Les citations, pensées et mots de célébrités :
La fiscalité est à la science financière ce que l'usure est à la haute banque. Combien y a-t-il d'usuriers qui meurent riches ? L'usure n'est pas seulement le plus indigne des métiers, c'est aussi le moins lucratif. Ce qui est vrai pour l'usure est également vrai pour l'impôt, dont le développement n'a pas d'ennemi plus nuisible que l'excès de l'esprit fiscal.
L'impôt le plus onéreux n'est rien en comparaison du mal que fait à ses peuples le souverain qui confie les emplois publics à des hommes ineptes, faibles ou sans probité.
Les impôts sont la prime d'assurance que les peuples donnent aux gouvernements pour tous les maux dont ils doivent les préserver, et tout le bien qu'ils peuvent leur faire.
L'impôt ne doit être prélevé que sur les riches ; vous ne pouvez pas demander au pauvre une partie du pain qu'il gagne, et du lait que les mamelles de sa femme donnent à ses enfants. Ce n'est pas sur le pauvre, sur le manœuvre, qu'il faut imposer une taxe ; il faut, en le faisant travailler, lui faire espérer d'être un jour assez heureux pour payer des impôts.
Les impôts sont nécessaires ; la meilleure manière de les lever est celle qui facilite davantage le travail et le commerce.
Si les emprunts n'ont pas de bornes, les impôts n'en auront pas davantage.
Il est du devoir de chaque citoyen de participer aux frais de l'État, mais cette participation doit être établie d'après des principes équitables et surtout d'après celui de l'égalité devant l'impôt.
Recherche personne désespérée encore capable de payer des impôts, pour payer mes impôts.
Pourquoi payer ses impôts sur le revenu ? Il vaut mieux attendre qu'ils repartent.
Le Français moyen à la haine du percepteur qu'il rend responsable de tous ses maux. Quand il va régler ses contributions, il dit : « Qu'est-ce que je vais lui briser, au percepteur ; je vais lui dire ce que je pense. », et quand il est devant la caisse, il paie et c'est lui qui dit merci.
Il faut bien se garder de se dire trop heureux quand on ne l'est pas, crainte d'en payer l'impôt.
Il ne faudrait pas aujourd'hui d'impôt foncier chez un peuple agricole, mais seulement des impôts indirects. L'Etat qui impose la terre, prend sur son capital ; quand il impose les consommations, il vit de son revenu.
Les gouvernements qui exigent des peuples de forts impôts n'osent ni ne peuvent en exiger autre chose. Comment, par exemple, commander le repos religieux du dimanche à des hommes qui n'ont pas assez du travail de toute la semaine pour nourrir leur famille et payer les subsides ? Les peuples le sentent, et se dédommagent en licence de ce qu'ils payent en argent. Le gouvernement le plus fort et le plus répressif serait celui qui aurait le moins de besoins, et qui pourrait n'exiger des peuples que d'être bons.
Qui n'a que le simple nécessaire pour vivre ne devrait pas payer d'impôt, et la taxe de celui qui a du superflu devrait aller jusqu'à la concurrence de tout ce qui excède son nécessaire.
Les plus grands impôts sont prélevés sur nous, non par le fisc, mais par l'amour-propre.
Les impôts ont été inventés pour que tout le monde n'ait pas envie de réussir.
L'impôt est une ressource gouvernementale illimitée puisque la pression fiscale s'aligne sur les besoins des administrations et jamais sur les moyens des contribuables.
Dans ce monde, il n'y a rien d'assuré que la mort et les impôts.
La mission d'un ministre des finances est de jeter l'argent par les fenêtres, il lui rentre par ses caves.
La loterie, qui rapporte à l'État plusieurs millions, est un impôt sur la sottise et la cupidité.
La fraude et les vices s'accroissent en raison des impôts.
Si l'impôt absorbe une trop grande part de notre revenu, adieu la tranquillité !
Honorer ses impôts fait le bon citoyen.
Les impôts indirects sont des impôts hypocrites, personne ne sait en réalité ce qu'il paye !
Quand les impôts sont excessifs, ils provoquent la fraude.
Impôt sécheresse : Taxe sur la chaleur ajoutée.
Inspecteur des impôts : Fonctionnaire tatillon chargé d'embêter les contribuables contre un salaire payé par les contribuables.
Beaucoup de contribuables aiment mieux payer de lourds impôts que de s'affubler d'une femme et de mioches.
Diminuer la lourdeur de l'impôt n'est pas en matière de finances diminuer l'impôt, c'est le mieux répartir.
Il y a deux choses inadmissibles sur la terre : la mort, et les impôts.
J'ai déjà essayé de payer mes impôts avec le sourire, mais ils préfèrent un chèque.
Dès que la lune est argentée mon percepteur rapplique !
En général les prêteurs sont les riches, l'impôt retombe sur les pauvres ; et comme le pauvre ne peut jamais faire la loi, il faut qu'il supporte l'impôt.
Il faut demander plus à l'impôt et moins aux contribuables.
Le peuple qu'on accable d'impôts finit par n'en plus payer.
Les impôts ne sont que de l'argent prêté ; ils viennent du peuple, il faut qu'ils retournent au peuple.
L'impôt de la vie pour les riches se paie par le coeur.
Le changement de modes est l'impôt que l'industrie du pauvre met sur la vanité du riche.