Avec qui voudriez-vous faire le chemin ? — Avec qui le connaît.
Où se trouve la clef du paradis ? — Sous le caillou du chemin.
Où vont les chemins de traverse ? — Sur le domaine des autres.
L'amour vient-il par les oreilles ou par les yeux ? — Il connaît tous les chemins.
Voudriez-vous revivre votre propre vie ? — Oui, mais pas par le même chemin.
En amour le chemin est tout. Et le but ? — Il éloigne du chemin.
Le chemin du devoir est parallèle au chemin de la patience : il est droit, mais il est long.
Dans la vie, tout dépend du chemin qu'on a pris : si l'on commence par l'insouciance, si l'on continue par les plaisirs, on finira par le désenchantement et les regrets.
On ne va plus à la postérité que par des routes uniques ; le grand chemin est trop battu, et on s'y étouffe.
Le chemin le moins long, ce n'est pas le plus court, c'est celui qui offre le plus d'agréments.
L'esprit ne suffit pas pour plaire à une femme et s'en faire aimer, mais il met sur le chemin.
Tous les chemins qui conduisent au bonheur ou au malheur partent du même carrefour.
Ne vous laissez pas entraîner sur les chemins de la vertu – c'est le pire défaut des femmes. Elles veulent toujours que nous soyons bons. Et si nous sommes bons quand elles nous rencontrent, elles ne nous aiment pas du tout. Elles aiment que nous soyons irrémédiablement mauvais lorsqu'elles nous trouvent, et nous abandonner quand nous sommes devenus horriblement bons.
L'humanité n'a jamais su où elle allait, elle a toujours été incapable de trouver son chemin.
Celui qui creuse dans le chemin d'un autre un puits pour l'y faire tomber s'ouvre souvent, par son impudence, un chemin sous terre pour s'ensevelir.
Il faut aimer ses idées plus que soi-même, pour se réjouir de les voir faire leur chemin sous le nom d'un autre.
Les vérités naturelles, comme les étoiles du ciel, nous éclairent juste assez pour reconnaitre les chemins battus.
En fait de calomnies contre les hommes publics, ce sont les plus grosses qui font le plus vite leur chemin.
Les grandes situations sont comme toutes les hauteurs : les chemins sinueux y mènent plus sûrement que le droit chemin.
Dans le chemin abrupt de la vie, entre le désir de monter et la crainte de descendre, il y a peu de place pour la joie d'être arrivé.
Le vrai vagabond est celui qui évite les chemins tracés.
L'amour préfère les détours à un chemin plus facile.
Le chemin est long, et le temps nous est compté.
La vie est le chemin qui conduit à la mort, un chemin qui nous fait oublier le but.
La vertu que rien ne saurait faire dévier du droit chemin, est celle que chacun devrait s'efforcer d'acquérir.
L'amour nous entraîne dans des chemins qu'on ne soupçonnait guère et tel se croit dans une comédie de Marivaux quand il est déjà dans une tragédie de Racine.
Quand on ne sait pas quel est le vrai chemin, le bon chemin est forcément le vrai.
La plupart des peines n'arrivent si vite que parce que nous faisons la moitié du chemin.
Le chemin de la vertu, quelque pénible qu'il puisse paraître, est le seul qui conduise au bonheur ; celui du vice, au contraire, quelque agréable qu'il soit à l'entrée, aboutit infailliblement à l'infortune et à la misère. C'est une route spacieuse où l'on marche d'abord à travers de riantes prairies ; ce sont ensuite des défilés sombres et dangereux, qui se terminent par des précipices et l'horreur d'une nuit ténébreuse. Le chemin de la vertu est à son entrée moins aisé, moins agréable à suivre ; mais plus on y avance, plus il s'aplanit, plus il offre de riants aspects que l'on contemple de loin avec ravissement, et dont on approche toujours avec un redoublement de joie.
Prenez un chemin couvert d'or et de soie, prenez un chemin obstrué par les cailloux et rempli de fondrières, quel que soit celui que vous suiviez, il vous conduit à la mort.
Le chemin le plus court d'un point à un autre est celui où l'on s'ennuie le moins.
Le chemin du sage, comme celui des autres hommes, est couvert de ronces qui le blessent ; mais le sage sait verser sur leurs piqûres un baume qui les guérit promptement.
De l'abeille au savoir, trouver le plus court chemin.
Aucune crainte n'aura de prise sur l'homme qui marche toujours dans le chemin droit du devoir, et dont les désirs modestes n'ont jamais de but trop éloigné. Et que peut craindre de la justice humaine celui qui ne manque ni aux lois ni aux convenances sociales ?
Je rame ou je nage, deux jolies façons de faire son chemin dans le monde.
L'exemple fait son chemin à petits pas.
Les hésitants encombrent le chemin.
L'extraordinaire se trouve sur le chemin des gens ordinaires.
Aujourd'hui chacun s'en va cherchant son chemin ; nos jouvenceaux se croient chargés d'inventer la vie, comme si personne n'avait vécu avant eux.
Deux personnes se sont brouillées. Pour nous, celle qui a raison, c'est celle que le hasard a placée un jour sur notre chemin. Notre moi s'étend sur elle et la protège.
Qui connait le chemin mène les autres?