Les citations sur vider.

La vie, c'est une coupe amère ! La vertu, c'est de l'avaler sans fraude ; la philosophie, de la vider sans grimace ; le dévouement, de boire un peu de celle des autres.

À mesure que les poches s'emplissent, la tête et le cour se vident.

Plus on est vide d'esprit, plus on est plein de soi, car la nature a horreur du vide et ne le laisse pas subsister.

Il faut plus de charité pour écouter un ennuyeux avec patience que pour vider sa bourse dans la main d'un pauvre.

L'oreille de l'indiscret bavard est un crible qui se vide par sa bouche.

Une absence prolongée vide parfois l'amour de toute substance.

Être ivrogne ce n'est pas une sinécure... Si tu savais l'intention et la persévérance qu'il faut ! Toujours à remplir des verres et à les vider. On vous prend pour un riche oisif, en fait c'est un travail de plongeur.

Pour dormir, il faut se vider l'esprit. Si l'on s'efforce de penser, la liaison ordinaire des images empêche la coupure du rêve. Dans un esprit vide, au contraire, les images éclosent sans raison et leur incohérente accumulation communique insensiblement le sommeil. On ne peut se rendormir après quelque interruption qu'en construisant le sommeil par couches autour du petit noyau qui reste dans les yeux.

Le résultat du chômage c'est le métier qui se tait et la bourse qui se vide.

Avant de briser la coupe il faut l'avoir vidée jusqu'à la lie.

Un homme de finance remplit sa conscience d'iniquités à mesure qu'il vide d'argent sa caisse pour survenir à sa magnificence.

Si vous videz la coupe des plaisirs, elle se brise.

On ne se connaît pas tant qu'on n'a pas bu ensemble ; qui vide son verre vide son cœur.

Déconner, c'est se vider de la connerie osmosement acquise.

Les petits esprits sont comme les bouteilles à goulot étroit, qui font d'autant plus de bruit, quand on les vide qu'elles contiennent moins de liqueur.

Bon marché vide le panier, mais il n'emplit pas la bourse.

Sentir ses poches qui chaque jour se vident des suprêmes ressources, voilà de quoi briser les résolutions les mieux trempées.

Il faut redouter un peuple qui se dit patient, endurant, mais qui ne peut plus souffrir que ses poches soient vidées.

Placards : Se remplissent chaque fois que se vident les canons.

Qu'ils sont doux, bouteille jolie, qu'ils sont doux vos petits glouglous ! Mais mon sort ferait bien des jaloux, si vous étiez toujours remplie. Ah ! bouteille, ma mie, pourquoi vous videz-vous ?

L'âge vrai d'un homme est ce qu'il lui reste à vivre, son reliquat d'avenir, tout comparable au contenu d'une bouteille qui se vide.

Il y a dans le cœur humain deux mesures : l'une pour le plaisir, l'autre pour la douleur, qui se vident et se remplissent alternativement.

C'est être sage dans un festin que de ne pas vider plus de trois fois sa coupe : la première est pour la santé, la seconde pour l'amitié, la troisième pour la compagnie. Après on doit s'abstenir de boire davantage, ou retourner à son logis ; car la quatrième coupe est pour la licence, la cinquième pour les disputes, la sixième pour la fureur : celle-ci fait naître les rixes. N'oubliez point que la plus petite coupe, trop souvent remplie, finit par noyer le buveur.