La charité est un domaine qui n'a pas de frontières.
C'est dans les hôpitaux que se manifestent la grandeur de la femme, son amour, sa charité et son abnégation.
En fait de charité, le grand mérite est moins encore de donner que de savoir donner.
La charité suscite une multitude de péchés. Mon expérience m'a appris que dès que les gens sont suffisamment âgés pour savoir à quoi s'en tenir, ils ne savent plus rien du tout.
Justice bien ordonnée commence par soi-même, et charité bien ordonnée commence par les autres !
C'est en vain que vous laissez des trésors à vos enfants, si par la charité vous ne leur laissez pas Dieu pour trésorier !
On connaît les miracles de la charité, on attend ceux de l'altruisme.
La charité est habile à se répandre, ingénieuse à revêtir mille formes pour atteindre le prochain. Elle prend tantôt un nom, tantôt un autre, s'ignorant elle-même et se voilant. La pitié, c'est la charité qui pleure. La bonté, c'est la charité qui sourit. La sympathie, c'est la charité qui comprend. L'amitié, c'est la charité qui se rencontre elle-même dans un autre et qui s'échange en un don réciproque.
La bonté fait pour l'amour du bien ce que la charité fait pour l'amour de Dieu.
La charité et la bonté sont presque la même vertu ; mais la seconde appartient à la terre et pourrait, pour ainsi dire, exister sans Dieu. La première puise sa source en lui et fait partie des choses célestes.
La charité me semble facile et même très douce à exercer ; mais j'ai beaucoup de peine à l'introduire dans mon esprit. Pour lui, une spirituelle raillerie, une fine impertinence, restent toujours une irrésistible tentation, un plaisir extrême. Je ne saurais m'en défendre, ni même m'en repentir. Comment arranger cela ? N'est-ce pas que l'esprit ne relève pas de la conscience ?
Les honnêtes femmes seraient parfaites si elles ne manquaient pas de charité envers celles qui ne le sont pas.
Être aimable est une forme de la charité.
Pour être juste, il faut être sûr d'avoir raison. La charité n'en demande pas tant.
La justice est difficile à l'homme. – II faut viser à la charité pour atteindre la justice. - Tendre au-delà pour ne pas rester en deçà. - Dieu seul est assez parfait pour être juste.
Il faut la même sorte de courage pour aller à la charité que pour aller au feu. Je veux dire que la réaction charitable devant la souffrance ou la misère de quelqu'un demande un violentement de soi semblable à celui de la réaction de bravoure à la guerre. Je suppose qu'il y a aussi peu de gens naturellement charitables que de gens naturellement braves. Les saints et les héros se ressemblent. Beaucoup d'entre eux ne sont arrivés à l'héroïsme et à la sainteté qu'en prenant férocement sur soi.
La charité se fait dans les deux sens. Il n'est pas plus facile de recevoir que de donner.
La vraie charité est vaste comme l'amour de Dieu, embrassant tout ce qui souffre, pénétrante, comme lui, pour atteindre le dernier fond de la douleur ; elle participe à sa durée, car elle ne se lasse pas et ne se dissipe pas comme une fugitive émotion de l'âme.
L'humilité et la charité rachètent les faiblesses humaines.
Il n'y a de loi sainte que dans l'amour ; il n'y a de justice que dans la charité.
Si vous n'aviez rien à souffrir des autres, votre charité n'aurait pas beaucoup d'exercice.
La charité est la première et principale loi de l'Évangile, elle fait le caractère distinctif du chrétien, et nous devons, par conséquent, nous unir d'esprit et de cœur avec tous ceux qui invoquent le nom de Jésus, quelque diversité qu'il y ait dans leur croyance et leur culte.
La véritable charité est sans ostentation ; semblable à la douce rosée du ciel, elle tombe sans bruit.
Le fruit de l'esprit, c'est la charité, la joie, la paix, la sérénité, la patience, la douceur, la bonté, la fidélité, la bénignité, la tempérance.
Les rayons du ciel animent la sœur de charité. Elle console le malade, calme ses souffrances. D'une voix moins sévère que celle du prêtre, la sœur de charité fait connaître au mourant la bonté de l'Éternel, l'amène au repentir, et lui donne l'espérance.
La charité est une espèce de piété. Les dégoûts se taisent tellement devant elle, qu'on peut dire que, pour les pieux, toutes les afflictions ont de l'attrait.
Apprendre à ne se désintéresser de personne, voilà la vraie charité.
La charité est patiente, serviable, sans envie ; elle n'a ni jactance ni enflure, elle n'est ni légère ni égoïste ; elle ne s'emporte pas, ne tient pas compte du mal ; elle ne se réjouit pas de l'injustice mais elle met sa joie dans la vérité. Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout.
Que de charités on exerce en se respectant simplement soi-même !
La vraie charité, obligée de révéler ses actes, est aussi malheureuse que la chasteté sous des voiles en lambeaux.
La religion s'imprimerait bien mieux dans les cœurs par des actes de charité que par des actes de pur appareil.
La vraie dévotion est la charité sans laquelle tout ce qu'on fait pour le salut est inutile.
La légèreté de la plupart de nos jugements est telle, que la plus simple justice devrait nous tenir lieu des inspirations supérieures de la charité.
L'homme doit être doux et bon jusques dans les plus petits exercices de charité.
La charité seule convertit les âmes, parce qu'elle les fait agir par la volonté.
Charité : Alibi des dîners à cinq mille francs par tête. Dépend uniquement du maintien de la classe aisée. On n'a jamais vu les mendiants se faire la charité entre eux.
La charité est la digue que le Christ est venu opposer au débordement d'égoïsme qui ravageait le monde. C'est le drapeau à l'ombre duquel il a rassemblé les nations, pour les initier à des mœurs plus douces, à des sentiments plus généreux.
Ah ! toutes les femmes sont nos mères. Elles savent tout, pour nous, dès que le feu sacré de la charité les embrase.
La charité, c'est le Samaritain qui verse l'huile dans les plaies du voyageur attaqué.
On doit préférer la charité à toutes les richesses du monde, elle est infiniment plus précieuse que notre vie. C'est elle qui a engagé le Fils de Dieu à mener une vie pauvre et à mourir nu sur une croix ; c'est aussi cette vertu qui nous rend le plus semblables à ce Dieu sauveur.
La charité fraternelle est le sceau de notre prédestination puisqu'elle montre que nous sommes de vrais disciples de Jésus-Christ.
Le manque de charité vient souvent de l'envie, et l'envie vient de l'orgueil. Quand on se trouve dans cet état, il faut laisser là l'envie pour pratiquer la charité qui lui est contraire.
La charité est la robe nuptiale sans laquelle on ne saurait plaire à Dieu.
Il n'y a rien de si amer que la noix verte ; confite, il n'y a rien de plus doux, ni de plus stomacal. La répréhension est âpre de sa nature ; confite dans la douceur et cuite au feu de la charité, elle est toute cordiale, toute aimable et toute délicieuse.
Il faut que l'amour que l'on porte au prochain soit fondé sur le solide fondement de la charité ; car il sera bien plus ferme et constant, que celui qui a son fondement en la chair et au sang, et au respect humain.
Dieu ne se plaît que dans les cœurs approfondis par l'humilité, et élargis par la charité.
Si la charité est un lait, la dévotion en est la crème.
La charité véritable, étant exercice d'un culte rendu à l'homme, au-delà de l'individu, impose de combattre l'individu pour y grandir l'homme.
La charité vaut mieux que le mépris.
C'est à une ardente charité qu'on reconnaît une âme compatissante ; alors que la pitié se manifeste, elle répand sa douce rosée dans une larme.
La charité qui ne coûte rien, le ciel l'ignore.
Pardonner vaut mieux que mépriser, la charité vaut mieux que la guerre. À la place de la sourde colère ou de l'emportement concentré, mieux vaut le sourire de l'abnégation et le zèle de l'amour. Le dédain et le dépit te rendent inactif, que l'amour désintéressé du bien retrempe ton activité. Rien à cause des hommes, n'attends rien d'eux, mais tout à cause du bien ! — La colère n'accomplit pas la justice de Dieu.
L'éducation des enfants pauvres est la pierre fondamentale de toute espèce de charité.
Il appartient à la vraie charité de voiler ce qui peut nuire, et de ne s'ôter aucun des moyens de faire le bien.
La vraie charité est toujours accompagnée d'une pieuse compassion.
La charité est la vertu elle-même dans sa plus haute manifestation pratique ; elle fait épancher le cœur et les larmes sur la souffrance, et ouvrir la main large et pleine sur les nécessiteux, sans acception de pays, de temps, ni d'opinion.
La charité doit s'épancher dans l'ombre, c'est une fleur dont le jour ternit l'éclat, c'est une mélodie qui se perd dans le bruit discordant de la foule. Il faut qu'elle se glisse comme furtivement jusqu'au grabat où gît le malade, qu'elle aille dans son taudis infect découvrir le pauvre honteux, qu'une aumône secrète surprenne l'indigent au fond de sa retraite.
Quoique la charité et la bienfaisance ne soient jamais mieux placées que quand elles servent à entretenir dans l'amour du travail, à soutenir les restes d'une vie infirme et languissante, à soulager la vertu malheureuse, ou bien à retirer du désordre des personnes que l'indigence ou le libertinage y avait précipitées, on ne doit pourtant pas refuser d'étendre vers les autres malheureux une main généreuse et compatissante. Il ne faut pas même la fermer entièrement à ceux qui d'ailleurs en seraient indignes, lorsqu'ils se trouvent dans une vraie nécessité.
Les théologiens disent : Charité bien ordonnée commence par soi-même. Jésus aurait dit : Charité bien ordonnée commence par les autres.
Ne possède rien qui n'a pas la charité.
Qui refuse du pain est pire qu'un chien?