Le premier devoir de la vie civile est de songer aux autres. Ceux qui ne vivent que pour eux tombent dans le mépris et dans l'abandon. Quand vous voudrez trop exiger des autres, on vous refusera tout, amitié, sentiments, services. La vie est un commerce d'offices mutuels ; le plus honnête y met davantage : en songeant au bonheur des autres, vous assurez le vôtre.
La concurrence commerciale en est arrivée à de tels expédients que la liberté de commerce n'est plus qu'une fiction.
On est plus sociable et d'un meilleur commerce par le cœur que par l'esprit. Il faut donc s'accommoder à tous les esprits.
Si la paix favorise le commerce, le commerce n'a jamais garanti la paix.
Commerce : Discuter pour savoir lequel est le plus noble, du commerce ou de l'industrie.
Le commerce réunit les nations, entretient l'industrie, et répand ses bienfaits sur tout l'univers.
La vie est un fleuve qui sert à faire du commerce.
La richesse d'un pays dépend de la prospérité de l'agriculture et de l'industrie, du développement du commerce intérieur et extérieur, de la juste et équitable répartition des revenus publics.
Nul genre de travail, de culture, de commerce, ne peut être interdit à l'industrie des citoyens.
Le droit, le commerce, la banque, la politique, l'économie sociale, l'ambition, bref toute la sphère de l'activité en société m'est étrangère. Je suis bête comme un philosophe de comédie italienne, naïf comme un puceau, niais comme un badaud de foire.
Nous vivons dans une sorte d'Arcadie malhonnête, où le vol se contente de s'exercer sous la forme prudente du commerce.
La probité rend le commerce sûr ; l'intégrité le rend sain ; l'honnêteté le rend doux et salutaire.
Le commerce est un exercice gymnique dont la culbute constitue la figure maîtresse selon une chorégraphie évoluant entre nécessité quotidienne, séduction à la hussarde et malhonnêteté légale.
Le commerce doit ses succès à la clientèle ; la politique, sa mauvaise réputation au clientélisme. Dans les deux cas, on est souvent trompé sur la marchandise.
C'est la confiance qui hâte les travaux du commerce, qui fait arriver les denrées, et qui rend leur distribution égale et facile.
Si le commerce était mieux fait, c'est le client qui devrait faire son prix.
Les raisons du commerce sont toujours les plus fortes.
Le commerce du monde tend sans cesse à corrompre les hommes en mesurant le degré d'estime qu'on leur accorde aux richesses qu'ils possèdent, au crédit dont ils jouissent.
Le vrai commerçant est celui qui sait sacrifier le bien-être présent aux prospérités et aux jouissances futures.
Les commerçants font leurs affaires avec ceux qui les paient et leur fortune avec ceux qui ne les paient pas.
Le commerce rapproche les espaces, et le crédit rapproche les temps.
Les impôts sont nécessaires ; la meilleure manière de les lever est celle qui facilite davantage le travail et le commerce.
Le commerce est, comme les femmes galantes, bon et généreux tant que les acheteurs abondent ; cruel et perfide, quand le débit manque.
L'histoire du commerce est celle de la communication des peuples.
Le commerce est une science qui demande, à la fois, la connaissance des hommes et des choses.
C'est le commerce des peuples entre eux qui diminue leur férocité, comme c'est leur séparation qui la fait durer.