L'aisance est accessible par le travail et l'économie, qui ont toujours vaincu la pauvreté,disait Robert Mauzi. Un célèbre philosophe suisse, Henri-Frédéric Amiel, a écrit :
Oh ! l'ordre ! l'ordre matériel, l'ordre intellectuel, l'ordre moral ! quel soulagement, quelle force, et quelle économie ! Savoir où l'on va et ce que l'on veut c'est de l'ordre, c'est une économie de temps et d'argent. Tenir parole, arriver à temps : encore de l'ordre. Avoir tout sous la main, travailler avec toutes ses ressources : toujours de l'ordre. Discipliner ses habitudes, ses efforts, ses volontés, organiser sa vie, distribuer son temps, mesurer ses devoirs, faire valoir ses droits, mettre à profit ses capitaux et ses ressources, ses talents et ses chances : encore et toujours de l'ordre. L'ordre, c'est la lumière, la paix, la liberté intérieure, la disponibilité de soi-même ; c'est la puissance.
Le premier intérêt perçu d'une épargne placée a souvent fait d'un prodigue un homme économe.
Les abat-jours, c'est très bien. Mais pourquoi n'a-t-on jamais songé à fabriquer des abat-nuit. À l'inverse des premiers, ils réduiraient la période nocturne pour le plus grand bien de l'économie et le plus grand bonheur de tous.
L'économie n'est pas une qualité qui brille, mais elle est solide, et elle tient un honnête milieu entre l'avarice et la prodigalité.
On doit employer l'esprit et les paroles comme l'argent, avec économie.
Avec de l'économie, on prévient l'indigence.
L'homme timide dit qu'il est prudent, et l'avare qu'il est économe.
Les avares sont vertueux par économie, les vices sont trop chers pour eux.
La lésine est la fille aînée de l'avarice, et l'économie, pour peu qu'elle soit outrée, peut passer pour la cadette.
L'apprentissage fait est une grande économie d'effort et une grande épargne de temps.
Il est des générosités qui se pratiquent avec économie.
La vigilance est une économie de temps et d'argent.
Amants, soyez économes dans vos plaisirs, dans tout le reste, soyez prodigues.
L'économie est besoin dans la pauvreté, sagesse dans la médiocrité, vice dans l'opulence.
L'économie rend nos plaisirs plus vifs en les rendant moins nombreux, et plus complets par l'assurance de pouvoir les renouveler.
Il n'y a pas de gain plus sûr que celui de l'économie.
Il n'y a pas de petite économie.
L'économie nous apprend à n'accorder aux exigences de nos besoins et de nos désirs que la juste part qui convient à leur importance ; c'est une mère prudente et qui n'a point d'enfants gâtés.
Sois économe, l'argent, à la longue amassé, quand on en est prodigue, est si tôt dépensé.
L'économie est la mère de la libéralité.
L'économie sordide est la sœur de l'avarice.
Il est bon d'être économe de bonne heure, car il est trop tard de le devenir quand on a tout dépensé.
La concurrence est à l'économie ce que la démocratie est à la politique : la loi morale et le moteur du progrès.
La vigilance est une économie ; deux clous plantés à point font gagner vingt écus.
L'économie socialiste est un gaspillage entouré de mots ; mais le vent emporte les mots, et on voit le trou.
L'économie fait des prodiges, tout bas.
Il faut être économe de plaisanteries comme on l'est de sel.
L'économie des sentiments et des plaisirs est peut-être en amour la seule métaphysique raisonnable.
L'économie politique est la plus noble nourriture dont l'esprit humain puisse se nourrir.
L'économie politique est la base de tout bon gouvernement.
Soyez laborieux et économe, et vous serez riche.
L'économie est plus importante que la politique.
L'économie est fille de l'ordre et de l'assiduité.
Le cœur a ses prodigues et ses avares, il a aussi ses économistes qui le discutent comme un budget.
L'attention aux petites choses est l'économie de la vertu.
Le plus riche des hommes, c'est l'économe ; le plus pauvre, c'est l'avare.
Heureux l'homme à qui la Providence a donné d'une main économe l'honnête nécessaire.
Chaque chose à sa place économise le temps?