitaliers, mais sans en conserver les fonctions.
Les gracieuses façons hospitalières ornent l'existence et embellissent les heures ordinaires.
Rien n'est bon comme d'offrir la table à un étranger et un gîte pour la nuit.
Vaines et inutiles sont toutes les offres d'hospitalité, s'il n'y a pas de fête dans le regard !
Le mépris insensé des devoirs de l'hospitalité, c'est la pauvreté au milieu des richesses ; on ne le rencontre jamais chez un homme sage.
Reculer devant les sacrifices qu'impose l'exercice de l'hospitalité, c'est se refuser à prendre la peine nécessaire pour acquérir et conserver les biens de la fortune.
Il n'existe point de proportion entre les peines de toute nature que l'on prend pour ses hôtes et les récompenses qui en sont le prix. L'hospitalité est un sacrifice dont la valeur dépend uniquement du mérite de celui qui l'exerce.
La déesse des richesses aime à fixer sa demeure chez celui qui reçoit les hôtes avec joie et cordialité.
La bonté a pour filles : l'hospitalité qui allume son foyer et pétrit son pain pour le voyageur et le proscrit ; la charité dont les aumônes vont chercher le pauvre, dont les soins entourent le malade ; et la philanthropie qui embrasse tous les hommes dans un même amour.
Il n'est rien de plus agréable que l'hospitalité à l'homme bien fatigué.
Lorsque vous voyagez dans des provinces reculées et des lieux écartés, si vous êtes salué par les jeunes gens, si vous apercevez des croix autour des villages, et des images chrétiennes dans les chaumières, entrez avec confiance, vous trouverez l'hospitalité.
L'affluence des hôtes détruit l'hospitalité.
Le plus vil des avares est celui qui refuse l'hospitalité.
L'hospitalité est la vertu d'une belle âme qui tient à tout l'univers par les liens de l'humanité.
L'hospitalité est la dernière des imprudences quand on l'exerce envers des méchants.
L'hospitalité est la plus belle des vertus, partage ton pain avec celui qui a faim.
Les devoirs de l'hospitalité ne se bornent pas à fournir l'exact nécessaire ; il faut distraire, amuser ceux qu'on a admis dans ses foyers.
On se rappelle tous les jours de sa vie l'hôte qui vous a montré de la bienveillance.
Si l'hospitalité est une éthique, comment en faire un droit ?
Quand on demande l'hospitalité aux gens, c'est bien le moins qu'on ne parle pas mal d'eux.
On ne connaît plus parmi nous l'amitié qui naît des droits de l'hospitalité.
L'hospitalité n'est qu'un échange ; les hôpitaux sont des monuments de bienfaisance.
Le mot hôpital, qui rappelle celui d'hospitalité, fait souvenir d'une vertu qui n'existe plus.
Il y a des moments où on a besoin de sortir de soi, d'accepter l'hospitalité de l'âme des autres.
La mort est une dernière hospitalité.
Rien n'est plus désagréable que de recevoir un prix pour le plaisir d'exercer l'hospitalité.
L'hospitalité me semble tout à la fois une vertu et un bonheur.
L'hospitalité, c'est un devoir.
Sache que l'hospitalité et la courtoisie et l'amitié sont rencontres de l'homme dans l'homme.
L'exercice de l'hospitalité suppose des mœurs simples et douces.