Nos amis s'affligent de nos malheurs et s'égayent de nos sottises.
Citation de Gustave Vapereau ; L'homme et la vie (1896)
Nos amis s'affligent de nos malheurs et s'égayent de nos sottises.
On aime ses amis pour eux ou pour soi : dans le premier cas on les aime mieux, dans le second on les aime plus.
On ne trouve jamais petite une demeure, où de véritables amis sont reçus à toute heure.
La vie en société est ainsi faite qu'on est obligé d'avoir trois sortes d'amis : les amis qu'on aime, les amis qu'on n'aime pas et les amis qu'on ne peut pas souffrir.
Au bon vieux temps on rassemblait ses amis, aujourd'hui on rassemble leurs photographies.
Aller au but sans tergiversation ni tortillement est le fait des amis vrais, et des natures franches.
Aimez vos amis, sans vous ôter le droit de les haïr un jour ; haïssez vos ennemis en vous réservant la possibilité de les aimer.
Qu'il en soit de vos amis comme de vos livres ; ayez-en peu, mais de choisis.
Les amis sont de précieux échantillons de diverses manières de vivre qu'on ne pratique pas, par mépris, indifférence ou impossibilité.
Les amis sont rares par la bonne raison que les hommes ne sont pas communs.
Les banquets entre amis ont une heureuse chose, on y rajeunit et on s'y retrempe ; on y fait et on y reçoit du bien, on y cimente la cordialité et l'affection et on y ranime les souvenirs, tout en égayant et embellissant le présent. On en revient plus aimé et plus aimant ; avec plus de foi et d'espérance ; qu'y a-t-il de plus souhaitable dans la vie ?
Deux véritables amis ne sauraient être heureux l'un sans l'autre, l'un ne saurait être malheureux sans que l'autre partage ses peines, ils se communiquent leurs plaisirs et leurs chagrins, de même que s'ils pouvaient changer de corps, et s'aident et se soutiennent l'un l'autre dans l'adversité.
Ayez, s'il est possible, beaucoup de bons amis, il n'y a pas d'honnête homme qui ne désire et qui ne mérite d'en avoir plus qu'il n'en a, mais n'ayez qu'un confident.
Si tous les amis étaient tels qu'ils devraient être, la prudence avec eux ne serait pas une vertu si nécessaire, mais les vrais amis sont aussi rares que les faux amis sont communs.
Selon qu'un homme est heureux, il a des amis constants ; si sa fortune chancelle, les amis commencent aussi à chanceler.
On peut rester amis toute la vie, mais il est malheureusement prouvé qu'on est parent que jusqu'à un certain âge.
Avant de chercher à te faire des amis commence par devenir le tien.
Dans le monde on a beaucoup de connaissances, et peu d'amis.
On aime ses amis bien plus par les qualités qu'on devine que par celles qu'on connaît.
On s'accoutume à ses malheurs, on ne peut s'accoutumer à ceux de ses amis.
Les femmes entre elles sont amies jusqu'à l'homme.
Il y a les amis qu'on chérit, les amis qu'on tolère et les amis qu'on déteste.
Entre deux vrais amis, la communauté des biens est une justice et un devoir.
Les seuls amis solides sont ceux qu'on acquiert par des qualités solides ; les autres sont des convives, ou des compagnons, ou des complices.
Il faut être le père de ses amis pour en être sûr.
Qui se flatte d'avoir beaucoup d'amis court le risque d'en perdre autant qu'il en mettra à l'épreuve.
Ayons peu d'amis, mais qu'ils soient bons et sûrs.
Il est plus facile d'idolâtrer vingt amis que d'en aimer un seul.
Deux amis s'aiment mieux à mesure qu'ils se connaissent davantage.