Le possible est une tentation que le réel finit toujours par accepter,
On compare trop le réel à l'idéal, et son état présent aux rêves secrets et anciens de son cœur. Plus mêlé à la société humaine, on redevient plus actif, plus tolérant, plus sage, plus modéré.
Le réel d'une rencontre c'est créer, fabriquer du présent, et non se contenter de le consommer.
La vie est un combat, cela seul est réel, tout le reste n'est que mensonge et fumée.
Le bonheur est une attente, et parfois, miraculeusement, il devient une part du réel.
Un monde imaginaire est celui qui fait le mieux oublier le monde réel.
L'amour dans le réel croit trouver l'idéal.
Doive en souffrir notre imagination, il n'y a de réel que les faits, les rapports de ces faits et les lois de ces rapports.
Dans un éternel Devenir le Réel s'écoule à la poursuite de l'Idéal.
Le jeune homme s'efforce de réaliser l'idéal ; l'homme mûr cherche à idéaliser le réel.
Si on persiste encore à croire aujourd'hui à la perfection humaine, si le réel devient notre idéal, alors les larmes les plus amères sont trop douces encore pour notre infortune ! Il y a de quoi se livrer au désespoir !
Les malheurs réels ont du moins l'avantage de nous faire oublier nos malheurs imaginaires.
Combien de gens qui s'autorisent de devoirs apparents et imaginaires pour s'affranchir de devoirs réels et sérieux !
Les hommes rêvent, se fabriquent des mondes idéaux et des dieux. Les femmes assurent la solidité et la continuité du réel.
Ne pas perdre de vue l'idéal, au milieu des tortuosités du monde réel, voilà le secret des grandes politiques.
Quand l'amour est réellement mort, on ne le ressuscite pas.
Le seul bonheur réel est la paix de l'âme, c'est sans doute ce qui rend souvent le pauvre plus heureux que le riche.
Où finit le naturel, le réel, l'humain ? La foi ne le sait pas. Mais comme la foi a soif de Dieu, elle limite le plus possible les forces humaines, elle étrique la psychologie, lui retranchant tous les cas non communs, afin de réserver plus d'espace à l'intervention accidentelle de Dieu.
L'idéal est un poison s'il ne s'intègre avec le réel, et le réel se vicie sans le parfum de l'idéal.
N'oublie jamais que l'idéal est le poison du réel. Il fait voir ce qui manque, tandis qu'il est plus sage de regarder ce qu'il y a.
L'idéal m'a toujours fait manquer le réel.
Ma vie n'est qu'un provisoire indéfini, un possible qui ne devient pas réel.
Le réel de l'homme c'est la bête, l'idéal de l'homme c'est l'esprit.
La vitre du réel est si fragile qu'il suffit parfois d'y poser l'ongle pour la rayer.
Le propre de l'imagination est de confondre et de faire confondre le clinquant avec l'or, le plaqué avec le massif, l'apparent avec le réel, le faux avec le vrai, les petits pâtés d'amidon avec les petits pâtés de viande.
Rien n'est réel, rien n'est complet sur terre ; l'amour n'est qu'une ombre trompeuse.
C'est avec l'idéal qu'on abîme le réel.
Le monde est de deux sortes : Celui dont nous rêvons, et celui qui est réel.
Le présent seul est réel.
Le possible est une tentation que le réel finit toujours par accepter.
L'idéal est la fleur mystique du réel.
Il y a le réel et il y a l'irréel. Au-delà du réel et au-delà de l'irréel, il y a le profond.
Le bonheur n'est qu'un rêve ; les bonheurs sont parfois réels.
Le réel est étroit, le possible est immense.
Le mérite propre et réel a seul du prix ; l'apparence n'en a point.
La vie de ce monde n'est qu'une loterie de vains plaisirs et de chagrins réels.
Le réel est limité, le possible est infini. Si l'homme pouvait inventer une impossibilité, il poserait des bornes à la puissance divine, il limiterait l'infini et détrônerait Dieu. Encore une fois rien n'est impossible ; pas même l'existence simultanée de deux aspects, de deux sensations contradictoires dans le même être. L'homme et les savants, ce tissu de contradictions, en sont une preuve péremptoire.
Les retraités enchaînés : Ceux qui ne sont plus reliés au monde réel que par le petit écran et qui organisent leurs journées – voire leurs nuits – en fonction des programmes de la télévision.
Le réel nous sert à fabriquer tant bien que mal un peu d'idéal, c'est peut-être sa plus grande utilité.
Il y a dans les rêves des trous de réel par où les songes s'échappent, et se réveillent désirs.
On démontre le réel, on ne le montre pas.
Le but de la magie, c'est d'amener l'autre à douter du réel.
La connaissance du réel est une lumière qui projette toujours quelque part des ombres.
Il n'y a de réel que ce que nous voyons.
Le réel c'est ce qui continue d'exister lorsqu'on cesse d'y croire.
Le réel donne l'exact ; l'idéal ajoute le vrai.
Rien n'est réel sauf le hasard.
Le réel se dévoile à partir du non-être qu'est l'avenir pratique.
Qui dit équilibre précaire, dit triomphe de l'imaginaire sur le réel.
Il ne faut pas employer l'Idéal à nous empoisonner le Réel.
Tout le temps n'est rien, ni ce qui se passe. Il n'y a de réel que l'éternité.
L'imaginaire, c'est ce qui tend à devenir réel.