Le vrai n'a qu'une couleur, celle du vrai,disait Anne Barratin. Un physicien et philosophe français, René Descartes, a écrit :
Dans ma vie j'ai toujours eu un extrême désir d'apprendre à distinguer le vrai d'avec le faux pour voir clair en mes actions et marcher avec assurance en cette vie.
On peut être impuissant à exprimer grandement le vrai et le beau, on ne l'est jamais pour réaliser le bien.
Est-ce assez humiliant pour notre entendement ! il y a des choses qui nous paraissent vraisemblables et qui ne sont pas vraies, et d'autres qui sont vraies et qui ne nous paraissent pas vraisemblables.
Nous célébrons avec enthousiasme la vérité, la beauté, la justice, et nous méconnaissons le vrai, le beau, le juste !
Le besoin d'être dans le vrai, le respect, le culte, la recherche et l'amour du vrai, c'est le signe de la civilisation véritable.
Rien n'est vrai, ni beau que ce qui est divin ou ce qui y aspire.
Avec le temps il n'y a plus que le vrai et le juste qui plaisent à une âme bien réglée.
C'est absolument monstrueux cette manie qu'ont les gens, de nos jours, de dire dans votre dos des choses absolument et entièrement vraies !
L'exagération du beau, c'est la poésie ! La glorification du vrai, c'est la philosophie ! Et la déification du bien, c'est la morale !
Si le vrai a besoin de la splendeur du beau, le beau, à plus forte raison, a besoin du principe du vrai, qui doit être son essence.
Le beau, le vrai, le bien : en art comme en morale, trois noms d'un même Dieu.
Si le beau, le vrai, l'éternel pouvaient devenir la chose privée d'un homme ou d'une famille, il faudrait les exproprier d'urgence pour cause d'utilité publique.
Ce que j'aime dans la vie des champs, c'est non seulement tout ce qui y est, mais aussi tout ce qui n'y est pas : c'est l'absence de tant d'occupations factices, de tant de soins inutiles, de tant de devoirs de convention, de tant de plaisirs vains ; c'est le silence de tant de bruits ; c'est le repos de tant de poursuites ; c'est le retour au simple et au vrai.
À mesure qu'on vieillit on sent mieux le prix de ce qui est vrai. On a tant de fois vu ce qui ne l'est pas !
Soyez toujours vrais, même avec les malades. Ne les entretenez pas dans des illusions trompeuses sur leur état. Vous n'en avez pas le droit, et le faire est contrarier les volontés de Dieu. Soyez toujours vrais, et au lieu d'employer votre affection, votre dévouement à leur voiler ce qui est, employez-les à leur faire doucement voir et accepter la vérité.
Aristote dit « qu'une chose ne peut être vraie en même temps que son contraire ». Peut-être pas en même temps mais successivement. L'instant d'après.
Ce qui est nouveau est rarement vrai ; ce qui est vrai est rarement nouveau.
C'est « la vérité vraie » dit une expression populaire pour montrer qu'on n'a pas confiance en l'autre.
Voir vrai, c'est la science ; voir beau, c'est la poésie.
Il n'y a rien de plus estimable que la justesse de l'esprit dans le discernement du vrai et du faux.
On a toujours l'accent vrai quand on parle pour son compte.
Tout est beau dans ma bien-aimée, et rien n'est vrai chez elle.
Un mot suffit quand on dit vrai, et l'honnêteté est préférable, croyez-moi, au dédale de mensonges où vous vous engagez.
En amour le contraire de ce qui est vrai est vrai aussi.
Une recommandation des plus sacrées, c'est d'habituer les enfants à dire ce qui est vrai, car le mensonge a quelque chose de servile. Il mérite d'être détesté par tous les hommes.
Je sais, pour toute ma science, du faux avec le vrai faire la différence.
Il y a dans le regard qui rencontre la splendeur du vrai un frémissement qui touche à l'extase.
On ne peut presque rien écrire sur la vraie vie des autres, personne ne le croirait. On ne peut presque rien écrire de vrai sur sa propre vie, on ne le croirait pas soi-même.
Le seul vrai Dieu est celui auquel nous croyons.
J'aimerais mieux être un vrai talent qu'un faux génie.
On voit des gens qui ne sont grands que par les choses artificielles ; les vrais grands hommes le sont par eux-mêmes.
On préfère le merveilleux au vrai et à l'utile.
Vouloir le vrai, c'est s'avouer impuissant à le créer.
Rien n'est beau que le vrai, cependant tout ce qui est vrai n'est pas beau.
L'amour intransigeant du vrai engendre le scepticisme.
Si le vrai est quelque part, c'est dans l'imperceptible identité de l'affirmative et de la négative.
Les erreurs passent, il n'y a que le vrai qui reste.
On ne peut s'intéresser qu'à ce qu'on croit vrai.
Tout ce qui est vrai a du caractère ; il n'y a que les demi-vérités qui choquent.
Supposer vrai n'est pas proprement croire.
Le vrai est trop beau pour ne pas ravir l'âme qui l'aperçoit ; il est trop amer pour ne pas la navrer, trop consolant pour ne pas la rassurer.