Quand on est depuis longtemps sevré de joie on ne la demande plus, et lorsqu'elle frappe à votre porte, on ouvre en tremblant de peur qu'elle ne soit la douleur travestie.
Élisabeth de Wied - Œuvre : Les pensées d'une reine (1882)
Quand on est depuis longtemps sevré de joie on ne la demande plus, et lorsqu'elle frappe à votre porte, on ouvre en tremblant de peur qu'elle ne soit la douleur travestie.
Le bonheur, quand il est devant nous, parait si grand qu'il touche au ciel. Pour passer sous notre porte, il se rapetisse tant, que bien souvent nous ne l'apercevons plus.
Les portes des grands sont basses. Il faut se courber pour y entrer.
Laisser toutes les portes ouvertes, mais en défendre férocement l'accès.
La conversion d'une pécheresse cause moins de joie sur la terre que celle d'un pécheur dans le ciel, et, loin de fêter son retour, le monde ferme ses portes à l'honnête homme qui la ramène.
L'amitié est plus souvent une porte de sortie qu'une porte d'entrée de l'amour.
Franchir la porte, c'est tout un monde, mais, en fait, il suffit de faire un pas.
Si chacun restait plus souvent chez lui, les devants de porte seraient propres.
Quel calvaire ce doit être de culminer beaucoup plus haut que les petits, de ne jamais rencontrer que le regard de ses homologues, devoir s'accroupir pour parler aux autres et d'appréhender chaque passage de porte comme une menace de décapitation !
Le bonheur est comme le voleur, il se préoccupe en arrivant d'une porte de sortie.
Quand on ouvrirait aux femmes les portes de toutes les libertés, comme quelques-unes le réclament, les honnêtes et les sages ne voudraient pas entrer.
Si l'on entre par la porte du plaisir dans la maison de la fortune, on en sort par la porte de la douleur.
L'argent permet, aujourd'hui, d'ouvrir toutes les portes, mais parfois aussi de les fermer.
L'amour à la hussarde dispense des bagatelles de la porte à condition d'avoir fermé le verrou.
Enfoncer des portes ouvertes dispense de casser du bois.
Il y en a qui s'exercent à devenir des héros en enfonçant des portes ouvertes.
Il y a des balayures à chaque porte, dit le proverbe. Il y en a trop, beaucoup trop chez certains. Les balayures ont leur destin : le tombereau passe, les ramasse et les emporte.
Les sots s'arrêtent bêtement devant une porte fermée ; les autres passent à côté ou font un trou dans la haie.
Le sexe et la mort : La porte de devant et la porte de derrière du monde.
Rien n'est plus triste que d'ouvrir la porte et de ne pas obtenir de réponse.
Toutes les portes s'ouvrent à la courtoisie.
La croix est la porte royale pour entrer au temple de la sainteté.
Il ne faut pas faire la porte plus grande que l'édifice.
Pour établir des ponts entre les hommes, il faut commencer par rétablir des portes qui délimitent les territoires de chacun.
Une chose m'inquiète : si le Paradis a une porte, c'est qu'il y a des murs.
La môme s'arrête devant une porte basse comme la voix de Chaliapine.
À porte close, le diable s'en retourne.
C'est un péché que d'ouvrir sa porte et de garder sa figure fermée.
Que chacun balaye la neige qui est devant sa porte et ne s'embarrasse pas de la gelée blanche qu'il découvre sur le toit de son voisin.